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mercredi 30 octobre 2013

"La question du maintien d'EELV au gouvernement se pose" à C. Duflot

Les ministres Verts anticipent-ils un remaniement ?

La présence des écologistes dans l'équipe de Jean-Marc Ayrault peut susciter un questionnement "légitime
"
Duflot en impose à Hollande:
le noeud coulant
prêt pour aller se pendre ?
a admis la ministre du Logement de Hollande.

Cécile Duflot a toutefois défendu mercredi l'action et le maintien des écologistes au gouvernement. S
uggérant que la décision ne lui appartient pas, elle a reconnu pour la première fois que la question de leur présence "se pose". "Bien sûr, oui, il est légitime qu'elle se pose, mais la question essentielle, c'est celle de l'action", a estimé la ministre, interrogée au micro d'Europe 1 sur un éventuel départ du gouvernement.

Contradictions entre les positions de Jean-Vincent Placé, le chef de file d'EELV au Sénat, et le discours des ministres écologistes
Duflot a balayé les critiques d'un revers de la main. "C'est quand même ceux qui ont le moins envie de voir des écologistes au gouvernement qui donnent sens à cet argument, a-t-elle polémiqué en guise de réponse. "Je considère donc que visiblement la présence des écologistes au gouvernement n'est pas inutile et dérange certains. Et ça ne me gêne pas de déranger certains", a commenté la ministre, esquivant le fond du problème. Est-ce à dire que la présence des altermondialiste serait utile parce qu'elle dérange ?

"Les moyens d'actions, pas simplement d'expression"

Avant la suspension de l'écotaxe par Jean-Marc Ayrault mardi, Jean-Vincent Placé avait estimé que si le gouvernement cédait, il ne faudrait "pas qu'il s'étonne qu'il n'ait plus d'autorité sur rien". Sans enthousiasme, Cécile Duflot a, quant à elle, défendu la "bonne décision" du gouvernement. "Le Premier ministre l'a dit très clairement, ce n'est pas un abandon", s'est-elle contenté de citer. 

"Quand la situation est très tendue, il ne s'agit pas de mettre de l'huile sur le feu"
,  a opposé 
Duflot à Placé. "La fiscalité écologique est pertinente quand elle permet de faire évoluer les pratiques. Ce ne doit pas être quelque chose de punitif et supplémentaire", a osé la ministre, faisant amende honorable. 

S'accrocher jusqu'aux municipales

En attendant les bilans
La stratège a mis en avant l'action des écologistes dans plusieurs grands dossiers en cours, comme la rénovation thermique, la contribution climat-énergie ou l'encadrement des loyers.
Cécile Duflot a rappelé le "rendez-vous essentiel de la transition énergétique" et l'objectif fixé par François Hollande de réduire la consommation d'énergie en France de moitié à l'horizon 2050. "Cet objectif, il est extrêmement important et il faut le traduire dans les actes", a martelé la ministre qui a conclu : "J'ai été pendant 10 ans à la direction d'un parti écologique. Je ne le suis plus et je préfère avoir les moyens d'action que simplement les moyens d'expression."

La
rénovation thermique  ? Elle n'a pas encore été votée au Sénat
et se résume au vote d'une baisse de la TVA à 5,5% - au lieu des 10% prévus - que seuls les députés viennent tout juste de prendre, le  18 octobre dernier
La mesure devrait coûter un demi-milliard d'euros. Tandis que le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, évoquait un "effet de levier de 10 milliards" de travaux, Hervé Mariton (UMP) estima que "la consolation apportée aux Verts est un plat de lentilles" car la mesure ne financera, selon ses calculs, que l'isolation et la rénovation thermique de 25.000 logements.

La contribution climat-énergie (CCE) ? Il ne s'agit que de la taxe carbone conspuée mais revisitée laquelle devrait monter en puissance  d'ici 2016 pour financer une diminution du coût du travail"C'est une montée en puissance rapide, juste après les municipales pour combler les déficits", a dénoncé l'UMP Jean-François Lamour. 
Elle prévoit d'augmenter progressivement les taxes intérieures sur la consommation des produits énergétiques polluants, les TIC, en fonction de leurs émissions de CO2. Selon un rapporteur au Budget Christian Eckert (PS) peu enclin à surévaluer le coût pour les ménages, la CCE devrait représenter en 2015 une augmentation d'environ 2,9 centimes par litre pour le gazole. "Pour la première fois, nous allons avoir une composante carbone dans notre fiscalité. C'est une avancée", s'est félicité l'écologiste Denis Baupin. Certains députés auraient toutefois préféré que l'affectation du produit aille davantage aux ménages
Enfin, dans le cadre de la lutte pour la qualité de l'air, le Budget 2014 prévoit d'étendre à sept nouvelles substances la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) dite "air", qui frappe les  rejets dans l'atmosphère de certaines substances nocives. Il s'agit du plomb, du zinc, du chrome, du cuivre, du nickel, du cadmium et du vanadium, avec des taux qui iront de 5 à 500 euros par kilogramme rejeté.
La question de savoir si "l'impôt peut sauver la planète" a été relancée par Duflot soi-même qui vient de réaffirmer parallèlement que "la fiscalité écologique (...) ne doit pas être quelque chose de punitif et supplémentaire"... Suit qui peut !

L'encadrement des loyers ? Outre que cet encadrement ne crée pas de nouveaux logements et serait même plutôt un frein à la construction, il est jugé inefficace. 
Les sénateurs l'ont voté sans avoir pu prendre connaissance d'une étude commandée par le sombre Ayrault publiéejour de la publication cette étude mais publiée le jeudi 24 octobre, alors que les sénateurs étaient en train de voter... Cette étude du Conseil d'analyse économique bat en effet en brèche le projet de loi voté au Sénat. Il souligne surtout  l'inutile dépense d'énergie et de moyens mise en oeuvre par le gouvernement pour faire croire à une consultation d'experts et à une quelconque concertation républicaine. 
Ainsi les sénateurs ont-ils docilement approuvé  les mesures phares de la loi Duflot avec lesquelles cette étude sur "la politique du logement locatif" est en totale contradiction. Les nouveaux parlementaires sont-ils des margoulins, à l'instar du locataire de l'Elysée ?

Au final, le bilan carbone de l'activité des ministres au gouvernement est négatif, voire nocif, si ce n'est toxique.
Qu'ils cessent de polluer la vie politique !

1 commentaire:

  1. http://lesmoutonsenrages.fr/2013/10/20/karen-hudes-lanceuse-dalerte-de-la-banque-mondiale-revele-comment-lelite-mondiale-dirige-le-monde/

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