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samedi 1 novembre 2014

Nouvelle provocation: survol de 5 autres centrales nucléaires par des drones

Motus du ministère de l'Intérieur et de la gendarmerie nationale...

Valls est au bord de la crise de nerfs
Espionnage industriel ou
activisme des anti-nucléaires ?

Greenpeace, bien informée, nie toute implication, mais annonçait de nouveaux survols  sur plusieurs sites stratégiques français


D
es drones ont survolé l'espace interdit de cinq nouvelles centrales nucléaires vendredi soir, entre 19 heures et minuit.
EDF n'a pas souhaité confirmer l'information que les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont chacune vu leur espace aérien violé dans la soiréeEDF avait pourtant annoncé dans la semaine sa détermination à porter plainte pour chacun de ces survols.

Jeudi soir déjà, Penly ainsi que celle de
 Golfech en Tarn-et-Garonne, proche de Sivens (100 km) où un activiste altermondialiste est mort, avaient été survolées vers 21 heures par des drones qui n'avaient pas été neutralisés "car ils ne représentaient pas de menace directe" pour la sécurité des installations, avait assuré un porte-parole de la gendarmerie.

La première a été la centrale de
Creys-Malville (Isère) en cours de déconstruction, le 5 octobre. Les six autres sites ont été survolés dans la semaine du 13 au 20 octobre, certains à plusieurs reprises : Blayais (Gironde) le 13, Nogent-sur-Seine (Aube) le 13 et le 19, Cattenom (Moselle) le 14, Chooz (Ardennes) et Gravelines (Nord) le 19, Le Bugey (Ain) le 19 et le 20. Areva avait alors assuré, sans plus de précision, qu' "il n'y a[vait] pas eu de survol significatif des installations", et qu' "il n'y a[vait] pas eu de menace sur [leur] sûreté".

Et de douze !

Sept centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents "sans conséquences" selon EDF, mais qui ont soulevé à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome.
Le ministère de l'Intérieur s'est félicité jeudi que ces survols aient été "tous détectés" et a assuré que tous ne ne représentaient "aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d'avions de ligne".

Greenpeace souligne que cela témoigne "d'une opération de grande envergure". Le colonel Jean-Pascal Breton, porte-parole de l'armée de l'Air, a au contraire relativisé la menace, argumentant sur la toute petite taille des engins et que les autorités ne disposaient que de témoignages :
"Les drones qui ont été évoqués par les témoignages sont des mini-drones de toute petite taille en vente dans le commerce."
Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a rappelé que des "dispositifs de neutralisation des drones" existent [mais qu'ils sont en révision ?] et qu'une " enquête judiciaire [était] en cours"... Le petit homme ne s'est d'ailleurs pas attardé sur ces modalités de neutralisation.

Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites
. Il est passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.
900.000 euros, une rentrée d'argent inespérée par les temps qui courent.
Mais encore faudrait-il que le pt'it Cazeneuve coure vite et attrape ceux qui le narguent...

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