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samedi 22 juin 2013

Mariage homo :Le Monde ne s'intéresse à Nicolas que pour relayer un appel au calme

Mariage gay : les parents du prisonnier politique de Hollande recherchent un apaisement
 Le rassemblement de la Manif pour tous devant les locaux de M6 
qui a exacerbé la colère du "président des bisous", le 16 juin 
Le cas de l'emprisonnement de Nicolas continue d'indigner 


"Condamné à
quatre mois de prison dont deux avec sursis", selon la présentation biaisée du journal socialiste Le Monde. Le jeune étudiant bénéficie d'un traitement de faveur de l'ensemble de la gauche démocratique car, à la vérité, à 23 ans, Nicolas Bernard-Buss, militant anti-mariage homosexuel, a écopé de deux mois FERME  pour ...rébellion -refus  de prélèvement de son ADN 
(comme le démonteur de MacDo et faucheur d’OGM, José Bové: lien, ou Xavier Mathieu, cégétiste de Conti: lien) qui refusèrent impunément d'être fichés) et fourniture d'une identité imaginaire, et d'une amende de 1 000 euros

Le tout assorti d'un mandat de dépôt, signifiant l'incarcération à la prison de Fleury-Mérogis directement à la sortie du tribunal, mercredi 19 juin.


Le Monde admet que la peine est "sévère" mais limite la "colère au sein de La Manif pour tous". Ce qui est peu dire car elle s'est étendue bien au-delà. Les réseaux sociaux en ont fait un martyr, tandis que Le Monde circonscrit l'émotion à "certains militants anti-mariage gay", niant l'impact de l' "injustice politique" dont est victime le pacifique jeune homme, brutalement passé du statut de "Veilleur pour la famille" à "prisonnier politique" par la volonté d'un juge zélé.

Vendredi, les parents de Nicolas ont cherché à apaiser les tensions



Quoi que puisse écrire Le Monde,  une lettre ouverte publiée sur le site de La Croix aura été nécessaire. "Touchés par la sanction judiciaire disproportionnée qui touche notre fils", nous sommes émus et touchés par l’ampleur du soutien qui lui y est manifesté."

Ils demandent néanmoins à ses soutiens, comme aux forces de l'ordre, de "ne pas céder à la violence".

"Nous respectons ses convictions, tout comme il nous paraît indispensable que d'autres convictions puissent s'exprimer sur ce sujet.
Ne faites pas de lui un héros, encore moins un martyr ! Il ne mérite ni tant d'honneur ni, pour d'autres, tant de haine."

Il faut aussi lire entre les lignes que Le Monde ne rapporte précisément pas. "L’enjeu essentiel, celui qui doit tous nous mobiliser, est celui de la bonne santé de notre démocratie."  


Le Monde respecte-il la chronologie des événements ?

"Un appel au calme qui n'a pas empêché un peu plus de 200 personnes, partisans de La Manif pour tous, de se mobiliser, vendredi à Bordeaux," raconte, tendancieux, le journal réputé ...neutre ! La mise en accusation est claire, mais le respect de la chronologie ne l'est pas tout autant. Le Monde n'a visiblement pas pris à son compte l'exhortation des parents de Nicolas: "Il est temps de chercher des issues constructives."

Son compte-rendu entretient les tensions
Réunis sur le parvis des Droits de l'homme au pied du palais de justice, les manifestants ont dénoncé la "répression policière et à présent judiciaire" visant, selon eux, les opposants au mariage homosexuel, et que le coordinateur Sud-Ouest de La Manif pour Tous, Raphaël de Bourayne, a assimilé à "une volonté de museler" le mouvement.


Des slogans en défense du condamné, et hostiles au gouvernement font état d'un profond malaise politique

"Les opposants au mariage pour tous ont trouvé leur "martyr", écrit Le Monde. Le pouvoir socialo-écolo le leur a fourni. Derrière une banderole "Nicolas en prison, liberté bafouée", agitant des drapeaux de La Manif pour tous, les manifestants de tous âges, "parmi lesquels des enfants", ont scandé  : "Prison pour la racaille, pas pour Nicolas !" "Libérez Nicolas, enfermez Taubira !" "Socialistes, dictature !" Le rassemblement s'est néanmoins dispersé dans le calme au bout d'une heure, vers 19 h 45. Aucune provocation policière n'est venue troubler le rassemblement.


Deux avocats sympathisants de La Manif pour tous ont également annoncé la prochaine
mise en place à Bordeaux, comme dans d'autres villes, comme Paris, d'un collectif d'avocats pour défendre ou conseiller des opposants à la loi Taubira qui pourraient être interpellés, poursuivis ou incarcérés, ainsi que pour fournir "un conseil ou un encadrement juridique" aux prochaines actions ou manifestations du mouvement.
"Pour être respectée, la justice doit être respectable", a déclaré au rassemblement l'un deux, Thierry Bouclier, jugeant "pas normal qu'un jeune homme de 23 ans soit condamné pour des motifs politiques".

Une tribune exigeant "la libération immédiate de Nicolas" a également été publiée, vendredi, "en attendant que la justice puisse réétudier son dossier".


Le Monde fait de l'obstruction au passage de l'information,
PaSiDupes informe ses lecteurs:

Lien "Libérons Nicolas" pétition :


"La place de Nicolas, parfaitement inséré dans la société et membre du mouvement pacifique des 'Veilleurs', n'est évidemment pas en prison"
Le Monde dresse sa liste noire des signataires de cet appel, qui compte des figures politiques de droite - au cas où ses lecteurs aurait pu penser que les démocrates étaient de gauche - telles que Charles Beigbeder, secrétaire national de l'UMP, Jean-François Lebel, maire UMP du 1er arrondissement, Pierre Albertini, ancien maire UDF de Rouen Philippe de Villiers, fondateur du Mouvement pour la France ou encore Charles Millon, fondateur de la Droite libérale-chrétienne. Mais ils ont fait leur marché, occultéant Christine Boutin, ancien ministre, Général Bruno Dary, général de corps d'Armée, ou Chantal Delsol, philosophe, membre de l’Institut.

Outre une pétition "Pour la libération de Nicolas", le magazine Valeurs actuelles a également lancé un "Observatoire de la droitophobie" sur son site jeudi, appelant les internautes de droite à rapporter "des propos lus ou entendus et des attitudes vues" les discriminant. 


Parce que la République apaisée de François Hollande inquiète des citoyens pour leur appartenance politique ou philosophique : #droitophobie
— Édouard Josse (@edjosse) June 20, 2013

Une initiative largement raillée sur les réseaux sociaux, selon Le Monde, notamment sur Twitterle hashtag #droitophobie a fait une apparition remarquée.
Le quotidien du soir socialiste approuve-t-il tout, sans nuances ?

Comme aussi ce tweet de Bruno Roger-Petit, illustre journaliste prolifique  et verbeux, mais creux, partisan et illettré de LePost recueilli par le HuffPost d'Anne Sinclair...
Et de surcroît anti-catho et anti-blanc en liberté ! 




Clairement, le mouvement d'indignation est plus profond que ne veut bien l'admettre Le Monde.

Exemple talentueux de droitophobie imaginaire ? 




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