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lundi 7 avril 2014

Valls, locataire de Matignon, est intolérant

Chouchou  est allergique au gluten ! 

A la différence des Français, Valls n'est pas au pain sec
 

A peine nommé, les premiers effets du remaniement se font déjà sentir dans les cuisines de Matignon. S'il ne compte pas y loger, Manuel Valls compte visiblement en faire sa cantine. Mais Chouchou ne sera pas facile à nourrir. Valls a chamboulé les habitudes des cuisiniers de l'hôtel de la rue de Varennes: il ne peut manger ni pain, ni pâtes, ni gâteaux, mais par ailleurs, il n'aime pas non plus le poisson et ne mange que de la viande rouge, révèle Le Figaro, lundi 7 avril. Un grand fauve ? 

Sa communication n'a guère évolué. En juin 2007, avant lui, Montebourg menait la fronde, se présentant déjà en "jeune lion" contre les "éléphants" du PS. Aurélie Filippetti avait abandonné l'utopie trotskyste pour rejoindre les Verts, avant d'entrer dans le sillage de Ségolène Royal, aux côtés de Montebourg et autres jeunes arrivistes qui oeuvraient à une "refondation " du parti, tels Vincent Peillon, qui avait fait ses débuts politiques en 1992 au sein du cabinet du président de l'Assemblée Nationale Henri Emmanuelli, ou Gaëtan Gorce, un ancien conseiller de François Mitterrand, qui décida même de quitter le bureau national en signe de désaveu du secrétaire général, François Hollande. A 30 ans, battue à Lyon lors des législatives, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole de Ségolène Royal, monta aussi dans le train de la refondation, comme Delphine Batho, Benoît Hamon, David Assouline et les républicains métissés Malek Boutih ou Razzye Hammadi. Combien d'entre eux se serrent aux côtés de Hollande et lui ajustent le noeud de cravatte?...
A la faveur de la défaite de Ségolène Royal, Manuel Valls monta sur le devant de la scène médiatique. Les claques ont du bon pour Valls qui vient de profiter de celle que le corps électoral vient d'administrer aux municipales à Ayrault. Le député-maire d'Evry voulait faire table rase du passé pour avancer: "Nous sommes au bout d'un cycle : une grande partie des idées de gauche se sont épuisées," clamait-il en 2007. Promettant de rebaptiser le PS et virulent à l'égard de François Hollande, il n'avait qu'une obsession: réaliser "le big bang intellectuel" du PS. Il est aujourd'hui à la tête d'un "gouvernement de combat" où il va devoir passer des paroles aux actes et "faire du Valls", selon le défi que lui a lancé Hollande ! 
Christiane Taubira, députée de Guyane et ancienne candidate du Parti Radical de gauche soutenait Valls à la primaire socialiste. A la mi-juin, pour gravir le mont Beuvray, Arnaud Montebourg était accompagné de 300 de ses fidèles. Parmi eux, un ex-conseiller de Jospin, Aquilino Morelle, et le député Christian Paul, qui, lui, avait néanmoins fait le choix de soutenir Martine Aubry... Ce sont ceux-là qui pétionnnent aujourd'hui contre les ex-"jeunes lions".

Le quotidien affirme que l'ancien ministre de l'Intérieur n'aime pas le poisson, et ne jure que par la viande rouge. Plus problématique encore, Manuel Valls est "allergique", ou, plus probablement, intolérant, au gluten, une protéine que l'on retrouve dans des céréales comme le seigle, l'avoine, l'orge et surtout le blé, prédominant dans notre alimentation. "Il n'aura donc pas droit aux grands traditionnels de la pâtisserie française, tarte citron-meringuée, Paris-Brest ou autre Saint-Honoré", écrit Le Figaro.

La gastronomie française va aussi pâtir de la gauche 

Valls n'a pas appris 
à porter les aliments à la bouche.
Mais s'il ne sait pas lever le coude, 
Chouchou a le petit dogt en l'air...
Arrivé à Matignon en 2009, le chef étoilé Christophe Langrée a, par le passé, expliqué que François Fillon"aimait tout", et que Jean-Marc Ayrault lui avait "fait confiance" dès sa prise de fonction, note le quotidien.

On savait  par Nicole Bricq
 que les cuisines de Matignon étaient jusqu'ici moins "dégueulasses" que celles de l'Élysée.
"J'ai dit à Brigitte (épouse Ayrault) que, franchement, la maison Matignon, y a pas photo. A l'Elysée c'était pas du tout… Non, c'était dégueulasse. Il faut le dire, il faut le dire", avait-elle lâché, sans réaliser la présence de nombreux micros. Un compliment irresponsable à la "maison Matignon" dont Valls a déjà entrepris de détruire la réputation. Prémonitoire du traitement qu'il réserve à la "maison France" ? 
Comme aux syndicalistes de la CFDT à Bercy, à Matignon, Montebourg devra fournir les viennoiseries... 

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