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mardi 21 avril 2015

Une collision entre un camion et un train fait une trentaine de blessés près de Paris

Le semi-remorque flânait sur le passage à niveau
Un train Intercités a percuté un camion mardi matin,
La collision a fait une trentaine de blessés et entraîné l'interruption du trafic entre Paris et Belfort, au passage à niveau de Nangis (Seine-et-Marne) à 8h46.

A l'entrée de la petite gare située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris, le choc entre le train transportant 350 passagers et un camion de convoi exceptionnel qui transportait des engins agricoles a fait dérailler plusieurs wagons mais le train ne s'est pas couché sur les voies.

A midi, le bilan provisoire était de trois blessés "graves", sept blessés "légers" et une vingtaine de personnes "choquées" prises en charge sur place par l'inévitable... cellule psychologique, a déclaré un porte-parole de la préfecture.
Parmi les trois personnes blessées figure une personne âgée qui "se trouvait sur le quai de la gare et qui a fait une chute lors d'un mouvement de foule", a précisé cette source. Elle a été héliportée dans un état jugé "sérieux" à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, mais son pronostic vital n'est pas engagé.
Les deux autres, "le conducteur du train et celui du camion", ont été transportés en ambulance à l'hôpital de Provins, à proximité des lieux de l'accident.

Quelques perturbations et de gros dégâts
Pris en charge par la SNCF, les passagers ont été acheminés dans la matinée par bus jusqu'à leur destination, a précisé la compagnie ferroviaire qui ne confirme pas, en revanche, que  "le train est arrivé à 140 km/heure".
La circulation a été coupée entre Paris-Est et Belfort dans les deux sens. Les voies et les quais de la gare étant "très endommagés", la circulation pourrait rester interrompue "au moins une semaine" dans les environs, selon le maire de la commune, Michel Billout (PCF, un nom en rapport avec les petits scores du Parti communiste...).

N'importe qui peut écrire un tweet
Le service de communication du Premier ministre s'est fendu d'un tweet supposé être rédigé par Manuel Valls soi-même adressant dans la matinée "son) soutien aux blessés et (sa) reconnaissance aux secours". Copié-collé des précédentS ou réponse automatique ?

Les ministres ne partent pas loin en vacances mais ne sont jamais dans leur ministère

Le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies, qui s'est "aussitôt" rendu sur place avec le président de la SNCF Guillaume Pépy, pour saluer "la réactivité" et le "professionnalisme" des secours, des pompiers et des cinquante gendarmes mobilisés, rapidement arrivés sur les lieux.

Décrivant des victimes "traumatisées", A. Vidalies a devisé avec des voyageurs qui ont le "souvenir d'un choc d'une extrême violence", la plupart "projetés à l'intérieur du wagon". De part et d'autre du passage à niveau, la cabine du camion et sa remorque étaient désolidarisées. La barrière du passage à niveau était baissée, coincée par la cabine du camion.

Le ministre devait faire le déplacement pour charger le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEATT) "de mener une enquête pour déterminer les causes de cet accident."
En milieu de journée, le train et le camion étaient toujours sur place et un enquêteur pilotait un drone au-dessus de la scène de l'accident, comme on dit dans les séries américaines, c'est-à-dire "les lieux" de l'accident, dans le Gendarme à St Tropez.

Les circonstances de l'accident ne sont pas encore connues

Selon la SNCF, le train aurait percuté l'arrière du camion immobilisé sur les voies. "Deux ou quatre essieux (du train) sont alors sortis des voies", a précisé l'entreprise publique.

"Le convoi est passé au vert mais est resté prisonnier", a précisé le maire communiste, certifiant que ce passage à niveau n'est "pas particulièrement accidentogène". Selon le secrétaire d'État de Ségolène Royal, ministre virtuelle de tutelle, ce passage à niveau, fréquenté par 5.000 véhicules par jour, n'avait pas "de difficulté particulière" et était "en bon état de service".

"Les premières constatations faites sur le passage à niveau à signalisation automatique avec quatre demi-barrières indiquent un fonctionnement normal", a insisté la SNCF dans un communiqué de presse.

Pour Didier Le Reste, ex-patron de la CGT-Cheminots et vice-président de Convergence Rail, collectif ("libre, indépendant et objectif" ?) de comités d'usagers, élus et syndicalistes, chaque accident à un passage à niveau "pose la question de l'humain", car "quand il y avait une gestion manuelle, il y avait moins d'accidents," mais c'est le syndicaliste qui le dit.
Ce type d'accidents "toujours dramatiques" sont "des accidents de la route", a-t-il déclaré en marge d'une conférence de presse. La circulation routière est toutefois limitée à 70, voire à 50 km/h en agglomération et le train fonçait à 140 à seulement 25 km de la gare la plus proche, que ce soit Melun ou Provins

La compagnie de transport est-elle injoignable?

Toujours est-il que toutes les parties prenantes ne peuvent faire valoir équitablement leurs points de vue

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