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dimanche 15 décembre 2013

Mythe socialiste du héros Hollande en Centrafrique

Frayeur à Bangui: François Hollande a peut-être échappé au pire   

Lors de son escale expresse en Centrafrique
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au retour de l’hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud, il est 19h15 mardi quand le Falcon 7X de Hollande se pose sur le tarmac de l’aéroport M’Poko, dans la capitale centrafricaine. Le chef de guerre est accueilli par l'état-major des armées françaises. Cinq jours après le début officiel de leur intervention en Centrafrique, les troupes font désormais face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils, lourds de menaces pour la suite des événements.

L'opération Neptune de Hollande en Centrafrique, décembre 2013L’Elysée avait annoncé cet épisode africain, mais le service de communication a encore frappé fort et la presse en a fait une étape surprise "à haut risque, calée dimanche dans le plus grand secret, sécurité oblige."  Dans leur désir de louanger et face aux critiques d'amateurisme, les petits rédacteurs en treillis ne résistent pas au plaisir de suggérer que rien n'est pour autant improvisé: le chef d’état-major particulier du président, le général Benoît Puga, qui a servi en Centrafrique, a tout préparé avec les militaires français sur place pour sécuriser la zone car, insiste-t-on, les hommes du président savent la situation chaotique… 
En termes de sacrifice, Hollande arrive pourtant troisième, puisque dans la nuit précédant la visite, deux soldats français de 22 et 23 ans sont morts dans une embuscade, sans doute tendue par les Séléka, des rebelles musulmans. "Et ça tirait encore autour de l’aéroport quand l’avion s’est posé", assure une source anonyme, mais "en haut lieu". C'est bien la peine que Hollande se décarcasse pour les musulmans de France, si c'est pour laisser sa carcasse aux mains des islamistes d'Afrique.

Hollande met son entourage en péril. Dans l’appareil qui compte une quinzaine de sièges, François Hollande, Laurent Fabius, Valérie Trierweiler, Benoît Puga, la Madame Afrique de l’Elysée, Hélène Le Gal, une conseillère com, un photographe et, côté "bodyguards", la chef du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) Sophie Hatt, ainsi qu’un officier qu’on appelle le Siège, chargé de porter la valise de protection en kevlar. Sur neuf personnes exposées en temps de guerre, quatre femmes. 

Deux 4 x 4 et cinq pick-ups surgissent dans la nuit

Le président français devise dans le pavillon présidentiel de la base militaire qui jouxte l’aéroport depuis une quinzaine de minutes avec Michel Djotodia, président de transition imposé par les Séléka, ces miliciens musulmans qui ont chassé le président Bozizé en mars
En République centrafricaine, la population est à 80 % chrétienne, mais, en dissolvant la Seleka, Djotodia a renforcé l'opposition musulmane minoritaire et les rebelles se livrent depuis à de nombreuses exactions contre la population chrétienne, notamment en octobre 2013. 
Les interlocuteurs musulmans du président laïc se plient de très mauvaise grâce à l’opération Sangaris de désarmement engagée par  la triade Hollande-Fabius-Le Drian à Bangui, il y a moins d'une semaine. "Djotodia était en panique de rencontrer Hollande. Il avait peur qu’il lui demande de dégager", raconte-t-on anonymement à Paris. Les mêmes assurent aussi que la "gauche molle" se montre inflexible sur l’organisation d’élections d’ici un an, mais fait savoir à son "homologue" qu’il lui accordera de rester en fonction d’ici là. L'ingérence de la force coloniale est  patente. Gérard Araud, ambassadeur de la France aux États-Unis, assurait Hollande en novembre que la situation en Centrafrique n'est pas la même qu'au Mali. "Nous n'avons pas à faire à des groupes terroristes armés, nous avons en face de nous, disons-le, des petits voyous qui profitent de l'effondrement de l'État, qui pillent, tuent et violent mais ne se battent pas vraiment." Et de conclure, "l'opération sera certainement plus facile qu'au Mali." Hollande, qui comptait quant à lui sur le déploiement d’une force africaine dans le pays, accumule les blâmes de la communauté européenne: certains états promettent de réfléchir à l'envoi de matériel, mais tous refusent de sacrifier des vies humaines en Centrafrique.

