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lundi 3 avril 2017

Présidentielle : l'équipe Fillon ne prend pas Macron pour acquis

L'équipe Fillon ne retient plus ses coups contre Macron 

François Fillon et ses soutiens n'ont pas épargné 
Emmanuel Macron: et pourquoi le feraient-ils ?


Résultat de recherche d'images pour "Macron exalté"La presse s'étonne que les coups soient réciproques ! Samedi, à 22 jours du premier tour d'une élection présidentielle, le candidat de la droite républicaine a fait la démonstration de sa détermination contre la rumeur et les coups bas. Malgré les tentatives pour salir l'ancien premier ministre de soupçons, issus de la presse anarcho-révolutionnaire, que la justice peine à étayer, il croit plus que jamais à la victoire, tant est artificiel le dopage de la candidat de l'extrême gauche par les entreprises de sondages: ce que gagne Mélenchon est pris à Hamon, et ne retire rien à François Fillon. 
Emmanuel Macron s'est totalement enflammé à la fin de son discours. - Kamil Zihnioglu/AP/SIPALeur cible naturelle est le banquier Macron que portent les organes de presse aux mains des hommes d'affaires Patrick Drahi ou Pierre Bergé. Celui qui fut cinq années pleines aux manettes à Matignon, quand Hollande en aligna trois, est actuellement promis à la troisième position, derrière la candidate d'extrême droite et celui de l'Elysée, comme s'il était crédible que les Français ne tenaient aucune rigueur au président qui les a matraqués d'impôts et baladés avec des promesses jamais tenues.  Les intentions de vote Fillon oscillent entre 17 et 19%, mais aussi bien 21%, si on prend en compte le parti-pris des entreprises de sondages en faveur du banquier et la marge d'erreur de plus ou moins 3%. 

Le candidat Fillon peut miser sur "un vote de résistance" d'électeurs en quête "d'alternance" 

Résultat de recherche d'images pour "Macron Fillon"
Les indécis, dont le nombre est estimé à 43% de l'électorat et rend vaines les spéculations  sur le représentant de l'Elysée, peuvent barrer la marche de Macron sur l'Elysée, d'autant que le trentenaire n'a que trois années de gouvernance à son actif après deux au service de Hollande: cinq années qui le lient aux échecs successifs de Hollande et le plombent auprès des électeurs bernés par le squatteur aux "bras ballants" de l'Elysée et de ses collaborateurs de l'ombre. 

Les sondeurs payés par la presse de l'Etat-PS font tout pour pousser Emmanuel Macron au premier tour devant Marine Le Pen et avant d'appeler à l'union sacrée - avec l'extrème gauche- contre l'extrême droite. 

Fillon a comparé ses partisans à une "armée de l’ombre qui se lève pour une France libre".
Résultat de recherche d'images pour "Macron exalté"'Emmanuel Hollande', "c'est une supercherie unique dans l'histoire de la Ve République", a asenné à Biguglia (Haute-Corse) François Fillon, devant ses sympathisants qui huaient le nom de 'François Macron', candidat d'En Marche! et héritier de Hollande, le candidat qui a renoncé sous la contrainte de son impopularité. 
La presse sectaire a dénoncé les rires et les sifflets quand leur champion appelait son adversaire d'"Emmanuel Hollande". Sur les chaînes de radio-télévision, les débats à la déloyale se tendent, preuve que Fillon est seul à pouvoir éliminer le clone de Hollande.  

L'ex-Premier ministre a également accusé E. Macron de faire "semblant d'être un dissident", alors que son projet est "la continuation" de celui de François Hollande. "Il fait semblant d'être un candidat qui rassemble l'ensemble des Français (...) des anciens communistes jusqu'aux ultra libéraux", a-t-il raillé.

F. Fillon a décrypté le personnage Macron, lors de son meeting en soirée à Ajaccio. "M. Macron n’a rien du renouveau mais tout de l’Ancien Régime. 
On a beau vouloir habiller complaisamment sa candidature de quelques plumes de l’Aigle, elle ne réussit pas à quitter la basse-cour socialiste", selon le député LR de Paris. 
Dans une allusion au titre "Révolution" du livre de l'ex-ministre de l’Économie, l'ancien chef de gouvernement en a appelé à une "vraie révolution (...) celle du bon sens", qui "renvoie pour toujours aux rayons des accessoires historiques ce pouvoir socialiste qui a échoué". 

 Fillon est "le choix de la raison" 

Vendredi soir à Toulon, l'ex-Premier ministre avait également ciblé l'ex-ministre de l’Économie, "prince de l’ambiguïté" et "maître du flou artistique". Le gentil favori s'est révélé agressif dans sa réponse, comme il l'est avec Hamon. A Toulon, le "clan" des fillonistes a "montré le masque de la haine et de l'indignité", selon le trentenaire qui vire à l'aigre. Ce n'est pas le visage que je veux pour la France", a lancé le candidat d'En Marche! samedi, en meeting à Marseille et, on le voit, chaque jour plus démagogue. "Il y a eu peu de moments où le nom de ce parti [Les Républicains] a été si immérité par celui qui en porte les couleurs", selon lui. 

"C'est pour ça que j'ai décidé de manière républicaine de rendre visite" au président de la région PACA, s'est aussi justifié Macron révélant que sa rencontre avec Ch. Estrosi samedi matin est à son initiative. La nouvelle de cette visite a d'ailleurs fait rire F. Fillon"Qu’un président de région reçoive les candidats à l’élection présidentielle, ça me parait républicain, démocratique, donc je n’ai rien à redire", a-t-il estimé devant France 3 Corse, avant d'exhorter l'ancien maire de Nice à "faire attention à ce qu'il dit".

Les soutiens du candidat de la droite ne laissent pas non plus de répit à Emmanuel Macron.
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Les pro-Fillon ne sont pas morts sous les coups de la presse qui s'irrite d'autant plus de leur vigueur. Dernier en date, le président de l'Association des maires de France,  François Baroin, a dénoncé "les hypocrisies", "les illusions", "les mensonges qu'il essaie de vendre aux Français" mais aussi "le crash assuré" avec "un pilote qui n'a jamais rien piloté [comme le "capitaine de pédalo" Hollande, en 2012], des copilotes qui vont de Cohn-Bendit à François Bayrou (...) et un personnel navigant qui va de Ségolène Royal à Jean-Yves Le Drian", dans un entretien avec Le Parisien samedi. 

"Macron, c'est du populisme mondain", a encore souligné l'ancien ministre et sénateur-maire LR de Troyes (Aube), pour lequel "ceux qui veulent une alternance sans équivoque se retrouveront dans la candidature de François Fillon"

Pour Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR et coordonnateur de la campagne Fillon, "Macron n'est pas mature". "Les choses se cristalliseront la dernière semaine. Les Français feront le choix de la raison", estime aussi ce fidèle du candidat de la droite républicaine.

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