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mercredi 3 février 2016

Calais: Bertrand exhorte Cazeneuve à mettre les "no borders" hors d'état de nuire

Cazeneuve et Aubry les ont laissés croître et prospérer

Le président Les Républicains de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie exige "une réponse judiciaire beaucoup plus forte".
 

Il faut "mettre hors d'état de nuire les agitateurs, les provocateurs que sont les 'No Borders'a déclaré Xavier Bertrand ce mercredi matin sur France Info. En effet, on le sait, ils viennent "dire à certains migrants d'attaquer les CRS," avec la complicité silencieuse d'organisations animées par des militants également radicaux.
Le président de région a rencontré ce mercredi, avec la maire de Calais, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le nouveau garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, afin de demander notamment "une réponse judiciaire beaucoup plus forte."

"Il a aussi souhaité que les Anglais prennent leurs responsabilités"

Xavier Bertrand a insisté pour que les provocateurs "qui ne peuvent pas bénéficier du droit d'asile soient reconduits à la frontière". "Il faut qu’ils se bougent. Sinon il faudra revenir sur les accords du Touquet. On gère la frontière anglaise à Calais; dans ces cas-là qu’on leur rende". 

1.600 faux réfugiés expulsés: combien reviennent? 
Le gouvernement considère de son côté que la situation est en cours d'amélioration à Calais, comme le chômage... Il n'y aurait plus que 3.000 migrants espérant pouvoir passer en Grande-Bretagne contre près de 6.000 il y a quelques mois, assure-t-il. Plus de 2.300 personnes ont été "réorientées" -pour ne pas dire éparpillés- vers des centres d'accueil à travers la France et 1.600 faux réfugiés ont été expulsés, selon le ministère de l'Intérieur. "On ne passe plus à Calais comme à Dunkerque et on essaie de convaincre les gens de reconsidérer leur projet migratoire en expliquant qu'ils ne pourront plus passer ", raconte-t-il, visiblement peu convaincu par ses propos. 

"On est sur une démarche qui marche"... L'affirmation ne marche pas
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a annoncé ce mercredi après-midi l'interdiction de toute manifestation susceptible de troubler l'ordre public à Calais. Est visé le mouvement islamophobe Pediga qui voulait défiler ce week-end, tandis que les "no borders" continuent leurs raids sur la "jungle". Les "Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident' (en allemand, Pediga) sont un mouvement d'extrême droite contre l'immigration islamique en Allemagne. Depuis le mois d'octobre 2014, ses militants patriotes manifestent chaque lundi à 18h30 dans un parc de la ville de Dresde (ex-RDA), pour protester contre la politique d'asile du gouvernement. Le 31 décembre 2014, dans son allocution de fin d'année, la chancelière Angela Merkel avait appelé ses compatriotes à ne pas participer aux manifestations contre "l'islamisation de l'Occident," mais, depuis septembre 2015, les autorités et la presse notent un "regain d’affluence" des manifestations de PEGIDA renforcé par les violences sexuelles par des migrants à Cologne.

La mesure du gouvernement Valls vise également à éviter tout affrontement entre les militants associatifs qui encadrent les migrants installés dans la 'jungle' et la population excédée par des mois et des années de troubles et d'insécurité dans l'ensemble du Calaisis. 
Bernard Cazeneuve a fait cette annonce après avoir reçu le député socialiste du Pas-de-Calais, Yann Capet (un fonctionnaire dont la profession reste obscure et qui " pas encore décidé de sa position" sur la déchéance de nationalité, au second plan sur la photo), la maire Les Républicains de Calais, Natacha Bouchart, et Xavier Bertrand, 57,21% des voix aux Régionales, suite à l'élimination de la gauche PS-PRG-EELV.

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