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jeudi 7 février 2013

Le gouvernement Ayrault craint des violences sociales

Les difficultés des entreprises font craindre des dérapages 

Pétroplus, Goodyear, Renault, PSA, Sanofi, Florange et tous les autres... 

Va-t-on vers un durcissement des conflits sociaux, au point d'en arriver à des violences sociales incontrôlées ?

En clair, les syndicats risquent-ils d'être débordés sur leur gauche ?



ECOUTER Emmanuel Cugny sur France Info, le 6 février 2013:


La question inquiète le gouvernement qui vient de demander aux services de renseignements de la police (ex-R.G.) de suivre au plus près les entreprises en difficulté. Ces craintes sont-elles fondées ?
La crainte du gouvernement se traduit par les mots du ministre de l'Intérieur. Manuel Valls estime que l' ''on assiste aujourd'hui moins à des mouvements sociaux qu'à des implosions ou explosions sociales''. Dans l'Humanité hier, une militante CGT l'exprimait avec ses propres mots : ''ce qu'on veut, c'est que notre rage passe''. La situation actuelle est encore loin des grands mouvements que l'on a connus dans la sidérurgie au cours des années 70 ou dans l'automobile dans les années 80 mais, plus que palpables, les tensions sont bien réelles.

Cela dit, ces tensions et déclarations ont toujours existé (!)

Il y a une trentaine d'années, chez Citroën à Aulnay, certains n'hésitaient pas à glisser des boulons dans les ailes des voitures haut de gamme (genre CX) pour se faire entendre. Ensuite, dans les années 2000, on a vu des employés de Metaleurop, ou Continental disposer des bouteilles de gaz dans leur usine menaçant de faire sauter leur outil de travail... 
Aujourd'hui, ce sont les syndiqués modérés qui sont pris à partie et physiquement intimidés dans l'enceinte même des entreprises. Certains leaders syndicaux ne le cachent pas : ils craignent particulièrement le dérapage des jeunes très présents notamment dans la filière logistique. Des jeunes, exaspérés, pour qui l'incertitude en l'avenir est encore plus grande que pour leurs aînés.

Et quel est le regard des experts sociaux sur ces mouvements ?

Pour reprendre les propos de l'un d'entre eux, le climat social aujourd'hui est à l'épuisement, à la fatigue, au découragement mais pas à l'explosion. Aussi paradoxal que cela puisse paraître au regard de l'image que nous-mêmes, médias, en renvoyons chaque jour, les conflits du travail sont moins nombreux aujourd'hui qu'ils ne l'ont été [la hausse continue des chiffres du chômage dément cette volonté de banalisation]. 
Dans leur ensemble, ces experts constatent un affaiblissement revendicatif mais un renforcement de la radicalisation, corolaire selon eux de la baisse constante du taux de syndicalisation dans les entreprises (moins de 30% aujourd'hui en France). Quel est le rôle originel d'un syndicat si ce n'est de mobiliser, certes, mais aussi et surtout de canaliser le mécontentement, d'encadrer le mouvement et de calmer l'ardeur des plus fougueux.[La CFDT y parviendra-t-elle encore, maintenant qu'elle est associée au pouvoir socialiste dans l'esprit des salariés ?] 
Ségolène Royal à Chatellerault
Ce schéma est en train d'évoluer et c'est ce qui inquiète nos dirigeants. Casser l'outil de travail n'a jamais été une démarche syndicale, c'est une démarche politique révolutionnaire. [Un distingo que les faits ne corroborent pas. 
Mélenchon à Florange
Mieux, quand les salariés de l'équipementier automobile en liquidation judiciaire New Fabris à Chatellerault (Vienne) avaient menacé de faire sauter leur usine avec des bonbonnes de gaz, les manifestants (CGT majoritaire) avaient reçu le renfort de délégations de Continental notamment, et de quelques personnalités politiques de gauche (PS, PCF, Verts entre autres), aux cris de "Conti-Fabris, même combat".] Les gouvernements, quels qu'ils soient, n'ont aucun intérêt à voir passer de petits groupes sous contrôles de politiques extrémistes. Les anciens RG sont donc sur le qui-vive et considèrent la grande manifestation parisienne du 12 février prochain comme un thermomètre.

Nous avons reçu le message: si des violences sociales éclataient, elles ne seraient pas syndicales... 
Et les responsables ne seraient pas politiques ?

3 commentaires:

  1. il y a de la recup dans l'air.................pour mieux ensuite rejoindre la majorité présidentielle et se voir confier quelques ministères............N'est ce pas mélenchon et cie

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  2. Normal !

    Merci qui ??????????????????????????????????????

    http://etudiant.lefigaro.fr/orientation/actus-et-conseils/detail/article/les-jeunes-ont-moins-moins-envie-d-entreprendre-1116/

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  3. http://unionrepublicaine.fr/la-video-clash-dun-financier-hollande-savait/?fb_action_ids=144103065741492&fb_action_types=og.likes&fb_source=hovercard

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