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dimanche 20 avril 2014

François Hollande a déjà démissionné

Le président qui en a marre: et nous, donc !

Alors qu'il faudrait redoubler d'efforts pour relancer l'activité du pays,
François Hollande est plus mou que jamais

"Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, 
ou aucune chance d'être réélu", a lancé Hollande à des salariés de vendredi 18,
peu après la constitution d'un "gouvernement de combat"


Son attitude défaitiste face aux réalités témoigne d'un refus de se battre. 
Avis de gros temps pour l’économie française. La croissance reste un thème de discours, mais reste de plus en plus insaisissable. Une sorte de rupture est apparue depuis l’automne comme si le pays s’acheminait lentement mais sûrement vers un début de récession. Certes, la consommation résiste encore et les grandes entreprises tournées vers l’international et dont la production est largement délocalisée, tirent leur épingle du jeu. Mais pour l’ensemble du tissu économique, la situation est de plus en plus difficile, comme en témoigne l’ampleur des destructions d’emplois depuis le quatrième trimestre de l’an dernier. 100 000 postes de travail ont ainsi disparu en 2012 et le mouvement se poursuit avec des prévisions pessimistes de l’Insee puisque le premier semestre 2013 pourrait enregistrer 75 000 pertes d’emploi supplémentaires, qui pourraient conduire le chômage à dépasser cette année la barre des 11%. Les carnets de commandes restent désespérément plats, tant le pessimisme est grand au sein des entreprises, surtout les petites qui restent l’arme au pied, 7% d’entre elles seulement envisageant de recruter du personnel dans les mois à venir.

François Hollande opère une reculade

au moment où il faudrait redoubler d’efforts en mobilisant les énergies pour relancer l’activité du pays
Il conforte la Commission européenne qui  prévoit aujourd'hui un déficit des finances publiques de 3,7% cette année, loin de l’objectif des 3% sur lequel le gouvernement s’était arcbouté pendant des mois. Au lieu de contester les chiffres de Bruxelles et de crédibiliser sa détermination verbale, le gouvernement en fait sa nouvelle référence. Une attitude défaitiste face aux réalités et qui témoigne d’un refus de se battre pour remonter le courant, alors qu'il ajoute de nouvelles dépenses publiques à celles qui continuent d’apparaître sournoisement, malgré ses appels à des économies sur le dos des Français et des coups de rabots souvent plus médiatiques que réels. 

Après Hollande, le déluge !

Dans cette atmosphère de renoncement, la morosité de la conjoncture pèse sur les rentrées fiscales, qui se révèlent déjà inférieures aux prévisions malgré les nouvelles hausses d’impôts -directs et indirects- annoncées. D’ici la fin de l’année, le manque à gagner pour le budget pourrait se chiffrer à plusieurs dizaines de milliards supplémentaires. De sorte que le déficit global pourrait flirter avec les 4% du PIB. Avec les risques qui ne manqueraient pas de s’ensuivre sur son financement et une hausse inévitable des taux d’intérêt.

"Après moi, le déluge !"
(soit Louis XV, soit Mme Pompadour) 
Les Français ne consentent pas à des sacrifices qu'ils savent inutiles. Pour l’instant, l'Europe est divisée et la France profite de son indulgence patiente mais à bout. Le gouvernement kamikaze de Manuel Valls ne dispose d'aucune marge de manoeuvre et se trouve dans l'incapacité de proposer des remèdes efficaces. 
Pour conserver un niveau correct de popularité et préserver ses chances en 2017, Valls repoussera les réformes structurelles indispensables aux calendes grecques, car le découragement de la population et le laxisme de la majorité présidentielleambiant encouragent tous les groupes de pression, associations , réseaux et groupements d'intérêts qui profitent d’avantages particuliers, à durcir leurs positions pour maintenir le statu quo actuel. 
Et, face à une majorité qui se rebiffe,  ce n’est pas la menace de gouverner par ordonnance, au demeurant tout de suite désamorcée, qui permettra à un président dévalorisé dans l'opinion, au vu de sa chute dans les sondages, de s’attaquer au bunker si protégé de la dépense publique.

1 commentaire:

  1. Grenouilleavril 20, 2014

    Un point de vue un peu différent et très complémentaire sur BdVoltaire:
    http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/hollande-petites-manoeuvres-grosses-ficelles,57232
    L'analyse vaut le coup de la lecture et réflexion...

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