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samedi 4 janvier 2014

Ecotaxe: les Bonnets rouges reprennent la lutte dimanche 5

La gauche gouvernementale exacerbe les luttes sociales et le régionalisme bretons

"Tout mettre en oeuvre pour que ne soit pas adopté ni signé" le pacte d'avenir présenté par le gouvernement
 
ont demandé lundi les Bonnets rouges aux membres du Ceser de Bretagne. Ils refusent en effet un "pacte griffonné dans l'urgence par des cabinets parisiens", soi-disant pour soutenir l'économie bretonne.

L'Etat socialiste centralisateur fédère contre lui les revendications des Bonnets rouges en colère contre le matraquage fiscal et les manifestations régionalistes contre les plans sociaux en Bretagne.

La mobilisation contre l'écotaxe repart. 
Le collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", à l'origine du mouvement des Bonnets rouges, va mobiliser ses troupes ce dimanche 5 janvier sur les ponts bretons pour dire non à l'écotaxe, une opération symbolique après les deux manifestations géantes de novembre. 

Dimanche, de 13h00 à 17h00, les Bonnets rouges serront sur les ponts à quatre-voies des quatre départements bretons et de la Loire-Atlantique. Il s'agira d'une première action organisée à l'initiative des nouveaux comités locaux de Bonnets rouges, qui vont assurer l'organisation de la manifestation dans leurs périmètres géographiques. 

Les rassemblements de dimanche resteront symboliques.
Les organisateurs n'ont pas prévu de perturber la circulation. L'opération a été baptisée "Chacun son pont" et vise à exiger le maintien de la gratuité des routes en Bretagne, mise en péril selon le collectif par l'écotaxe, une taxe poids lourds que le gouvernement, sous la pression, a reportée sine die, mais n'a pas supprimée.

De nouveaux comités locaux
Drapeau breton flottant au-dessus de la foule des Bonnets rouges:
manifestation de Quimper, Finistère, le 2 novembre 2013
Selon une source proche des autorités,les manifestants devraient en effet occuper les ponts des principaux axes routiers bretons, à raison de 5 à 10 personnes par site. Ils devraient aussi porter leurs bonnets rouges et déployer, comme à chacune de leurs manifestations, des Gwenn ha du (drapeau breton noir et blanc), ainsi que des banderoles anti-écotaxe. 

Après deux grands rassemblements en Bretagne de novembre, de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Quimper (13.000 à 30.000 selon les sources), puis à Carhaix (17.000 à 40.000 personnes), dans le Finistère, où gronde le plus fort la colère contre l'écotaxe, la nouvelle action vise à pérenniser la mobilisation du mouvement. 
A Quimper, 15.000 à 30.000 artisans, ouvriers, agriculteurs bretons avaient poussé un premier cri de colère, craignant pour leur avenir, comme le montrent les témoignages relayés par Francetv info. Car au-delà de l'industrie agroalimentaire en grande difficulté, avec la fermeture de Gad, Doux et Tilly-Sabco à venir, c'est tout un territoire qui risque d'être mis à genoux. D'après Marc Hébert, secrétaire général de FO dans le Finistère "toute l'économie locale va souffrir des fermetures d'usines", ce qui expliquerait la présence à la fois de patrons, comme Daniel Sauvaget, de Tilly-Sabco, mais aussi d'ouvriers, de militants de gauche comme de droite, voire d'extrême-droite et d'extrême-gauche à la manifestation de Quimper.
Nouvel incendie de portique écotaxe, sur RN 176
vers Pontorson 
dans la Manche, le samedi 28 décembre 2013 
Cette fois-ci, l'initiative vient de la "base"
L'un des porte-parole du mouvement, Christian Troadec, avait annoncé la création de ces comités fin novembre à l'issue de la dernière manifestation à Carhaix, ville dont il est le maire gauchiste

Il attendait dans un premier temps une centaine de comités avec l'objectif d'en avoir à terme 200.
"Il y a aujourd'hui une quarantaine de comités locaux dans les cinq départements de la Bretagne historique", incluant la Loire-Atlantique, a précisé Christian Troadec. 
Les responsables de ces comités se retrouveront le 11 janvier à Pontivy (Morbihan), après une réunion le 7 janvier de la vingtaine de membres du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne". 

Le mouvement des Bonnets rouges a rejeté le "Pacte d'avenir de la Bretagne" signé le 13 décembre à Rennes par le Premier Sinistre, le sombre Ayrault de Nantes. 
Mais apporté tout fait de Paris, sans concertation, le document, destiné à donner un nouvel élan à la région, est un "écran de fumée", affirment les intéressés.

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