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jeudi 8 octobre 2015

En six mois, encore 32 usines ont fermé en France

Ces destructions d'usines sur lesquelles la presse ne dit plus mot 

Le gouvernement se projette dans l'avenir pour mieux occulter la réalité des fermetures d'usine 

Libre à lui de tabler sur une progression du produit intérieur brut de 1 % cette année, mais en attendant un frémissement ou un nouveau repli, cela ne signifie pas que le processus de désindustrialisation est interrompu. 

Le frémissement de la reprise est encore insuffisant. Mois après mois, la désindustrialisation de la France se poursuit, du fait d'une politique socialiste inappropriée. Les données publiées vendredi 2 octobre par l’observatoire de l’investissement Trendeo sont parlantes : au premier semestre 2015, les annonces de fermeture d’usine ont une nouvelle fois été plus nombreuses que celles d’ouverture. 

Trente-deux usines ont été perdues en six mois, sans amélioration par rapport aux périodes précédentes. 

Depuis le début de la crise, en 2009, la France compte environ six cent trente usines de moins, selon les pointages de Trendeo. 
Dernier exemple en date : mercredi 30 septembre, l’usine d’électronique de l’américain Jabil à Brest (Finistère) a fermé définitivement ses portes, à l’issue d’une longue agonie. Longtemps propriété d’Alcatel, le site créé en 1971 avait compté plus de 1.000 salariés. Désormais, il est vide. Le terrain est à vendre. 

En termes sociaux, les créations d’emplois dans l’ensemble de l’économie ont dépassé les suppressions au premier semestre, pour la première fois depuis la fin de 2012, estime Trendeo. Mais, dans l’industrie manufacturière et l’énergie, le solde reste clairement négatif (– 8.780 postes), et s’est même légèrement dégradé en un an. Autant dire que "l’amélioration générale de l’économie reste très fragile", comme le commente David Cousquer, le gérant de Trendeo. 

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