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vendredi 2 novembre 2012

Valls extrade la militante basque française Aurore Martin

Une première en France, par le ministre de l'intérieur d'origine catalane


La militante nationaliste a été livrée à l'Espagne

Membre de Batasuna, organisation légale en France, mais sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, Aurore Martin a été interpellée ce jeudi à Mauléon, dans les Pyrénées-Atlantiques, à l'occasion d'un contrôle routier. Elle a été remise dans la soirée aux autorités espagnoles.

Il y a banal et banal

Ce contrôle routier à Mauléon est qualifié de 'banal', mais est-il 'banal' que cette Française a été arrêtée dans les Pyrénées-Atlantiques et de surcroît livrée par les autorités de son pays ?

Elle est désormais entre les mains des autorités espagnoles. Cette militante de Batasuna, le mouvement considéré comme le bras politique des séparatistes d'ETA, est sous le coup d'un mandat d'arrêt européen.


Aurore Martin avait décidé, en juin 2011, de quitter la clandestinité. Elle s'attendait donc à être interpellée à tout moment. L'Espagne la recherche, pour "participation à une organisation terroriste".

Une "provocation", selon Batasuna

La jeune Française a été extradée par la France vers l'Espagne.
Cette militante était sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, émis par l'Espagne en 2010. 

Plusieurs élus basques ont exprimé leur incompréhension. Pour Jakes Bortayrou, membre du secrétariat d'Abertzaleen Batasuna, la droite espagnole "fixe la feuille de route du gouvernement Ayrault".

L'incompréhension après l'arrestation

Les soutiens d'Aurore Martin affirment qu'elle n'est qu'une militante, et qu'elle n'a fait que prononcer des discours - elle n'est jamais passée à l'action, disent-ils.

Une situation "ubuesque"

Plusieurs élus basques, de gauche et de droite, ont exprimé leur incompréhension après l'interpellation d'Aurore Martin et son tranfert en Espagne.
Pour Jakes Bortayrou, membre du secrétariat d'Abertzaleen Batasuna, le gouvernement de Jean-Marc Ayraut  est  aux ordres de  la droite espagnole au pouvoir à Madrid.
Kotte Ecenarro, vice-président socialiste du Conseil général des Pyrénées-Atlantique, déplore une situation "ubuesque, incompréhensible en plein processus de paix".
L'UMP Max Brisson y voit lui "un mauvais signe pour la paix".

1 commentaire:

  1. Est ce normal d'extrader une Française avant qu'une mise en examen et une enquête aient été faites..........En matière de terrorisme, il y a peut être des accords avec le pays basque espagnol...........

    Avec d'autres terroristes en devenir, on prend des gants, des pincettes, on évoque la stigmatisation, les droits de l'homme, le contrôle de papiers....... tralala..................

    D'après ce qu'on a l, un contrôle routier et hop livraison en Espagne............

    Si Guéant avait fait ça.............

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