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dimanche 2 septembre 2012

Les contribuables volent au secours du Crédit immobilier de France

Matthieu Pigasse, pas intéressé ?

Le gouvernement est contraint d'apporter sa garantie au petit prêteur immobilier en difficultés. 
Son PDG a quitté ses fonctions après un conseil d'administration de crise. Bernard Sevez le remplace à la tête de l'établissement. 

Bercy a par ailleurs confié un mandat à la banque d'affaires Lazard France, dirigée par Matthieu Pigasse, le patron des InRocks et donc de la journaliste Audrey Pulvar, pour conseiller le gouvernement dans la création de la future Banque publique d'investissement. Or le ministre du Redressement productif, Nono Montebourg a dû feindre l'indignation vendredi 31 août: "Je regrette que cette décision ait été prise", a déclaré Arnaud Montebourg lors de l'Université d'été du Medef. "Je ne la connaissais pas, je l'ai découverte, donc vous comprenez que je ne suis pas très content." Et c'est ainsi que pour une affaire de concubinage le CIF échappe à la banque Lazard et à l'actionnaire du journal socialiste Libération ! Mais comme le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a nommé Pigasse administrateur du Théâtre du Châtelet, le banquier favori du président Hollande trouvera à se consoler auprès de sa danseuse.


Encore une crise dont le nouveau gouvernement n'a pas anticipée

Après la nouvelle dégradation infligée mardi par Moody's, le sort du Crédit immobilier de France (CIF) était scellé, mais le gouvernement Ayrault a pris du congé. 
Le prêteur a appelé l'État à la rescousse faute d'avoir trouvé une solution d'adossement: des informations de presse ont laissé entendre cette semaine que la Banque postale ne donnerait pas suite à la proposition de reprise.

Il s'agit pourtant d'un établissement financier indépendant spécialisé dans le crédit immobilier aux particuliers. Il ne possède pas de fonds propres: il emprunte ce qu'il prête. Sa dégradation par Moody's la semaine dernière fait monter ses taux d'emprunt et sa situation n'est donc plus viable. Or son maillage s'étend aujourd'hui sur 10 sociétés régionales (Île-de-France, Nord, Centre-Est, Rhône-Alpes-Auvergne, Méditerranée, Sud-Ouest, Centre-Ouest, Ouest, Bretagne-Atlantique, Bretagne) et ses difficultés croissantes menacent le développement économique des régions.

"Pour permettre au groupe CIF de respecter l'ensemble de ses engagements, l'État a décidé de répondre favorablement à sa demande de lui octroyer une garantie", a indiqué samedi le ministère de l'Économie. "Cette garantie sera mise en place sous réserve de l'autorisation de la Commission Européenne et du Parlement, qui sera saisi dans le cadre de la plus prochaine loi de finances", précise le communiqué de Bercy. Comme lors de l'octroi de garanties publiques à Dexia, le gouvernement a besoin de l'aval de Bruxelles dans le cadre de la procédure des aides d'État.



Les pouvoirs publics soutiennent l'établissement centenaire afin d'éviter toute panique sur un gros émetteur français. Car si  le CIF est un petit réseau bancaire avec ses 300 agences, plus de 30 milliards d'euros d'emprunts portent sa signature. Or, l'abaissement de la note par Moody's donnait la faculté aux investisseurs de se faire rembourser certaines lignes obligataires. De ce fait, l'établissement, incapable de se refinancer depuis la première dégradation de sa note en février dernier, s'acheminait à grands pas vers la crise de liquidité. Vendredi soir, un conseil d'administration du CIF en a tiré les conséquences.

Changement d'hommes: Bernard Sevez, nouveau directeur général

Les pouvoirs publics ont posé des conditions à leur intervention. 

L'une d'elle a déjà été remplie. Claude Sadoun, le PDG du réseau bancaire, quitte ses fonctions, en faisant valoir ses droits à la retraite. Bercy s'attend à ce qu'il renonce à toute indemnité. Son successeur, choisi par l'État, est Bernard Sevez, président de Procivis Savoie (à Chambéry) et administrateur du CIF qui a donc participé à la décadence de l'établissement financier.

En échange de son soutien, selon toute vraisemblance, le gouvernement devrait en outre mettre sous tutelle le CIF, qui ne pourra plus prendre de décisions sans en référer à son sauveteur. À charge pour le groupe bancaire, propriété de 56 Sacicap, sociétés régionales proches des collectivités locales et du monde HLM - de préparer un plan de résolution qui sera présenté à Bruxelles. Malgré tous ces liens du CIF avec le Logement, Cécile Duflot reste étrangère aux tractations.



Confronté à une crise similaire, le Crédit Foncier de France avait dû être nationalisé à la fin des années Mitterrand
Mais un tel schéma catastrophe ne semble encore envisagé par nos bras cassés. Le groupe devrait plutôt être géré en extinction: un scénario à la Dexia. 

Ce nouveau sauvetage, en outre, ne devrait pas coûter d'argent au contribuable car le CIF est fortement capitalisé, avec 2,4 milliards d'euros de fonds propres. Les pouvoirs publics, au contraire, pourraient même réaliser un gain, au final, car les actifs de la banque sont de bonne qualité. 
Il paraît donc d'autant plus étrange que la Banque postale ait refusé une si belle affaire...

Bercy n'a pas encore négocié avec le réseau les conditions de rémunération de la garantie et surtout une clause de retour à meilleure fortune. 
En attendant, le monde HLM et celui de l'accession sociale à la propriété va se réveiller en état de choc. Les salariés seront bel et bien amenés - de gré, mais plutôt de force -  à apporter leur contribution à l'Etat qui s'est engagé auprès du CIF, sans concertation, ni vote du Parlement.

Et  la virevoltante Duflot de l'Assemblée nationale devra danser devant le buffet.
Les Français avec elle, à leur corps défendant !


2 commentaires:

  1. Bravo d'avoir publié cet article qui nous éclaire et nous fait nous poser les bonnes questions entre autre sur cette histoire de la reprise du cif et la création de la BPI .................

    Pigasse a financé bidochon, a mis au service du ps ses journalistes pour casser du sarkozy au profit du petit chose..............aujourd'hui ne serait ce pas des retours sur investissement socialiste?.........

    Singulier personnage qui zone dans les allées du pouvoir, dans la finance, le monde du journalisme et des journalistes, fait la une de la presse poeple, a des amitiés au parti socialiste mais pas seulement.........là personne ne voit rien de reprehensible ou les affaires la politique et le journalisme se rejoignent, pas de risque de conflit d'interet??????????

    Je mets un lien qui nous éclaire sur le personnage et de façon aléatoire sur drucker qui donne son coeur à droite et à gauche.........

    http://soirmag.lesoir.be/marie-drucker-cible-damp8217une-vendetta-2011-10-27-11196

    Ce site belge parle du livre qu'a ecrit l'ex femme de pigasse..........quand il l'a plaquée

    "Mieux vaut en rire, par Alix Etournaud"

    Monsieur woertz et sa famille éaient de bien petits clients pour les gauchos à côté de ce qui se trame à la tête de l'état et au parti socialiste...............Ces gauchos bon qu'à faire la morale aux autres alors qu'eux sont capables de bien pire. Vous allez voir avec ce quinquenat..........

    Dans 4 ans et quelques mois, ce sera autre chose que Mitterand et les 40 voleurs écrit par montaldo...............

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  2. Matthieu Pigasse - Alix Etournaud
    elle n'a pas écrit un livre quand il l'a plaquée...mais quand il est revenu !
    ils se sont mariés en décembre 2010 et vivent toujours ensemble !

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