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dimanche 22 juin 2014

L'UNEDIC "balance" les intermittents du spectacle

L'UNEDIC, briseur de grève militant instrumenté par Bercy

L'Unedic publie des données chiffrées qui font mal
 
Les nouvelles règles de calcul du différé d'indemnisation chômage n'entraîneront aucun changement pour "plus de la moitié" des intermittents, prétend l'organisme qui gère l'assurance chômage.

En ce qui concerne le plafonnement du cumul entre allocations et salaires, toujours selon l'Unedic, le nouveau dispositif ne concernerait chaque mois que 6 % des indemnisés les plus favorisés, qui atteignent ce plafond (4.381 € brut) et verront donc leur indemnisation baisser.

Enfin, pavé dans la mare des intermittents, 80 % des intermittents cumulent chaque mois un salaire et une allocation chômage, selon ses données. Le salaire moyen est de 1.500 € et l'indemnisation moyenne de 1.100 €, soit un revenu brut moyen de 2.600 €.

La réforme devrait permettre à l'assurance chômage d'économiser environ 150 M€. Une "bonne opération" en temps de crise ou une goutte d'eau face aux 4 Mds€ de déficit de l'Unedic en 2013 ? Les points de vue divergent...

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Cette association a reçu du gouvernement une délégation de service public de gestion de l'assurance chômage en France, en coopération avec Pôle emploi, établissement public à caractère administratif. Un cumul entre le salaire et les indemnités chômage plafonné, des cotisations sociales augmentées et un délai de carence entre la perception des derniers revenus et le versement des allocations chômage plus long...
Voilà, en résumé, ce qui provoque, dans l'accord signé le 22 mars entre l'UNEDIC et trois syndicats (CFDT, CFTC, FO), la poussée de colère des intermittents du spectacle. 

Or, la présidente de l'UNEDIC, Patricia Ferrand, est CFDT, donc proche du PS. Quant au directeur-général de Pôle emploi, Jean Bassères, il est plutôt classé à gauche pour avoir travaillé dans les cabinets d'Henri Nallet à l'Agriculture et de Michel Sapin à l'Économie.

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