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mercredi 11 janvier 2017

Présidentielle 2017: Bayrou a choisi son camp

L'homme politique virtuel accuse Fillon de "radicalité"

François Bayrou doit cesser de se réclamer du centre

Le maire de Pau tergiverse sur une possible candidature à la présidentielle
En revanche, il ne retient pas ses coups contre la droite républicaine, condamnant la "radicalité" revendiquée du candidat officiel de la droite, François Fillon, vainqueur de son favori régional, Alain Juppé, estimant mercredi qu'elle l'expose à un risque majeur de défaite à la présidentielle.

Le candidat de la droite et du centre a réaffirmé mardi qu'il n'amendera en rien son projet, que le président du MoDem juge "dangereux". Ce même arbitre équitable des vertus s'est tu sur la gestion "désastreuse" de Ségolène Royal, quand elle était présidente de la région Poitou-Charentes, mais s'est placé en juge vertueux de Christine Lagarde et contre son arbitrage en droit dans l'affaire Tapie, alors que les 189 Etats membres du FMI lui ont réaffirmé leur confiance totale.

"Si on dit aux millions de Français qui s'interrogent aujourd'hui, 'c'est à prendre ou à laisser', alors il y a beaucoup de probabilités qu'ils disent 'On laisse'", a assuré sur RTL François Bayrou qui multiplie les sentences sur ses concitoyens bien que les Français ne le "calculent" guère -le parti qu'il préside est en veille- et que ses ambitions personnelles soient en berne.

"Les primaires, ça rend les candidats prisonniers d'un camp. Or le président de la République doit dépasser les camps", a-t-il souligné.

Bayrou condamne aussi bien les primaires de la gauche que de la droite et du centre, sans lui

L'intermittent politique a des aigreurs chroniques
"François Fillon serait, à mon sens, modestement, bien inspiré de réfléchir à la différence qu'il y a entre le candidat d'un camp et celui qui veut être le président de tout un pays", a encore lâché le donneur de leçon, simple ministre de l'Education inactif, au co-gestionnaire de la crise économique et financière internationale de 2008. Pour se donner du poids, Bayrou appelle les morts à sa rescousse, en l'occurrence Philippe Séguin, mentor de François Bayrou.

En janvier 1995, alors que Jacques Chirac, qu'il soutenait, paraissait promis à la défaite face à un Edouard Balladur placé en tête par les entreprises commerciales de sondages pour le premier tour de la présidentielle, Philippe Séguin avait lancé : "Arrêtez de croire qu'il va y avoir une élection présidentielle. Le vainqueur a déjà été désigné. Proclamé. Encensé. Circulez, y a rien à voir !" 

François Bayrou est échaudé 
Lorsque Bayrou présenta sa candidature à l'élection présidentielle du printemps de 2007, les sondages dopèrent sa campagne assurant que les intentions de vote en sa faveur étaient passées de 8 % environ début décembre à 22 % dans la première quinzaine de mars. Simone Veil -que le président du fantomatique MoDem classa avec VGE dans une "collection d'élus épuisés"- déclara en revanche que Bayrou est "le pire de touset que sa candidature est "une imposture". François Bayrou obtint 18,57 % au premier tour de cette présidentielle 2007 se plaçant en 3e position, derrière Nicolas Sarkozy (UMP, 31,18 %) et Ségolène Royal (PS, 25,87 %) à respectivement plus de douze et cinq points.

"C'est exactement la même chose aujourd'hui", a jugé François Bayrou.
"Si on dit aux Français, 'tout a été décidé par la primaire de ce camp', eh bien les Français vont considérer que d'une certaine manière on porte atteinte à ce que doit être le débat présidentiel. Le débat présidentiel n'est pas le débat d'un camp", a encore insisté le maire de Pau, exclu aigri du bipartisme et porte-parole auto-proclamé, obstiné mais ignoré des Français.

Interrogé sur BFMTV et RMC Info, François Fillon a réaffirmé qu'il est "prêt à accueillir François Bayrou et ses amis, mais pas au prix d'une négociation sur mon programme.
"On n'est pas sous la IVe République où on négociait les programmes au fur et à mesure des élections", a-t-il ajouté, à la stupéfaction du foireux malfaisant.
Bayrou, combien de divisions ?

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