Dans ce contexte, les hommes de Djotodia ont-ils alors tenté une manœuvre d’intimidation? 
A en croire l'Elysée, les terroristes auraient dû logiquement ignorer le passage de Hollande à Bangui. 
Mais à peine le Falcon 7X est-il stationné sur le tarmac que, soudain, deux 4 x 4 et cinq pick-up font irruption dans la nuit. Ils se postent en face de l’avion présidentiel. "Ça a été la panique du côté des forces spéciales qui protègent l’appareil", témoigne une source locale en décrivant la scène. A bord de chaque véhicule, "une dizaine d’hommes en uniforme, armés jusqu’aux dents." 

Il apparaît vite que les narrateurs sont de fabulateurs.
 
Les pseudo-témoins de l'Elysée précisent que les terribles Séléka (de petits voyous) sortent des pick-ups, kalachnikovs à la main. Personne n’est mis en joue, mais la situation reste très critique. A ce moment du récit, nous conseillons aux femmes et aux enfants de passer au chapître suivant du roman de l'Elysée.  Car Hollande n’est qu’à quelques dizaines de mètres des canons de leurs mitrailleuses. Et dans l’un des véhicules, un jerrican fait craindre le pire aux militaires français… Un général soudanais de la Séléka sort d’un des véhicules et discute avec eux, puis finit par ordonner à ses acolytes de remonter à bord des pick-ups et de quitter les lieux. 

Sécurisé par les troupes française, "cet aéroport  est une vraie passoire…"  
Plus de peur que de mal, certes. Au final, la scène n'aura duré que cinq minutes. Mais malgré le couvre-feu et l’interdiction de sortir armé, les Séléka sont parvenus à s’approcher dangereusement du chef de l’Etat, à deux pas d’un camp militaire français ! "On a eu chaud, raconte un témoin de la scène. On ne sait pas comment ils ont fait pour arriver là. Cet aéroport est une vraie passoire…" "Ça a été très, très tendu", ajoute-t-on à l’Elysée. De fait, seuls des barbelés séparent le début de la piste d’atterrissage du campement de fortune des réfugiés, où sont massées 40.000 personnes. 
Sur le tarmac de Bangui, Hollande est donc peut-être passé à côté d’un drame, conclut cette presse jobarde… "mais n’y a vu que du feu", note-t-elle, au comble de la sottise.  Lorsqu’il quitte le pavillon présidentiel, les Séléka ont déjà rebroussé chemin, s’évanouissant dans le noir de la nuit profonde.
Restent les réfugiés, qui sont bien gardés...

Fabius n'a "pas entendu parler de ça"
Interrogé ce dimanche au Grand-Rendez-Vous Europe1/Le Monde/iTélé sur cet incident, Laurent Fabius nie en bloc, déclarant qu'il était "dans cet avion présidentiel. Nous [avec François Hollande] avons passé une partie de la nuit à Bangui et je n'ai absolument pas entendu parler de ça." Quand il a été demandé au ministre des Affaires étrangères si le président de la République en avait eu connaissance, il a simplement répondu : "Nous étions ensemble." Il est vrai que l'un comme l'autre est sujet à la narcolepsie, ou maladie de Gélineau", un trouble chronique du sommeil caractérisée par un temps de sommeil excessif durant lequel un individu, même "normal", ressent une extrême fatigue et peut s'endormir involontairement à un moment inapproprié, comme au travail ou sur un champ de bataille ...

VOIR et ENTENDRE Hollande à Bangui défendre l'ingérence française:






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