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jeudi 20 novembre 2014

France: l'école et les mosquées, fabriques à barbares islamistes

Les réseaux sociaux, alibis à l'échec de l'Ecole et du Conseil Français du Culte Musulman

L'Ecole était facteur d'intégration et le CFCM devait contrôler la formation de certains
imams
Djihadiste normand,
"gentil et serviable"...
Mais la FSU, syndicat dominant de professeurs, développe l'idée que les  islamistes n'auraient rien à voir avec l'islam.

Le ministre des Affaires étrangères de Hollande et Valls, le socialiste Laurent Fabius fait de la dissimulation en voilant l'islam derrière les islamistes, insistant pour que la presse maquille l'Etat Islamiste en IE, puis en Daesh...
Le Rassemblement des musulmans de France voulait quant à lui contribuer à l'émergence d' "un islam modéré, tolérant et respectueux des lois de la République, un islam du juste milieu" et le CFCM n'intervient guère que dans la construction des mosquées ou le marché des aliments halal... Le CFCM se dit toutefois " horrifié par l’annonce dramatique qui affirme que notre compatriote M. Hervé Gourdel vient d’être odieusement exécuté par ses ravisseurs." Sans attribuer "ce crime barbare", cette association déclare qu'il" heurte toutes les consciences et nous amène à condamner avec la plus grande énergie un tel acte hautement condamnable par toutes les valeurs humaines universelles. Le CFCM s’associe à la douleur [...] et patati et patata. Mais, concrètement, son efficacité -auprès des convertis comme des autres- reste plus que jamais à démontrer. 

L'imam est le guide spirituel et temporel de la communauté islamique. Alors que la Cour d'Appel de Grenoble renvoie en correctionnelle un médecin psychiatre et l'hôpital qui l'employait pour avoir laissé s'échapper un schizophrène meurtrier poursuivi pour homicide involontaire, les imams de Maxime Hauchard et de Mickaël Dos Santos ne sont pas mis en cause. Celui de Louviers où Olivier Besancenot a passé son enfance (Eure, Normandie) est l'imam du premier, alias Abu Abdallah al Faransi, et celui de Champigny-sur-Marne (PCF, Val-de-Marne), de cet autre jeune français converti' "gentil et serviable", plus connu sous son nom de guerre Abou Uthman. Les deux adultes de 22 ans ont pourtant été identifiés parmi les bourreaux du groupe Etat islamique (IE ou Daesh) et assassins de l'otage américain Peter Kassig avec 18 soldats syriens.


Balayée, la responsabilité partagée des imams et de l'Ecole

Pour des raisons de craintes d'exploitation du lien islam-islamistes et de troubles à l'ordre public, ce sont les réseaux sociaux qui sont incriminés. D'après les services spécialisés, "Abou Othman" présentait un profil très inquiétant, notamment en raison d'images choquantes postées sur les réseaux sociaux, insiste-t-on. Mais ni l'imam de ce converti, ni ses professeurs ne sont blâmés. 
Ironie de l'histoire, avant de prendre l'avion en août 2013, Maxime Hauchard avait expliqué à sa famille qu'il partait faire de l'humanitaire. Ses parents croyaient encore à cette version il y a quelques mois. Ils racontaient autour d'eux que leur fils allait bien et qu'il était devenu maître d'école pour des enfants syriens.

Quant au maire communiste, il fait valoir qu'il ne peut pas connaître tout le monde. Pas de "citoyens vigilants" dans le meilleur des mondes communistes possibles, pas de conseils de quartier à Champigny ?  


Pour sa part, le président Hollande se livre à des commentaires, observant que l'EI cherche à "créer un effet d'horreur" avec ce message: "Voyez (...) de quoi vos éventuels ressortissants seraient capables".


"En sélectionnant Hauchard, l'EI montre que la désertion atteint la jeunesse française jusque dans ses pavillons les plus pavillonnaires, loin des cités à problème." (Daniel Schneidermann, Arrêt sur images)
"Je savais que le visage de Michael allait ressortir dans les media" explique un ami du djihadiste

Michael Dos Santos, le deuxième Français identifié sur la vidéo de l'État islamique publiée dimanche 16 novembre où un otage américain et 18 soldats syriens ont été décapités, a été reconnu par sa mère mais aussi par un ami d'enfance : "Ça a toujours été un sportif quand je l'ai connu. C'est bien Michael Dos Santos, j'en suis convaincu".
"On ne peut pas dire qu'il s'est radicalisé en une semaine, il y a eu un apprentissage, un changement de physique", souligne un ami d'enfance de Michael dos Santos  
En trois ans, le jeune homme d'origine portugaise a progressivement coupé les ponts avec sa mère et ses deux frères pour s'enfermer dans cette idéologie : "Je savais très bien que son visage allait ressortir dans les media. On ne peut pas dire qu'il s'est radicalisé en une semaine, il y a eu un apprentissage, un changement de physique".
"Je l'ai vu avec la barbe, une grande djellaba blanche", confie une voisine de son village à BFMTV. Pas de quoi les inquiéter pour autant.
"Tout le monde à sa part de responsabilité"

Selon cet ami, l'État et ses institutions, au premier rang desquels l'Ecole, la population et ses acteurs religieux, les gens qui ont permis cette radicalisation sont les principaux fautifs, après Abou Uthman lui-même: "Tout le monde a sa part de responsabilité. Les forces d'État n'ont pas été assez fortes pour lui (...) Il venait au lycée avec ses idées et a continué sa radicalisation jusqu'au point de partir en Syrie".
"On a enlevé [sic] un fils à ses parents, on a enlevé son âme, son identité. Il s'est créé une autre identité et n'appartient plus à ses parents, à ses origines. Appartient-il encore à la France ?" (Ami d'enfance de Michael dos Santos)
Le témoignage est binaire.

Tentative de relativisation de l'horreur par les chiffres bruts et froids

Les chiffres avoués grossissent à vue d'oeil. Multipliés par dix depuis l'arrivée de Hollande, le risque serait de banaliser les actes de barbarie religieuse. Selon les estimations, 376 sont actuellement en Syrie ou en Irak. Les convertis représentent 20% de ces jihadistes qui sont, dans leur écrasante majorité, recruté sur internet.
Près de 1.100 citoyens français pourraient être impliqués dans ces filières djihadistes, selon Manuel Valls qui tient avant tout à défendre son bilan. Pour ce faire,  le Premier ministre - ex-ministre des cultes  - évoque d'autres pays qui tour à tour identifient leurs ressortissants, comme la Belgique ou l'Angleterre. L'un d'entre eux a-t-il été identifié comme bourreau d'otages sans défense et innocents ? Hollande et Valls ont ce privilège.

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