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dimanche 28 avril 2013

Le Qatar se défend de coloniser la France

Le Qatar assure investir en France sans arrière-pensée politique

Création d'un fonds d'investissement franco-qatari auprès de la Caisse des dépôts.


Comment apaiser les banlieues à coups de petrodollars qatari

Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani, a affirmé lundi que son pays n’a  aucune arrière-pensée politique en réalisant des investissements en France. "Le Qatar n’a pas de grande ambition politique (...) et quand il investit en France, c’est sans dessein politique", a affirmé cheikh Hamad interrogé lors d’une conférence de presse à Doha avec son homologue libanais Najib Miqati.

"Nous ne cherchons qu'à investir et nous ne faisons rien sans coordination avec la partie française", a encore assuré le responsable du Qatar, disant que son pays avait mis en place pour cela un "fonds d’investissement public".

L’ambassadeur du Qatar à Paris, Mohamed Jaham Al-Kuwari, a estimé qu’il serait "dommage" que des "calculs partisans" sapent les perspectives d'échanges entre la France et le Qatar, dans une tribune mercredi au quotidien le Monde.

"Il serait dommage que des calculs partisans privent ces nations d’une telle occasion d'échanges dont les perspectives s’annoncent aussi fructueuses dans l’avenir pour les deux pays", a écrit l’ambassadeur revenant sur la polémique déclenchée en France par les projets d’investissements de son pays. 
Des élus qui ont convaincu le Qatar de payer pour les banlieues
Conseiller municipal UMP de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le président de l’Aneld, Kamel Hamza, la quarantaine,  faisait passer l’Aneld pour une formation de droite, mais c'était du temps de la droite. Aujourd'hui, l'élu Verts (EELV) de Vigneux (Essonne), Fouad Sari, cofondateur de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité, et la centriste Leïla Leghmara, de Colombes (Hauts-de-Seine), sont en effet les lieutenants les plus visibles d’Hamza et,  à l'échelon national, l’Aneld compterait 200 adhérents, de tous bords.
VOIR et ENTENDRE Kamel Hamza, élu Français s'adresser aux Français et réciter les éléments de langage destinés à rassurer les indigènes blancs:



( Anne-Charlotte Hinet et les équipes de France 2 )

Alors que Hollande veut reforcer les associations, il gagnerait à prendre au sérieux les "Robin des Bois des banlieues" ou "zozos irresponsables" de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld), à l'origine de la création du fonds franco-qatari pour les banlieues. Pour investir dans les banlieues, c'est en effet vers l'émir du Qatar en personne, le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, Eux qu'ils se sont tournés en novembre 2011. Et cette initiative s'est concrétisée avec la mise en place par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourgd'un fonds franco-qatari d'au moins 100 millions d'euros à destination des "territoires délaissés". 
Elus de ANELD dans les marbres 
du palais royal de Doha, 
aux côtés de l'émir
Née en 2009 avec l'élection du premier président métis des Etats-Unis, Barack Obama, cette très discrète association a pour ambition déclarée de convertir la France au "pragmatisme anglo-saxon sur l’intégration des minorités."  Rapidement, l’Aneld a d'ailleurs fait de la publication de statistiques ethniques dans l’Hexagone son cheval de bataille. Elle multiplie aussi les voyages d'études à l'étranger et, au printemps dernier, un documentaire de Canal+, intitulé "La diplomatie des banlieues", suivit une délégation de l'Aneld aux Etats-Unis.


Déjà pendant la campagne présidentielle, l’entourage du ministre de l’Intérieur d'alors,
Claude Guéant, artisan du rapprochement France-Qatar durant les années Sarkozy, s'était irrité "du bordel foutu par l’Aneld. 
Ces élus n’ont pas compris dans quoi ils foutaient les pieds. Les relations franco-qatariennes, c’est plus que sensible".
A propos du fonds franco-qatari de Montebourg, le ministre de la Ville, François Lamy, assure maintenant que "ce petit groupe d'élus" n’a tout simplement pas compétence pour décider de la distribution de telles aides à l’investissement sur l’ensemble des zones paupérisées. 
L’association Villes et Banlieues est, elle, encore plus radicale: "Il s’agit d’un groupe d'élus de banlieue communautaires. Or, pour nous, il n’est pas question de faire entrer le fait religieux ou le fait communautaire dans l’attribution d’aides. Ce serait stigmatiser encore la banlieue", explique Renaud Gauquelin, qui souhaite une "clarification de cette question".

Reste que dans les quartiers populaires, l’annonce du déblocage des fonds venus du Golfe est plutôt bien accueillie. 
La page Facebook du collectif est par exemple pleine de messages de jeunes proposant leurs services ou leurs CV. Né à Clichy-sous-Bois au lendemain des "révoltes sociales" de novembre 2005 et soutenu par Élisabeth Guigou (PS de Seine-Saint-Denis), George Pau-Langevin (ministre chargée de la Réussite éducative pour Hollande), Sandrine Mazetier (députée PS de Picpus, Bercy, Charonne), Daniel Goldberg (député PS de Seine-Saint-Denis et SOS Racisme) et Jean-Yves Le Bouillonnec (député PS du Val-de-Marne), et plus largement par la LCR, le PCF, Les Verts (EELV), Cap 21 (Corinne Lepage) et LO en 20007, le collectif AC-Le-Feu est clair. Pour son président, Mohamed Mechmache, "les fantasmes sur le Qatar et les musulmans ne semblent se poser que lorsqu’ils investissent en banlieue". "Cette question ne se pose pas quand ils entrent au PSG, chez Lagardère ou Veolia". Selon lui, la réponse positive du Qatar aux sollicitations de l’Aneld est peu surprenante. "Il y a dans les quartiers un vivier de gens qui ont des idées, des compétences, des projets mais qui ne trouvent personne pour les accompagner. L’Etat a déserté et les banques refusent systématiquement de s’engager à leurs côtés. Ce n’est pas parce qu’il y a des musulmans dans les quartiers que le Qatar est venu, c’est parce qu’il y a des projets."

Fonds franco-qatari

Le président François Hollande a confirmé la création d'un fonds d’investissement franco-qatari " auprès de la Caisse des dépôts" pour investir dans les banlieues et le reste du territoire français
"Le Qatar veut investir dans nos banlieues, sur nos territoires ? Très bien, acceptons cette offre, cette proposition, mais nous le ferons ensemble", a assuré François Hollande lors d’un entretien accordé à RFI/TV5Monde et France24 depuis l’Elysée.
Le gouvernement français a donné son feu vert et souhaite que de l’argent privé et public s’ajoute au financement qatari. 
Lien PaSiDupes : Hollande délègue au Qatar l'assistance à nos banlieues

Des membres de l’opposition UMP ont demandé une commission d’enquête parlementaire sur les investissements du Qatar en France, où ce pays est propriétaire du club de football professionnel de la capitale, le Paris-Saint-Germain. Lien PaSiDupes : Les footballeurs se donneront à 75% pour la solidarité sociale (Hollande a depuis botté en touche !)

Et pas seulement...

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