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mercredi 13 mars 2013

La méthode Hollande, c'est l'absence d'idées, de cap et de détermination

La gauche s'est laissée piéger à sa propagande de campagne


"Ces Français schizophrènes" [?]

Dans Valeurs Actuelles, Olivier Duhamel répugne à rechercher les causes

L’intéressante enquête BVA pour le Parisien, réalisée les 28 février et 1er mars et publiée dimanche, ne confirme pas seulement la défiance des Français à l’égard du pouvoir. Elle atteste aussi qu’ils demandent plus de réformes : 54 % d’entre eux estiment que le gouvernement ne va pas assez loin dans le domaine des réformes, 21 % qu’il les mène à un bon rythme et 21 % qu’il va trop loin. Réjouissant et encourageant : François Hollande peut donc enfin redoubler d’audace. Sauf que…

Sauf que si le ministre de l’Éducation nationale veut revenir à la semaine de 4 jours et demi, enseignants et collectivités locales protestent. S’il est question d’augmenter la TVA, la contestation se lève. Si l’on ferme une petite maternité ou un service d’urgence, médecins et malades s’indignent, etc. Partout frappe le célèbre syndrome Nimby, not in my back-yard, pas dans mon arrière-cour. La réforme, oui, mais pour les autres.

Face à cet obstacle structurel, le gouvernement [impréparation ?], au lieu de fixer quelques réformes nécessaires, les expliquer et s’y tenir, en suggère une, envisage une autre, suppute une troisième, avant de, finalement, y renoncer. Et les familles de s’inquiéter de la fiscalisation de leurs allocations, les retraités de redouter l’augmentation de leur CSG, les conducteurs de diesel d’une taxation aggravée, les parents d’étudiants de la perte de leur demi-part… ["Le sujet est sur la table", expliquent les barjos, qui tentent de faire passer pour une méthode leurs tergiversations et leurs délégations aux experts et aux associations.] 

Ce faisant, au lieu de mobiliser la part réformatrice qui s’est fait jour chez nos concitoyens, le pouvoir réveille la part conservatrice qui sommeille en chacun d’entre eux.

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