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vendredi 6 mai 2016

EELV s'est marginalisé

EELV, le parti fantôme qui ne retentit qu'aux douze coups de minuit

Le parti doit faire face aux défections de ses meneurs mais également à une véritable hémorragie de sa base militante

Europe Ecologie-les Verts ne compte plus que 6.000 adhérents.
Le 12 février, EELV a intronisé son nouveau secrétaire national David Cormand, qui remplace Emmanuelle Cosse, qui a tant fait pour se faire nommer au gouvernement. Après des départs en cascade de ses représentants politiques, c'est au tour des militants de quitter le navire Europe Écologie-Les Verts. Le parti  compterait  3.000 de moins qu'il y a deux ans. D'après les calculs du Lab politique d'Europe 1, le parti ferait même face à une baisse de plus de 60 % de ses militants depuis son lancement en 2006.

Comparaison qui en dit long sur la santé de la formation politique,
EELV se fait devancer par le Parti radical de gauche et le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin, qui revendiquent chacun 10.000 adhérents en 2015, comme le rappelle le site.
Le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, atteindrait les 15.000.

Interrogée par le site d'Europe 1, Sandrine Rousseau, la porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts, tente de justifier cette baisse spectaculaire par le non-renouvellement des cartes de la part de ses adhérents. Elle assure que le chiffre des militants serait plutôt de 8.000.

Depuis l'entrée au sein du gouvernement de François Hollande d'une partie de ses chefs de file, Cécile Duflot (en mai 2012, avant son départ en mars 2014), puis Emmanuelle Cosse (promue en février 2016), les dissensions internes ont fait fondre les effectifs.

François de Rugy et Jean-Vincent Placé (ci-contre à gauche) ont quitté le navire en août 2015 pour fonder Ensemble écologistes !.
Un mois plus tard, Barbara Pompili (ci-contre à droite) rend elle aussi son tablier. La nouvelle formation siphonne un peu plus la réserve de sa base militante.
En avril, c'était au tour de  Monsieur Cosse, Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale, de faire défection.


Qu'est devenue sa représentativité ?
Une hécatombe qui s'explique également par les échecs électoraux successifs. Résultat, les effectifs d'EELV fondent aussi sur les bancs de l'Assemblée. Des dix-sept députés que compte le groupe écologiste, seuls huit sont encore encartés à EELV. Même scénario au Sénat, où ils ne sont plus que six sur un groupe de dix à avoir leur carte. Dans ce contexte, le lancement de la campagne du parti pour la présidentielle de 2017 risque de ressembler à un parcours du combattant.
Vu la dégelée qu'il va se prendre en 2017, tant à la présidentielle qu'aux législatives qui vont suivre en juin, le PS sera sur la même pente descendante, déserté de ses adhérents et ruiné financièrement. Les jours s'annoncent très sombres également pour le PS. Pendant son quinquennat, Hollande n'aura réussi qu'à affaiblir le PS.

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