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mardi 29 avril 2014

Plan de stabilité: Fillon n'y croit pas, l'UDI, oui !

Fillon : le plan Valls "ne réussira pas"

"Je ne veux pas être complice d'un plan qui pour l'instant n'est pas réaliste"

Plan de stabilité de Valls-Hollande:
réchauffement de la planète hexagonale
a expliqué François Fillon sur RTL, au sujet du pacte de responsabilité proposé par Manuel Valls. 
"Je ne peux pas soutenir un plan qui repose sur des prévisions de croissance fantaisistes", a encore ajouté l'ancien Premier ministre.  Lien Le Point

Coup de sabot de l'âne
En ce jour de vote sur le pacte de responsabilité et une fois qu'elle a quitté le gouvernement fin mars, l'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot rappelle dans un tweet un passage d'un discours de campagne de François Hollande.

Le pouvoir a tardé à agir
Interrogé sur l'avenir d'Alstom, Jean-Pierre Raffarin a regretté l'absence de stratégie industrielle du gouvernement. "On nous avait annoncé un Airbus de l'énergie. Airbus, c'était une négociation d'État à État. Où est-elle? Je suis favorable à un projet franco-allemand, mais je crains que ça ne soit trop tard", a déploré l'ancien Premier ministre sur RTL.



La gauche hostile 

Les dix députés du Front de gauche voteront contre le programme de stabilité, tandis que parmi les élus d’Outremer membres à leurs côtés du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine) deux voteront pour, et trois ne se sont pas encore prononcés. "Si le gouvernement continue dans cette voie, on risque d’inventer un nouveau courant "la gauche morte", a ironisé le député FDG Nicolas Sansu. "Le virage libéral est acté", regrette-t-il, en dénonçant le "sophisme selon lequel le redressement des comptes publics, c’est la réduction des dépenses publiques et sociales, alors qu’il y a des gisements de recettes, à commencer par 80 milliards d’euros de fraude et d’optimisation fiscales".

Les écologistes radicaux d'EELV voteront contre le programme de stabilité. C'est ce qu'annonce à la presse la co-présidente du groupe Barbara Pompili. Sous l'emprise de C. Duflot et M. Aubry, douze des dix-sept députés membres ou apparentés du groupe s'opposeront au plan d’austérité, les autres se répartissant entre abstentions et vote pour, selon elle.
Un PS éclaté

La contestation du plan d'économies de 50 milliards présenté par le chef du gouvernement le 16 avril se faisait de plus en plus grande il y a dix jours. Des aubryistes à l'aile gauche en passant par des députés plus "modérés", le PS est secoué de toutes parts et des députés PS ont mis au point 3 autres scénarios pour parvenir aux mêmes économies. Le tweet de Cécile Duflot vient confirmer que les tensions persistent.

Mais le patron du groupe socialiste à l'Assemblée nationale,
Pruneau Le Roux, a chanté les louanges de l'exécutif. "Nous avons eu un dialogue avec le gouvernement qui a sérieusement rajeuni la Ve République, qui a remis le Parlement au centre du débat", a estimé sur i-Télé , au sujet de la fronde de certains députés PS sur le pacte de responsabilité.

Plusieurs députés, "une cinquantaine" selon le député PS Jean-Marc Germain, Monsieur Hidalgoassuraient encore lundi qu'ils ne voteraient pas le plan d'économie de 50 Mds d'€.

"Un vote d'alerte, pas de défiance", selon Christian Paul.
(Ou "serrage" !, désolés)
Apparentés au groupe PS, les trois députés chevènementistes ont annoncé qu’ils voteront contre le programme de stabilité. "La motivation décisive de ce vote est notre choix de la souveraineté budgétaire contre toutes les procédures disciplinaires européennes", a déclaré le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Luc Laurent. "La règle des 3% et le contrôle opéré par la Commission sur notre budget sont les symboles d’une Europe disciplinaire qui a vécu: il est du devoir du Premier ministre de s’en affranchir et de faire entendre une autre voix à Bruxelles."

Les abstentionnistes
A la sortie d’une réunion d’une cinquantaine de parlementaires PS, Régis Juanico, député socialiste de la Loire, affirme être prêt à s’abstenir. "On s’abstiendra, il n’y a pas de vote contre", déclare-t-il en exprimant son "doute sur les effets sur l’emploi et de la reprise économique" de ce plan d’économies. Il précise également qu’il attend toujours des "mesures fiscales importantes". Mais les désaccords subsistent. Matthieu Hanotin, député de Seine-Saint-Denis (aile gauche), confirme que l’heure est encore aux atermoiements. "On exprime encore nos désaccords. Je désapprouve un peu moins mais je désapprouve toujours." 

En revanche, pour Thierry Mandon, porte-parole du groupe, "l’abstention, c’est une façon de ne pas dire ce qu’on pense". Selon lui, "on ne peut pas se contenter de regarder passer les trains".

Interrogé sur les sanctions qui pourraient êtres prises à l'encontre de parlementaires qui s'abstiendraient lors de ce vote mardi, Carlos Da Silva a affirmé : "Nous sommes dans un processus de dialogue (...) et pas de coercition". 
Il a redit que ce vote n'était "pas seulement indicatif" mais «engageait» l'ensemble du Parti. Parmi ceux qui ont voté contre figurent des membres de l'aile gauche du courant "Maintenant la gauche", une partie des amis de Benoît Hamon, ministre de l'Education, et les proches de Gérard Filoche. Parmi ceux qui ont voté contre figure selon le PS un seul député, Pascal Cherki (Paris).

Mais des élus du centre (UDI) sauveront le soldat Valls
C'est le centre droit qui donnera à Valls le coup de pouce qui pourrait lui sauver la mise. 
La droite écartelée

François Fillon explique pourquoi il votera contre.
"Il y a un progrès incontestable par rapport à son prédécesseur (Ayrault): il (Manuel Valls) essaie de réparer les erreurs économiques et financières qui ont été commises ces deux dernières années. Evidemment, c’est un peu le crépuscule des promesses socialistes qui ignoraient la dette et la question de la compétitivité", poursuit-il sur France Inter. "Pour autant, et je l’ai dit à Manuel Valls, je ne peux pas soutenir un plan qui est présenté à Bruxelles et qui repose sur des hypothèses totalement fantaisistes".

François Baroin a annoncé  sur BFMTV qu'il ne votera pas .




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