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jeudi 6 avril 2017

Fillon promet de livrer les noms de ses diffamateurs

Les électeurs doivent savoir qui se terre dans le "cabinet noir"

François Fillon a renouvelé jeudi sa promesse de livrer les noms des animateurs du "cabinet noir"
 
Il réitère la dénonciation des hommes de l'Elysée qui sont à l'origine les diffamations de la presse et dont les emplois présumés fictifs de membres de sa famille sont l'émanation nauséabonde.
Fillon met à nouveau en cause François Hollande et il annonce des poursuites judiciaires en temps opportun.

"Cette opération a été montée, je le prouverai", a déclaré le candidat de la droite et du centre sur France Inter.
"Le moment venu, je poursuivrai tous ceux qui sont à l'origine de cette affaire", a-t-il ajouté en précisant disposer de "toutes les indications" qui lui permettront "de poursuivre ceux qui ont fait ça".

"J'ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué les documents. 

Parce qu'il ne faut pas croire que je vais lâcher les accusations que j'ai lancées contre ceux qui ont déclenché cette affaire", a lancé François Fillon.

L'ancien Premier ministre, qui n'avait pas dissimulé que François Hollande est à l'origine de ce dossier, a de nouveau mis en cause le président sortant. A la question "c'est François Hollande qui a déclenché l'affaire ?", il a répondu "oui, bien sûr".

Réagissant sur France Info à la fermeté de François Fillon, le porte-parole du gouvernement et proche collaborateur du président, Stéphane Le Foll, n'a pas hésité à dénoncer "des accusations diffamatoires""Il n'y a jamais eu de cabinet, ni noir, ni blanc, ni gris, ni jaune, jamais !", a-t-il affirmé. Rose, peut-être?

Philippe Poutou ne peut consulter ses fiches, alors il se fait souffler  

Philippe Poutou n'échappera pas non plus à un procès.
 
Résultat de recherche d'images pour "Poutou debat"François Fillon l'en a clairement informé lors du débat télévisé mardi soir entre les onze candidats à la présidentielle, quand le révolutionnaire trotskiste du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) s'est livré à une attaque frontale du candidat sur les affaires dans lequel la presse gouvernementale vise l'ex-Premier ministre.
"Je me réserve la possibilité de poursuivre toute personne qui piétine ma présomption d'innocence", a indiqué le député de Paris.

François Fillon, dont même les sondeurs constatent qu'il refait son retard avec Marine Le Pen et Emmanuel Macron, du fait de diffamations orchestrées hebdomadaires depuis deux mois, serait talonné par Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'extrême gauche, que sondeurs et presse s'accordent à promouvoir sans risques de contrôles du CSA ou du Conseil constitutionnel

La manipulation des Français par les sondeurs, ainsi que le matraquage des téléspectateurs est au service du banquier Macron : BFMTV porte l'ex-conseiller de Hollande à l'Elysée, mais plus l'ancien ministre de l'Economie perd de points (5 en un mois), plus la chaîne de l'homme d'affaires Patrick Drahi a besoin d'affaiblir Fillonunique rival contre Marine Le Pen. Difficile pourtant de crédibiliser la menace du candidat de la gauche révolutionnaire ("La France insoumise" !), après qu'il a insulté les journalistes à plusieurs reprises ("petite cervelle" ou "sale con") et qu'il a déjà été quatrième en 2012, ne rassemblant que 11,1 %.

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