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mercredi 20 février 2013

Le PDG de Titan dit leurs quatre vérités aux syndicats

Titan, le repreneur de Goodyear courtisé par Montebourg, tacle les acquis sociaux français

Montebourg trouvait Titan à sa convenance

Titan a repris une partie des activités du producteur de pneumatiques dans le monde, mais en septembre 2012 a dû renoncer à reprendre le site français d'Amiens-Nord, qui compte près de 1.200 salariés, faute d'accord avec la CGT sur un plan de départs volontaires. Le ministre du Redressement productif avait pourtant clamé sur RTL que l'Etat français était prêt à reprendre le dialogue avec le groupe américain. Nono Montebourg avait même fait des grâces à la CGT,  jugeant "constructives" les dernières déclarations de son secrétaire général, Bernard Thibault. Mais Montebourg, ce fin négociateur consensuel, s'est couché pour rien devant Titan en début d'année et a finalement dû avouer son échec le 12 février dernier: le repreneur américain présenti avait décidé de ne pas reprendre les négociations sur l'avenir du site.

Le PDG de Titan International fustige maintenant les "soi-disant ouvriers" français
Bien que menacés de licenciement,  les salariés du syndicat dominant de l'usine de pneus Goodyear d'Amiens-Nord cristallisent les remontrances  du repreneur dans une lettre adressée au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg publiée mercredi par Les Echos.
"J'ai visité cette usine plusieurs fois", écrit Maurice M.Taylor Junior dans cette lettre en anglais datée du 8 février. "Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures."
"Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'est comme ça en France", révèle-t-il.
Dans sa lettre, le PDG de Titan fait référence à un courrier envoyé par le ministre du Redressement productif le 31 janvier dans lequel Arnaud Montebourg l'a prié d'entamer de nouvelles discussions.
"Monsieur, votre lettre fait état du fait que vous voulez que Titan démarre une discussion", écrit-il. "Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan a l'argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Qu'a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français."
"Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d'un euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin", ajoute-t-il, visiblement irrité. "Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n'est pas intéressé par l'usine d'Amiens-Nord."

Les dommages collatéraux du matérialisme dialectique

En annonçant le 31 janvier la fermeture de son site d'Amiens-Nord, la direction de Goodyear a assuré que c'était "la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses."


Mickaël Wamen (CGT): Maurice Taylor (repreneur Titan),
"plus proche de l'asile psychiatrique que 
de pouvoir tenir les rênes d'une multinationale"
Invité sur Europe 1 mercredi matin, le délégué CGT de Goodyear à Amiens-Nord, Mickaël Wamen, a dénoncé une "lettre insultante", tout en confirmant le comportement syndical.

L'auto-critique n'est pas le fort du syndicat extrémiste
"Elle [cette lettre] nous conforte dans le fait que nous avons eu raison d'agir ainsi", a-t-il estimé, avant de s'en prendre au repreneur tant espéré.  "M. Taylor fait aujourd'hui état d'une usine qu'il vantait dans des entretiens il y a quelques semaines."
"Titan a du mal à percer en Europe. Ce n'est pas avec des propos comme il a tenu aujourd'hui qu'il pourra percer en Europe", a-t-il accusé, inconscient du fait que la CGT n'a pas les moyens de camper sur des positions aussi radicales et suicidaires.

Autre signal répulsif en direction d'un autre repreneur
Lors d'une manifestation le 12 février dernier devant le siège de Goodyear près de Paris, Mickaël Wamen avait annoncé son intention de faire condamner Titan pour avoir "soutenu un projet qui n'existait pas"  et pour être responsable du co-projet de fermeture du site, selon lui.

Le prochain comité central d'entreprise se tiendra le 7 mars au siège du groupe à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). La CGT a appelé les salariés du groupe à manifester ce jour-là.

La CGT a effacé des cartes d'adhérents ses emblèmes, la faucille et le marteau, mais a conservé les méthodes du marxisme révolutionnaire.

2 commentaires:

  1. La CGT est-elle suicidaire ? Ou le fait-elle exprès ? Ces gens-là ridiculisent l'ensemble des salariés français par leur attitude et leurs méthodes staliniennes. Ils se croient les rois du monde ; est-ce parce que l'attitude trop conciliante du gouvernement et de Montebourg à leur égard leur a fait croire qu'ils étaient le bras armé de la dictature socialiste ?

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  2. Vous dites n'importe quoi, et en faisant le jeu de TITAN, si vous êtes un patron je comprends mais si vous êtes un salariés, vous êtes un con.

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