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mercredi 9 janvier 2013

Nicolas Bedos, un "sale mec" pour des Antillais offensés

Une association antillaise porte plainte pour injures 

"L'humour n'autorise en aucune façon l'injure raciale"

C'est ce que fait valoir l'association Collectif Dom qui a porté plainte contre le chroniqueur, ce lundi pour injures publiques raciales. L'hebdomadaire Le Point le dit "visé" par une plainte...

"Enculé de nègre", ça ne passe pas, comme le fils Bedos appelle les  "autochtones oisifs" antillais dans deux articles que le site Internet de Marianne a accepté de publier fier d'héberger un raciste présumé, présumé drôle
Ses expressions inspirées d'une époque révolue éclairée à la bougie ne peuvent être justifiées par l'humour, pas plus que la caricature insultante d' "une commère aux hanches guadeloupéennes" qu'il ne se permettrait pas à l'endroit (ni à l'envers) d'Audrey Pulvar: "boudin créole", c'est réservé aux autres, à l'UMP).  Notons d'ailleurs que ce trentenaire déséquilibré, arbitre des élégances parisiennes et antillaises, découvre "sur le tard", que son " ministre du Budget de gauche aurait, par le passé, ouvert un compte secret en Suisse, m'apprenant que les socialistes ne travaillent plus bénévolement. " Que peut-on attendre d'un bobo microcosmique, tel un Depardieu en exilé fiscal, qui en est  à considérer que "dans tous les cas, me les peler à Paris ne sauvera pas les finances". Pour l'heure, sa propre fiancée qui "enfonçait désormais ses ongles sur l'application Bourse.com de son iPhone 5, vitupérant la 'feignasserie' d'un pays sursyndiqué", se fait chambrer. S'identifie-t-il d'ores et déjà à ces amis fraudeurs fiscaux socialistes et anticipe-t-il les mêmes excuses à son profit: "Possèdent-ils, eux aussi, des ex-femmes coûteuses, plusieurs cartes godes et une morale douteuse ? "
Que le nanti socialo-gaucho traîne sa propre oisiveté sur tous les continents et considère toutes les misères humaines par désoeuvrement, ça va un instant. Au-delà du ton arrogant et des mots blessants, le personnage  du déséquilibré au regard brillant perturbe et le moralisateur provoquant ne corrige aucun des travers qu'il dénonce. Le mal-être de l'enfant gâté inspire la plus grande compassion  pitié. "N'ai-je plus le droit d'expectorer un mépris réminiscent ?" écrirait-il.


Le comique se défend avec véhémence


Il met les associations en procès

Nicolas Bedos, joint par France Info, a fait part de sa colère face à ces "accusations", selon les termes de la radio de service public. Il estime aller – à travers ces deux chroniques – "dans le sens des gens qui viennent de m'attaquer"

L'humoriste prétend "faire l'éloge de cette île, de l'indépendance d'esprit, de la liberté. Je fais la critique des colons, des Békés et des bourrins. Donc qu'on ne m'attaque pas sur ce que je dénonce". Les Békés sont des "bourrins" et des "enculés" ravis et on a le droit de le clamer !


Pour le méprisant Nicolas Bedos, "il faut avant tout apprendre à lire un papier qui est exactement l'inverse de ce qu'ils ont compris. Ca me fait de la peine que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du deuxième degré". Le "nègre" serait-il donc stupide, Monsieur Bedos ? 
Selon ce philosophe parisien, employer le terme "nègre" "le banalise pour mieux le dénoncer".

Pour lui, "il est temps, une bonne fois pour toute, que l'on fasse le procès de ces associations qui n'ont rien d'autre à foutre que d'emmerder des comiques, des rigoleurs, des amuseurs et des petits Molières de supérette".



Le "second degré", un brin élitiste et méprisant dans la bouche fétide de ceux qui l'invoque comme un article de la Constitution, ne justifie en aucune façon le manque de respect "juste et citoyen" dont on le décore. 
Charlie Hebdo fait des ravages dans la gauche et notamment parmi les "bourrins" du rire... 

La délicate Sophia Aram, chroniqueuse du service public sur France Interdonne-t-elle dans le second degré quand elle qualifie certains électeurs Français de "gros cons", et s'est-elle rangée solidairement au côté de N. Bedos pour maltraiter les Antillais ?


Nicolas Bedos reprend la technique malsaine de François Hollande

Au cours d'un déjeuner réunissant plusieurs journalistes amis (dont ceux d'Europe 1, de l’AFP et du Parisien), le candidat PS a prononcé une expression qui a indigné. L’expression "sale mec" a provoqué une courte polémique dans les media à la parution d’un article dans Le Parisien. "Pour Hollande, il n’y a pas de mystère : c’est bien le chef de l’Etat, ‘un président en échec’, ‘un sale mec’, qui se cache derrière les formules de l’UMP", révèla Le Parisien. 
Les media sympathisants développèrent alors leur interprétation tendant à assurer que l'injure avait bien été prononcée par le candidat PS, mais que les propos du député de Corrèze avaient été sortis de leur contexte. Rien que du classique, mais dans les circonstances et sur le fond, c'était un peu court...


