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mercredi 7 décembre 2016

Démantèlement du camp Juppé après la défaite à la primaire

Règlements de comptes autour de Juppé

Le camp Juppé tente, mais un peu tard, de faire son autocritique

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La mano en la mano fatal
après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite. 
Une campagne trop "verrouillée", un problème de positionnement par rapport aux centristes... Les leçons à tirer ne manquent pas.

Après la défaite, l'heure d'en tirer des leçons... et d'attribuer les mauvais points. Dans le camp des soutiens d'Alain Juppé, après la déconfiture de la primaire, l'ambiance est aux règlements de comptes. Chacun essaie de comprendre pourquoi personne n'avait anticipé le faible score du candidat, et ce qui a pu jouer en sa défaveur. Comme il fallait s'y attendre, ses proches les plus fidèles ne sont pas épargnés dans ce travail d'autocritique.

Gilles Boyer, qui a dirigé sa campagne, vient de publier un livre, avec Edouard Philippe, le maire du Havre. Un polar sur fond de présidentielle, qui tend à montrer qu'une élection ne se passe jamais comme prévu. Pourtant, le bras droit du maire de Bordeaux semble ne pas avoir pris en compte cette évidence, simple mais réelle, à la primaire.

La mauvaise bonne idée du soutien de Bayrou 

Les critiques ont commencé dès dimanche soir, au QG de son candidat, où son absence a été remarquée. Comme le pointe Le Figaro ce jeudi, on lui reproche notamment d'avoir tenu le septuagénaire à bouts de bras et  hors-sol, au point de "verrouiller" la campagne. Un parlementaire souligne même un manque de jeu collectif. 

Parmi les éléments qui ont pâti à la popularité et à la campagne d'Alain Juppé, plusieurs polémiques, qui n'ont pas toutes pu être anticipées. En dernier lieu, la campagne de Nicolas Sarkozy, qui dénonçait l'arrangement entre le maire de Bordeaux et le maire de Pau, François Bayrou, mettant en évidence le "problème de positionnement" du candidat Juppé.

"On n'a pas vu que nous sommes passés d'une position centrale à une position centriste", reconnaît un des membres de l'équipe du candidat perdant, cité par Le Figaro. 

L'impact d'"Ali Juppé"

Quant à elle, la première adjointe au maire de Bordeaux, Virginie Calmels, qui vit maritalement avec l'homme politique Jérôme Chartier, porte-parole de Juppé (avec Valérie Boyer), a essayé d'alerter très tôt le candidat sur un autre point dévastateur : la campagne de désinformation orchestrée sur les réseaux sociaux - la fachosphère, responsable de tout - autour d'"Ali Juppé", qui accusait le candidat de laxisme avec l'islam radical, et qui est née localement, avant de prendre une ampleur nationale. Mais elle n'a pas été écoutée. Cette campagne "dégueulasse", selon Alain Juppé, dès lors qu'il n'en a plus été le favori hautain, a été dénoncée publiquement trop tard, comme il l'a reconnu lui-même.

VOIR et ENTENDRE
Juppé, mauvais perdant, accuser ses rivaux: 

"Au début, j'ai pris ces calomnies par le mépris", a expliqué Alain Juppé dans les colonnes du Parisien, entre les deux tours de la primaire. "Mais je le regrette aujourd'hui. Car contrairement à ce que j'ai pu penser, ça a eu un impact sur l'élection. Ça m'a fait beaucoup de tort", a accusé le candidat, quelques jours avant sa défaite du second tour.

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