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mercredi 30 avril 2014

Pour le président d'Alstom, Montebourg reprend son rôle du colérique

Après Arcelor et Peugeot, Montebourg refait sa crise avec Alstom

"Nous avons, en liaison avec l’Autorité des marchés financiers, demandé (...) que l’égalité de traitement des offres soit assurée. Nous avons déjà gagné 48 heures depuis dimanche soir. Et bien, nous allons maintenant gagner le temps nécessaire pour que les intérêts industriels de la nation soient préservés".
Mercredi, i-télé confirme les divergences entre Hollande favorable à GE et Montebourg, à Siemens

Montbourg continue dans l'invective: "Nos entreprises ne sont pas des proies"

Comme dans un mauvais film policier, Nono joue le méchant flic et travaille au profit du bon, Hollande ! 
"Le gouvernement n’accepte pas, et d’ailleurs aucun gouvernement de quelconque Etat dans le monde n’accepterait le fait accompli d’être informé un vendredi qu’un de ses fleurons nationaux qui vit de la commande publique (...) soit vendu le dimanche soir", a-t-il encore martelé, après la révélation du projet d’Alstom par la presse la semaine dernière.

Arnaud Montebourg a marqué sa préférence pour une alliance, plutôt qu’une vente à la découpe du groupe industriel, qui fabrique notamment des turbines pour centrales électrique et des éoliennes. "Notre position, et c’est ce que nous avons dit avec le président de la République à l’Elysée, lorsque nous avons reçu les deux dirigeants qui sont intéressés par Alstom, nous leur avons dit "nous préférons nouer des alliances plutôt que de vendre par pièces détachées un fleuron industriel dans l’énergie". 
Le ministre souffle en fait le chaud et le froid. "Nos entreprises ne sont pas des proies, ce sont des entités puissantes, capables d’affronter avec des alliés le monde tel qu’il est", a-t-il assuré, saluant le comportement "largement correct" de General Electric dans ce dossier.

Car GE et Alstom ont vécu une histoire ancienne

Le cinéma de Montebourg n'est pas crédible

Le ministre de l'Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a soutenu que le dossier Alstom n'est "pas plié" et que le gouvernement a "été entendu". Devant l'Assemblée nationaleil s'est prononcé également mercredi, pour "des alliances" et pas "des absorptions". Selon le ministre, "l'intervention du gouvernement aurait permis: 1) l'amélioration des offres de General Electric, 2) la survenance d'une offre dans laquelle il est possible d'ouvrir le choix, 3) la possibilité pour le gouvernement de construire une stratégie industrielle dans laquelle les choix sont ouverts".

Mais la parole de Montebourg est totalement dévaluée
Raffarin: "La France est-elle pilotée ?"
Mardi 29 avril sur RTLJean-Pierre Raffarin a attaqué la stratégie du gouvernement, que ce soit en matière de politique industrielle ou au niveau des réformes budgétaires. "Je suis extrêmement inquiet, ce qui manque à la politique gouvernementale aujourd'hui, c'est le sérieux. Il semble que le socialisme d'aujourd'hui, c'est l'improvisation", a déclaré l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac.

L'affaire n'est pas encore pliée pour l'allemand Siemens
Le groupe français a indiqué qu'il se réserve néanmoins "le droit de répondre à des offres non sollicitées pour la reprise de l'ensemble de ses activités énergie". 
Le 30 avril, Nicolas Doze s'est intéressé au conseil d'administration d'Alstom qui s'est officiellement prononcé pour un examen prioritaire de l'offre de reprise de General Electric pour racheter sa division énergie, sur BFM Business. 
Le 30 avril, Nicolas Doze s'est également penché sur les leçons qu'on peut tirer de l'affaire Alstom.


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