Le candidat de la gauche, qui avait décidé de faire monter la pression en adoptant un ton plus offensif en 2012, pour ce faire, évoqua donc le dossier Nicolas Sarkozy, sa stratégie et ses arguments, et lâcha le terme insultant de "sale mec" désignant son adversaire et déclencha l'ire de l'UMP. Mais François Hollande, assurèrent certains, imaginait en fait le chef de l’Etat s’adressant aux Français : "Il va aller devant les Français et qu’est-ce qu’il va leur dire : ‘je suis un président de l’échec depuis 5 ans, je suis un sale mec…mais réélisez-moi…parce que moi je suis le seul capable de gouverner…et j’ai le courage d’affronter l’impopularité’", a habilement déclaré le sournois. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'autre ! 
Que peut-on espérer de plus courtois de la part de socialistes qui se cachent derrière un rideau de l'Assemblée nationale pour faire croire qu'un texte sera voté par la droite, faute de socialistes présents dans l'hémicycle ? 

Lien PaSiDupes - La partie de cache-cache d'élus socialistes : Loi Hadopi rejetée ? Un bon coup pour rienQui croit encore au fair-play socialiste, après le tromperie du PS ?

Matthieu Croissandeau assume son analyse. 

"Le choix de ce qualificatif pour appuyer son raisonnement en dit long sur l’estime qu’il porte à son adversaire. Raison pour laquelle nous avons décidé, ce matin (mercredi), de le publier."


Nicolas Bedos va-t-il trouver le soutien de la politique et médiatique. Marianne va-t-il lui garder sa confiance et buzzer ? Car Bedos-le-fils (qui pense avoir de l'esprit) ne procède pas autrement et nous verrons si un collectif noir arrive à obtenir justice de propos insultants, là où un président blanc en exercice n'y parvient pas.



Le collectif vise donc trois expressions de ses écrits "au plutonium" (sic): dans la chronique intitulée "Indolence insulaire", il dénonce les expressions "enculé de nègre" et "indolence insulaire". Dans celle titrée "Un voyage en Chirac", il vise l'expression "autochtones oisifs". 

"Les termes méprisants contenus dans ces chroniques constituent, pour les originaires des Antilles, une grave atteinte à leur honneur", ont estimé les avocats du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais, Me Eddy Arneton et Jules Ramaël

Ces expressions employées par l'humoriste ne peuvent être justifiées par l'humour car "l'humour n'autorise en aucune façon l'injure raciale", note dans sa plainte le Collectif qui estime en outre que "les stéréotypes et amalgames utilisés par le chroniqueur sont légion"

Jules Ramaël explique que l'humour déployé dans ces deux chroniques est "néfaste pour la communauté antillaise puisqu'il contribue à vulgariser et à banaliser des propos racistes".


La plainte avec constitution de partie civile a été déposée à Paris auprès du doyen des juges d'instruction. Il reviendra au tribunal de trancher le débat sur le caractère ou non d'injure raciale des expressions employées.

1 commentaire:

  1. Le FN a bien des électeurs aux antilles non ? .. La caricature de Mme Taubira m'a bien fait plaisir car j'en connais des camions d'antillais qui vomissent noir africains et arabes.. comme pour etre plus royalistes que le roi.. J'admire Mme Taubira depuis 2002, rarement femme plus intelligente ne pouvait défendre les intérêts de TOUS les discriminés sans distiction, cette caricature ne l'atteindra meme pas , elle s'en servira et c'est tant mieux mais, cette caricature touchera beaucoup de personnes qui veulent adhérer à un systeme d'idée qu'ils ne maitrisent pas, et semblent avoir oublier quelle place leur réserve un certain systeme d'idée.

    Pour Nicolas Bedos, c'est un humouriste et j'aimerais que les humouristes cessent d'aller au tribunal, si une victoire doit éclater, c'est sur le terrain des idées, il faut qqun d'assez compétent pr le moucher publiquement, (ce personnage m'agace beaucoup attention). Ché pas, je lui aurais dis que les pieds noirs sont eux les oisifs à qui l'etat francais à attribué des indigènes.. et qu'il a retrouvé un job d'oisif ^^ ché pas mais ca me vient comme ca mais y en a d'autres !!!

    Vs n'allez jamais réussir à terroriser les humouristes, au contraire, ca fait reluire leur cv leur capacité à lever les foules.

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