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vendredi 24 août 2012

C. Duflot se plaint de devoir agir en fermant sa gueule

"J'ai une muselière qui permet un peu de l'ouvrir". Et de faire un peu quelque chose ?

Le rôle des ministres écologistes au gouvernement fait débat

Jamais les écologistes n'ont été aussi nombreux dans les allées du pouvoir. Pour autant, leur silence et leur inaction font débat.
" Être au gouvernement, c'est aussi dans les moments difficiles accepter les choses qu'on n'aurait pas faites autrement ", lance Daniel Cohn-Bendit aux écologistes qui sont partisans d'un référendum sur le traité budgétaire européen. Sans renouer toutefois avec les querelles et les psychodrames d'antan qui ont pris du plomb dans l'ailePascal Durandleur secrétaire général, rétorque :  Il faut que des passionnés comme Cohn-Bendit acceptent qu'il y ait des échanges et des différences d'appréciation. "   

Les altermondialistes doivent "fermer leur gueule", dans et hors du gouvernement
On a envie de réussir et l'urgence fait qu'on est plus contraints, plus responsables."
Et de faire allusion aux communistes : " On aurait pu rester au bord du chemin, faire le pari d'un échec (de la gauche). On a pris le risque d'y aller. "

Cécile Duflot a d'ailleurs préféré en sourire jeudi soir aux Journées d'été d'Europe Ecologie-Les Verts de Poitiers, estimant qu'elle-même, habituée à parler librement, porte désormais "une muselière" lui permettant "un petit peu de l'ouvrir".

Au deuxième jour de ces journées, la ministre du Logement participait avec l'autre ministre écologiste Pascal Canfin (Développement) à un débat sur la question "des ministres écologistes au gouvernement, pour quoi faire ?" Une bonne question, a posteriori !
"La force que nous avons, c'est que nous nous sommes posé la question et préparé à cette participation", a-t-elle assuré devant un amphithéâtre comble, mais dubitatif.
"Notre responsabilité est de verdir, d'écologiser la politique du développement du territoire et du logement pour Cécile (Duflot) et du développement pour moi", a pour sa part estimé Pascal Canfin.

EELV, solidaires, n'aura aucune excuse
"Nous nous appuyons sur un groupe au Sénat, un groupe à l'Assemblée", s'est-il félicité. Douze sénateurs EELV et dix-sept députés EELV étaient d'ailleurs présents pour ce débat.



Europe Ecologie-les Verts est assujetti

Un marché de dupes
D'un PS hégémonique mais incertain d'obtenir la majorité à lui seul, ils ont obtenu deux ministères et d'abord leurs élus, ainsi que deux groupes parlementaires : bon gré mal gré, la Ch'tite Brochen-Aubry leur a consenti des sièges mais le rassemblement écologiste a perdu sa liberté et le PS, sa liberté de mouvement. La maire de Lille a affublé Bourriquet d'un boulet.
Les écologistes ont un groupe à l'Assemblée nationale, un autre au Sénat. 

" C'est une manière de courage que d'être au gouvernement ", selon Noël Mamère, député-maire de Bègles, affectant une certaine satisfaction, avant  cette mise en garde : " Nous avons un Président qui se dit normal. Mais nous n'avons pas vocation à être normalisés. Nous ne sommes pas politiquement biodégradables, ni là pour verdir le programme du PS. Mais pour apporter nos contributions aux solutions à la crise. "

EELV doit maintenent démontrer qu'il n'a pas vendu son âme.

Très attendue sur la liberté de parole d'un ministre écologiste au sein d'une majorité socialiste, Cécile Duflot a préféré en rire (jaune),  la bourrique expliquant : "lorsqu'on est secrétaire générale d'un parti, on porte un licol, on est bordée par le parti. Depuis trois mois, on m'a rajouté une muselière".

L'ancienne secrétaire nationale d'EELV, connue pour sa faconde, a tout de même tenté de rassurer son auditoire: "J'ai une muselière qui permet un petit peu de l'ouvrir !".

Bourriquet réussira-t-il à museler la bourrique verte ?
"L'ancienne Cécile Duflot est toujours-là", a-t-elle insisté un peu plus tard, mais c'était l'ancienne et la nouvelle décide toutefois que la déclaration de Jean-Pierre Chevènement "un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne", ne doit pas être "érigée en règle d'airain. C'est complètement faux. Il faut être dans la mesure mais il n'y a aucune raison de s'aligner".

Les deux ministres se défendent d'être chloroformés  
Ils vont répétant, à qui veut les entendre, qu'ils ont le sentiment d'être "écoutés" au sein du gouvernement. Cécile Duflot a d'ailleurs éprouvé le besoin d'assurer qu'"on peut pousser les feux sur certains sujets ou essayer de convaincre aussi."


