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vendredi 27 janvier 2017

Primaire "citoyenne" des coups bas : une rumeur a visé Macron, avant Fillon

Rumeur sur la "double vie" d'Emmanuel Macron: la gauche meilleure dans la boule puante que dans la gestion

L
e candidat doit-il être outragé ?

Invité de Mediapart le 2 novembre dernier, Emmanuel Macron  a tenu à répondre aux rumeurs qui courent sur sa vie privée, qu'il était alors candidat en devenir à la présidentielle, hors cadre socialiste.
C'est une rumeur censée lui miner le terrain de la présidentielle. Emmanuel Macron a tenté de remettre les pendules à l'heure, bien que ce coup bas n'ait pas été abondamment publié par la presse au service de Manuel Valls, comme le sera en revanche le PénélopeGate visant François Fillon son rival officiel. En France, la présidentielle est devenue une période nauséabonde, une voie glissante, un coupe-gorge où tous les coups son permis. Une atmosphère délétère au pays où les mots "exemplaire", "vertueux" ou "citoyen" volent bas. 

Depuis plusieurs mois,
 dans les diverticules puants de la sphère politique, se fait entendre un gargouillement de boyaux putrides : sur sa vie privée, Macron cacherait son jeu, ne serait pas tout à fait celui qu'il voudrait paraître. Disons les choses clairement, puisque la rumeur s'est à tel point répandue qu'elle fait partie des recherches en vogue à son sujet sur Internet : il serait homosexuel et ce qui est noble et respectable chez d'autres est une infamie dans son cas. Et mènerait donc une double vie, puisqu'il est marié à une femme. L'Express en avait fait un long article titré "Le temps des boules puantes", dans lequel l'hebdomadaire socialisant portait des accusations sans preuves qui pouvaient servir la cause de Manuel Valls, alors envisagé comme unique obstacle à la droite républicaine à gauche  :
"Emmanuel Macron l'a fait dire à Nicolas Sarkozy : les rumeurs sur sa vie privée qui courent dans Paris, il en a identifié l'origine. Il sait qu'elles viennent d'un proche de l'ancien chef de l'Etat (...) entre le néophyte et le professionnel dans les urnes. [...] Pour le moment, l'affrontement se déroule sur le terrain gluant de la politique, celui des boules puantes."
Brigitte Macron, la femme de l'ex-ministre de l'Economie, s'était elle aussi attaquée à ces "on-dit", qu'elle quali­fiait de "rumeurs de cani­veau" ou de bidet, dans un entretien accordé à Paris Match, groupe français récidiviste dans l'émission d'effluves de pissotière, comme en libère Voici (groupe de presse allemand Bertelsmann) ou Closer (groupe de presse italien Arnoldo Mondadori Editore).

Même le "très sérieux" journal officieux du PS, Le Monde, dans une double page consacrée à Macron a fait quelques circonvolutions pour évoquer les rumeurs de double vie d'Emmanuel Macron, entre une relation platonicienne avec sa prof de français au lycée qui est devenue son épouse (Brigitte) et un ou plusieurs attachés de comm" (comme Philippot, FN). 

Un on-dit qui est aussi évoqué sans détour par les proches du candidat à la présidentielle 2017... "Un soir, alors que dînions avec quelques amis, Emmanuel a raconté qu'il était victime d'une sale rumeur concernant son couple, qu'il aurait une relation avec un homme", se souvient le comédien François Berléand dans les colonnes de Gala - qui consacre cette semaine un dossier au couple. Emmanuel Macron aurait tenu à ajouter devant ses proches : "Brigitte sait tout de moi, je ne vois pas comment je pourrais avoir une vie parallèle".

Les méthodes de la presse militante pour tenter de décrédibiliser la sincérité des hommes politiques

L'homme En Marche ! a donc marqué le pas, un moment, chez le trotskiste anti-libéral Mediapart (!).
Macron-Juppé, rivaux jusqu'au
2e tour de la primaire à droite

"La vie politique est faite de coups, elle n'est pas civilisée. C'est lamentable, c'est comme ça, c'est ce qui fait fuir beaucoup de gens de talent", lâche l'ancien banquier... d'affaires. Mais aussi d'électeurs : la presse fustigera-t-elle pourtant les électeurs qui se tourneront vers l'abstention ?Accusera-t-elle la droite, républicaine ou non, indifféremment, dans un même amalgame ? 

Plus loin, l'homme blessé cogne, au jugé :
"Il y a des gens qui n'ont aucune morale, qui pensent que tout est permis en politique à commencer par le mensonge. J'attaquerai tout et ça ne me déstabilise pas une seule seconde", avant de se donner comme mission d'"essayer collectivement de civiliser la vie politique".
Qui sont ses ennemis de l'ombre 
Afficher l'image d'origineEmmanuel Macron peut difficilement donner des noms mais indique, énigmatique, que "à gauche et à droite, il y a plusieurs personnes derrière toutes ces rumeurs qui sont dans des dîners en ville. Ça les amuse, parce que ça blesse". Et de leur fait passer ce message :
"Je le dis très simplement, que ceux qui s'amusent à faire ça se fatiguent. Moi en tout cas je ne changerai pas de vie pour eux. Je n'ai pas de double vie et je tiens plus que tout à ma vie familiale et maritale".
C'était la première fois qu'Emmanuel Macron abordait le sujet de front. 

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