POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 20 septembre 2013

Les "ringards" du Sénat se rebellent contre Lebranchu, Valls et Public Sénat

Les papys bravent la répression et chahutent Valls

Vives tensions autour de la création d'une métropole marseillaise
Les élus à majorité socialistes qui refusent de mutualiser leurs ressources sont presque tous opposés à la loi, à l'exception du sénateur-maire Jean-Claude Gaudin: 109 contre 119 d’entre eux, sont opposés à cette réforme.
C’est dans ce contexte que Roland Povinelli, 72 ans, sénateur PS des Bouches-du-Rhône (Allauch), qui a  sans doute confondu l'hémicycle avec le virage Nord du Vélodrome, prévient dans les couloirs du Sénat qu'il "va mettre le feu" pendant la discussion sur le projet.
Quelques instants plus tard, la foire d'empoigne continue. La sénatrice PS et candidate aux primaires municipales Samia Ghali et la ministre Marylise Lebranchu s'opposent vivement entre deux portes du Sénat. 

Les sénateurs socialistes ont le style
Samia Ghali et Marylise Lebranchu s'invectivent 
Alors que les sénateurs lui reprochent de ne pas avoir été reçus à Matignon, la ministre de la Décentralisation profite d'une pause pendant la séance plénière pour chercher un terrain d'entente avec les sénateurs socialistes des Bouches-du-Rhône opposés à son projet de métropole. 
La chaîne Public Sénat montre les élues à la sortie d'une réunion improvisée dans une salle du groupe socialiste, réunion apparemment sans issue. "Tais-toi un peu, OK", finit alors par aboyer Lebranchu. "Parle-moi autrement, attend, ministre ou pas j’en ai rien à foutre moi", réplique Ghali, élue des quartiers nord, là où l'élue PS Sylvie Andrieux détournait l'argent de PACA et où les dealers s'entre-tuent.

La violence des propos appelle des ZSP
, des territoires géographiques souffrant plus que d'autres d'une insécurité quotidienne et d'une délinquance enracinée.

La vidéo ressort, alors que la primaire socialiste oppose six candidats: l'objectif est-il de nuire à Samia Ghali pour servir les intérêts de la ministre, Marie-Arlette Carlotti ?

Les sénateurs  et sa région marseillaises sont restés des révolutionnaires

Les élus des Bouches-du-Rhône ont donc manifesté leur opposition devant le Sénat
, comme Samia Ghali, candidate aux primaires pour les municipales 2014 à Marseille, Sophie Joissans et Bruno Gilles, UMP, alors Jean-Noël Guérini était absent, mais solidaire du mouvement.

Dans l'après-midi, Jean-Claude Gaudin a rappelé à la tribune du Sénat que,
pour Marseille Provence 2013, l’ensemble des communes de la métropole participaient à l’événement. "Allez, un peu d’espoir, un peu de confiance!", a-t-il exhorté dans l’hémicycle quasiment vide. 
La sagesse du grand âge? "Merci monsieur le président pour ces dix minutes marseillaises", lâche alors le président de séance, avant de laisser la place au Lyonnais et pour le coup plus discret Gérard Colomb.

En septembre, Valls se fait à son tour maltraiter au Sénat

Ministre métrosexuel
à la calvitie galopante masquée
Le moins que l’on puisse dire est que le Sénat n’a pas déroulé le tapis rouge à Manuel Valls, venu défendre le non-cumul des mandats. Ceux qui, au sein même du groupe PS, refusent le texte avaient déserté les rangs, laissant l’hémicycle à la droite.
Manuel Valls a été chahuté au Palais du Luxembourg le 18 septembre par des sénateurs de la majorité présidentielle comme de l’opposition farouchement contre ce projet de loi. Dans la nuit, par 211 voix pour et 83 contre, ils ont d’ailleurs voté 3 amendements qui laissent  expressément, aux sénateurs la possibilité d'exercer, en plus de leur mandat de parlementaire, un mandat exécutif local: maire, président ou vice-président de Conseil général ou de Conseil régional.pour leur permettre de conserver un mandat local et le contact avec la réalité.
Le Sénat a voté en faveur du non-cumul des mandats pour les députés, mais pas pour les sénateurs eux-mêmes !
25 sénateurs socialistes et alliés ont voté  ces amendements, conformément à la position de leur président François Rebsamen qui a toujours défendu une spécificité du mandat de sénateur, et 51 pour, suivant l'avis du gouvernement.
VOIR et ENTENDRE l'analyse par Eric Zemmour  du risque que le non-cumul fait peser sur la réprésentation démocratique:

Public Sénat au coeur de la tourmente
Un bandeau insolent, apparu sur les écrans de Public Sénat, a fait bondir plusieurs sénateurs de leurs fauteuils. "Des ringards à l'offensive" a en effet été diffusé mercredi durant le journal de 22 heures. "Nous pouvons demander à une chaîne que nous finançons qu'elle nous respecte", a lancé, indigné, le sénateur radical de gauche François Fortassin (RDSE), tandis que l'UMP François-Noël Buffet, et d'autres de ses collègues demandaient au président du Sénat, Jean-Pierre Bel (PS), d'envoyer à Public Sénat un "droit de réponse".

Faut-il déclarer le Sénat Zone de Sécurité Prioritaire?
Les caméras de Public Sénat ont saisi sur le vif des échanges musclés entre Marylise Lebranchu, la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, et des sénateurs de PACA avec lesquels, jeudi 30 mai, elle devait se pencher sur le premier volet de l’acte III de la décentralisation, qui concerne la création d’un échelon métropolitain.

"Il n'y a jamais eu d'intention maligne" prétend le patron de Public Sénat
A l'inverse, le socialiste David Assouline, défendant "la liberté de la presse" rappelait que "Public Sénat n'est pas l'organe officiel du Sénat". "Laissons donc les opinions s'exprimer !", s'est-il exclamé.

Face au tollé, le président de la chaîne, Gilles Leclerc a été contraint de s'expliquer à l'antenne, chose "rare", a-t-il précisé. "Un titre en effet a été mal compris, ici dans cette maison, je le comprends", a-t-il reconnu, tout en soulignant que ce titre «entre guillemets» émanait "d'un propos rapporté par un sénateur il y a quelques jours» et qu' "il n'y a jamais eu d'intention maligne". "La chaîne n'a jamais manqué de respect vis-à-vis du Sénat", a-t-il assuré.

La violence des propos appelle des ZSP
, des territoires géographiques souffrant plus que d'autres d'une insécurité quotidienne et d'une délinquance enracinée.

Puisque la contestation des élus s'étend de Marseille à Paris, pourquoi  un "pacte national" pour le Sénat, comme à  Marseille?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):