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dimanche 9 mars 2014

Les "affaires" visant l'image de Sarkozy n'ont pas l'impact recherché sur les Français

La presse gouvernementale a desservi le pouvoir dans ses accusations de Sarkozy  

C'est l'ensemble du monde médiatico-polique qui souffre des moeurs actuelles
La république du soupçon
Moins d'un Français sur deux pense que les soupçons de trafic d'influence ou les enregistrements clandestins de conversations ont nui à l'image de l'ancien chef de l'Etat, selon un sondage IFOP réalisé pour le JDD. Et c'est avant les révélations des écoutes téléphoniques de la Justice violant le secret professionnel des avocats...

48% des 970 personnes interrogées ont indiqué que ces affaires n'ont pas eu un impact négatif pour Nicolas Sarkozy, contre seulement 44% ont estimé qu'elles avaient eu un impact, tandis que les 8% restants s'attendaient même à un impact positif.

57% des répondants s'attendent à un impact négatif pour les manipulateurs, contre 38% pour qui il n'y aura pas d'impact défini.

Les chiffres accablent l'ensemble du personnel politique français

Lorsqu'il s'agit de personnalités de droite, les jugements s'équilibrent: 45% observent un impact négatif, 46% aucun. Bizarrement, 5% des personnes interrogées s'attendent à un impact "plutôt positif" pour l'image de l'ensemble de la classe politique, 9% pour celle des personnalités de droite et 8% pour Nicolas Sarkozy.

Ce sont les sympathisants de gauche qui sont relativement plus nombreux à s'attendre à un impact "plutôt négatif": 61% pour le personnel politique français, 57% pour les personnalités de droite et 55% pour Nicolas Sarkozy. Chez les sympathisants de l'UMP, les chiffres respectifs sont de 51%, 22% et 20%, et chez ceux du Front national, de 54%, 40% et 40%.

L'affaire Cahuzac avait davantage marqué les esprits: le ministre du Budget de Hollande était en effet acteur et non pas victime!
70% des personnes interrogées en avril 2013 lui avaient attribué un impact plutôt négatif pour l'ensemble du personnel politique, contre 57% adoptant la même opinion à la suite des intox récentes.

Une très grande majorité des Français (87%) estime que ces affaires risquent de modifier leur vote aux municipales

13% pensent que les moeurs politiques actuelles vont peser sur les scrutins. Cette stabilité est la plus forte chez les sympathisants de l'UMP (94%), un peu plus réduite dans les milieux de gauche (85%) et s'établit à 80% parmi les sympathisants du FN.

Sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, échantillon de 970 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé par téléphone du 7 au 8 mars 2014.

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