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vendredi 2 octobre 2015

"Race blanche" : Philippe de Villiers soutient Nadine Morano

Toute opinion divergente n'est pas un dérapage, fût-ce de Nadine Morano   

L'ancien candidat souverainiste à la présidentielle Philippe de Villiers n'est pas le seul à justifier Nadine Morano

L'évêque Cochon a entraîné les Anglais 
Claude Bartolone, le président (PS) de l'Assemblée nationale, bien que candidat en Ile-de-France, s'accroche à son perchoir pour vicier le débat. Or, c'est celui qui, en tant que président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, s'est fait berner sur les "emprunts toxiques", endettant un plus lourdement le 9.3, qui se permet des jugements machos et méprisants inspirés par la haine de l'adversaire. Bartolone juge les autres sans circonstance atténuante, comme c'est le cas s'agissant des convictions de Nadine Morano.  "A force de courir après le Front national, c'est la plus stupide qui s'est fait prendre", a lancé ce président de l'Assemblé, injurieux en dépit des obligations de sa fonction, sans rappel à l'ordre et au respect.

Accusée de "sortie de route" et moquée par ses adversaires, elle est aussi sanctionnée aujourd'hui par ses collègues qui, faute de cran et préoccupés de leur avenir, craignent la polémique et lui retirent l'investiture Les Républicains en Meurthe-et-Moselle pour les régionales, avec le soutien de Nicolas Sarkozy.

Samedi, l'eurodéputée connue pour sa forte personnalité et son franc-parler, a osé affirmer une évidence de fait mais que condamne l'idéologie dominante: la France est un "pays judéo-chrétien (...) de race blanche qui accueille des personnes étrangères". Ca se pense, mais ça ne s'énonce pas !

Depuis, l'ancienne ministre reste ferme sur ses convictions

Ce défi à la bien-pensance a le don d'irriter les hypocrites, aussi majoritaires que moutonniers. 

La tête de liste PS en IDF, Claude Bartolone, plonge dans les amalgames. 
"Ce ne sont pas des propos qui viennent de nulle part, a estimé sur RTL le candidat en campagne et à la présidence du Palais Bourbon. Lorsque depuis le retour de M. Sarkozy, le parti de la droite tient réunion sur réunion sur l'islam; lorsque M. Sarkozy, devant le think tank Choiseul, tient des propos sur le thème 'On va arrêter de se faire culpabiliser sur les banlieues'; lorsqu'un élu de droite dit 'Je vais accueillir des réfugiés chrétiens mais pas d'autres parce qu'eux au moins ils ne coupent pas la tête de leur patron', il y a une dérive" des Républicains. 

La gauche n'a pas manqué d'accuser Nadine Morano de courir après les électeurs du FNMais si c'était son intention, Marine Le Pen a fait savoir qu'elle ne veut pas d'une femme de convictions. Elle lui rend d'ailleurs implicitement justice: "Je n'ai aucune raison d'accueillir Nadine Morano qui appartient à un mouvement politique immigrationniste, qui a fait entrer en France sous le sacre de Nicolas Sarkozy 200.000 immigrés par an, soit un million en cinq ans". Peut-on par conséquent soupçonner l'ancienne ministre de racisme ? Il faudrait être haineux ou pusillanime pour feindre de le croire."Ce sont des propos dégueulasses et je suis tellement sidérée que je suis incapable de vous dire autre chose", a quant à elle réagi Emmanuelle Cosse, sur France Inter, visiblement sortie des clous: la contestation au sein du parti qu'elle préside, Europe Ecologie-les Verts, sera bientôt exsangue, en effet, à force d'hémorragies successives. Abandonnée des cadres du parti, la secrétaire nationale d'EELV a conseillé à Nadine Morano "d'abandonner la politique" et "de lire" "pour comprendre l'humanité", car l'humanité s'apprend dans les livres... Les saignées écologistes ont mis l'ex-présidente d'Act Up-Paris et ex-collaboratrice du magazine Têtu (en qualité de journaliste, avec la carte de presse?) dans un tel état de faiblesse que, par charité laïque, il convient de ne pas l'accabler du titre de "plus stupide" de la bande, mais sans conteste de "plus vulgaire". 

Donneur de leçons, le Front national se distribue des prix de vertu
"Madame Morano s'est pris les pieds dans le buzz", a estimé Marine Le Pen, en référence à "l'endroit où elle l'a dit", l'émission de politique-spectacle du samedi soir sur le service public. Pour la présidente du Front national, "au-delà des races et des religions, on peut être Français, pour peu que l'on adopte la culture française, le mode de vie français", a-t-elle nuancé, avec le recul, sur Europe 1. Va-t-on bientôt voir Le FN sympathiser avec François Bayrou ? 
"La France ne se définit pas par les races", a commenté Gilbert Collard sur i-télé ce jeudi matin. Le député Rassemblement Bleu Marine du Gard juge que Nadine Morano "a tort de ne pas préciser (...) qu'historiquement, la France est un pays d'origine blanche" et refuse de la récupérer au sein du RBM ou du Front national. 
"J’ai été une des premières à prendre mes distances, mais au regard de tout son parcours politique, je ne veux pas participer à la curée", tempérait ce jeudi matin Valérie Pécresse, magnanime, sur France Inter. Mardi matin, après Bruno Le Maire et quelques autres chez les Républicains, la députée des Yvelines avait défendu que "la France n'est pas une race, c'est une Nation". Si elle n'est pas une race, - terme tabou  en soi - , la France est une nation blanche et le Mali, noire. 
La tête de liste LR pour les régionales en Ile-de-France a veiller à réaffirmer  ce jeudi matin qu' "il n'y a pas de glissement à LR, les propos de Nadine n'engagent qu'elle"

Ce n'est pas au sein du parti frontiste que l'eurodéputée compte militer

Non seulement la présumée non coupable dénonce un "procès en sorcellerie", mais elle compte bien porter ses idées à la primaire de LR en vue de la présidentielle. 

Philippe de Villiers respecte la diversité, Morano et ses idées. 
"On voit bien ce qu’elle a voulu dire", a-t-il commencé souligné sur RMC et BFM TV, dénonçant ainsi la mauvaise foi des accusateurs de l"hérétique". "Pour moi, la France est multi-ethnique mais pas multiculturelle. La France, à l’origine, est un pays de race blanche. Vous savez Nos ancêtres les Gaulois, comme on disait à l’école". Et d'insister : "Qu’est ce qu’il faut dire ? Que la France est un pays de race noire ?"

L'ancien président du Conseil général de la Vendée, aujourd'hui retiré de la vie politique mais toujours souverainiste, s'insurge. En France, on a "le droit de profaner la croix du Christ. Or, "il y a une préférence musulmane", dénonce-t-il, affirmant que "on est en train de fabriquer un Kosovo islamique" en accueillant des réfugiés

Le retour à la Terreur de 1793 menace ces penseurs libres.
Dans cette gauche qui se dit républicaine, toute contestation est une attaque et Bartolone et Cosse dressent déjà leurs bûchers.

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