Sur la question des Rom, EELV se déclarent satisfaits d'une décision jugée "irresponsable" par l'UMP et insuffisante par les associations franco-roumaines et bulgares de soutien aux clandestins du voyage.

"Cécile (Duflot) a joué exactement le rôle qu'on attend de nous et elle a gagné 90% de ce qu'elle voulaitt", s'est satisfait le ministre du Développement, dans un numéro bien réglé de duettistes.
"Là où nous devons mettre la pression, c'est sur la conférence environnementale;, là on va envoyer nos signaux", a rassuré le velléitaire Pascal Canfin, à propos du rendez-vous convoqué par le gouvernement le 14 septembre.

Mais, quand EELV fait bouger les lignes, les critiques pleuvent
"Les socialistes veulent faire croire aux étrangers que la France est un eldorado"

Christian Estrosi, ancien ministre et député-maire de Nice, y voit un message clair: "il y a du travail en France, il y a des logements pas chers, venez vous installer en France (...) Une fois de plus, comme pour la suppression de la franchise sur l'aide médicale d'Etat, les socialistes veulent faire croire aux étrangers que la France est un eldorado et le faire payer aux Français".

Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti estime pour sa part qu'assouplir l'accès à l'emlpoi des Rom est "une décision à la fois incohérente et irresponsable sur le plan économique. Incohérente, car depuis le début de l'été le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait poursuivi la politique de démantèlement des camps de Roms qui avait été instaurée par Nicolas Sarkozy. En facilitant l'accès à l'emploi dans notre pays pour les Rom, le gouvernement ne fait qu'encourager la venue sur le territoire national de ces populations. Irresponsable, car notre pays, alors que des millions de nos concitoyens sont sans emploi, est dans l'incapacité d'offrir du travail à des populations étrangères". 


C'est un mauvais coup porté aux demandeurs d'emploi en recherche depuis plusieurs mois.Philippe Goujon, le député-maire du 15e arrondissement de Paris souligne que "la France sera le seul pays à revenir de façon anticipée sur des mesures qui prévaudront dans tous les autres pays jusqu'en 2013". Cette politique "est un bien mauvais signal lancé par le gouvernement qui, loin de résoudre les problèmes, risque de les aggraver", a-t-il poursuivi.


Romeurope condamne les expulsions qui se sont poursuivies depuis que la gauche est au gouvernement. 
Mais Duflot et EELV restent muselés - et donc solidaires - sur les rafles menées par Manuel Valls, son collègue de l'Intérieur au gouvernement.
"De toute façon, elles s'arrêteront au plus tard fin 2013", a commenté Malik Salemkour, coordinateur du collectif et vice-président de la Ligue des droits de l’Homme.
VOIR et ENTENDRE Eric Coquerel (Front de gauche), Malik Salemkour (LDH), Chantal Brunel (UMP) - sur expulsions de Roms, autour d'Emmanuel Lechypre:


Eric Coquerel invité de "Grand Paris" sur BFM... par lepartidegauche


EELV ne pavoise pas
En marge de l'auto-satisfaction feinte des journées d'été des écologistes),  le conseiller municipal de ...Nantes, Jean-Philippe Magnen, aussi vice-président du conseil régional du Pays de la Loire et 
porte-parole EELV, "Nous continuons de demander la levée des mesures transitoires comme l'a fait l'Irlande", a-t-il nuancé pour que les Rom "aient un statut de citoyen européen".

D'ailleurs
, le mouvement européen antiraciste (Egam), composé d'une quarantaine d'organisations antiracistes européennes, s'est dit "extrêmement insatisfait des mesurettes" annoncées mercredi.

1 commentaire:

  1. Ils sont juste capable de " bavarder " soit parler pour parler, lancer, comme ça n'importe quoi,

    les écologistes au vu de leur résultat aux élections n'avaient rien à faire au gouvernement,

    nous en avons d'ailleurs été bien choqués,

    alors les entendre donner des idées cohérentes, justes, intelligentes, propres à faire avancer le pays, ON PEUT TOUJOURS SE BROSSER

    on se souvient surtout des propos extrêmes, remplis de haine, d'Éva Joly, il ne reste rien d'autre de leur campagne qui leur a tout de même rempli les poches : démanteler, enlever, remplacer par des solutions sans grand avenir ( des éoliennes partout....) etc...etc...

    Il vaut mieux que Duflot apprenne à la " boucler " car elle n'est pas n'apporte rien, sauf du vent.

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