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dimanche 29 juillet 2012

Hollande et Montebourg menacent Peugeot, entreprise française

Riposte de Thierry Peugeot aux attaques de Montebourg




Montebourg, accusateur public




François Hollande a profité la malencontreuse date symbolique du 14 juillet pour tenir des propos très durs à l’encontre du Groupe français PSA Peugeot-Citroën. 

Mais ce sont surtout les critiques de l’aboyeur Arnaud Montebourg qui ont conduit la famille Peugeot à monter au créneau..
Nous sommes prêts à accepter la critique mais il y a des limites. " Le président du conseil de surveillance de PSA, Thierry Peugeot, a directement répondu au gouvernement dans une interview au quotidien " Le Figaro " publiée vendredi 20 juillet. 
François Fillon et Jean-François Copé sont eux aussi intervenus pour dénoncer le comportement du ministre-fossoyeur, dit du "redressement productif", Arnaud Montebourg.

Thierry Peugeot contre-attaque.


ENTRETIEN - Le président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën déplore la façon dont sont traités le groupe et sa famille par le gouvernement.Thierry Peugeot, 56 ans, est président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën. Quelques jours après les critiques du président de la République contre "le comportement des actionnaires" [français], amplifiées par les déclarations d’Arnaud Montebourg [contre une entreprise française], le principal représentant des Peugeot au sein du groupe défend la position de la famille.

LE FIGARO. - Comment réagissez-vous aux attaques du gouvernement contre la famille Peugeot, premier actionnaire du constructeur?
Thierry PEUGEOT. - Au-delà de ma propre réaction et de celle de ma famille, c’est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé: le conseil de surveillance, le directoire, l’ensemble du personnel, les concessionnaires, les actionnaires, les fournisseurs et même nos clients. Au restaurant d’entreprise, les salariés m’arrêtent, ils sont choqués, dans l’émotion. Je reçois des messages d’anciens dirigeants. Ce qui nous choque, c’est la manière dont l’ensemble du corps social est traité. Cela crée un fort sentiment d’injustice.
Quels propos vous semblent les plus injustes?



Citroën DS5 Hybrid4 Découvrable de F. Hollande





Il y a des mots que je n’ai pas aimés et qui ont été répétés: "mensonge" et "dissimulation". Nous sommes prêts à accepter la critique, mais il y a des limites. Il existe dans ce groupe une vraie passion, une fierté, une ambition forte. PSA Peugeot Citroën est le deuxième constructeur européen: c’est un constructeur qui a un potentiel énorme, un vrai savoir-faire. Nous sommes par exemple les seuls à avoir mis sur le marché la technologie hybride diesel, un produit d’avenir. Créé au pays de Montbéliard [dont Pierre Moscovici, actuel ministre socialiste des Finances, fut un député !...] il y a deux cents ans, le groupe s’est constamment développé pour devenir ce qu’il est. Il emploie aujourd’hui 200.000 personnes dans le monde, dont la moitié en France.
Comprenez-vous l’émotion que suscitent vos annonces?
Nous sommes bien conscients de la gravité du plan de 8000 suppressions d’emplois. Ces mesures sont douloureuses, je comprends qu’elles puissent choquer au sein de l’entreprise, du gouvernement et dans l’ensemble du pays. Mais nous sommes des gens responsables, des industriels, des entrepreneurs. Nous avons des valeurs d’humanisme et de respect, sur lesquelles le groupe s’est construit durant toute son histoire. Nous ferons en sorte que ces valeurs soient appliquées dans la mise en œuvre du plan.
Comment justifiez-vous ce vaste plan de restructuration?
Le groupe traverse une crise extrêmement violente, due au fait que le marché européen s’est effondré de 25% en cinq ans. Et comme il s’agit de la zone où nous sommes le plus présents, nous souffrons, d’autant que la concurrence est très forte. Dans ce contexte, nous sommes dans l’obligation de nous adapter, nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Tout au long de son histoire, le groupe s’est toujours adapté aux circonstances pour assurer sa pérennité.
La stratégie du groupe est remise en cause, continuez-vous à la défendre?
Je suis convaincu que nous devons devenir un groupe mondial et réussir notre montée en gamme. Il n’y a pas d’autre stratégie possible. Nous avons désormais deux coentreprises en Chine. Évidemment, nous n’y avons pas la part de marché que nous souhaiterions, mais le développement international ne peut pas se faire du jour au lendemain. Par ailleurs, la DS3, symbole du haut de gamme à la française, lancée en 2010, est un succès.
Arnaud Montebourg a reproché à la famille Peugeot d’avoir touché 78 millions de dividendes en 2011, alors que le plan de restructuration semblait en préparation, selon un document interne…
Les actionnaires sont d’abord des investisseurs. Notre priorité a toujours été de développer le groupe. PSA Peugeot Citroën n’aurait jamais existé si nous étions restés à Sochaux. Mais nous sommes aussi des gens responsables: à chaque fois que le groupe a été en difficulté, il a suspendu le versement de dividendes à ses actionnaires. Cela a été le cas en 2009 et en 2010, au titre des exercices précédents. En 2011, l’entreprise a versé des dividendes car les résultats de l’exercice 2010 étaient bénéficiaires.

L’effondrement du cours de Bourse de l’entreprise, qui a perdu les trois quarts de sa valeur en un an, vous inquiète-t-il?
Oui, cela m’inquiète. Le groupe familial a 25% du capital, mais il faut aussi se mettre à la place des actionnaires, qui détiennent les 75% restants. Si le cours a chuté autant, c’est que les attaques dont le groupe fait actuellement l’objet ont un effet immédiat sur leur perception du groupe. C’est une situation qui est dangereuse. La capitalisation boursière aujourd’hui de 2,3 milliards d’euros est extrêmement faible et n’a rien à voir avec les capitaux propres de l’entreprise.

Redoutez-vous une OPA?
Tout est possible. Il faut donc agir.

Est-ce parce que la famille ne souhaitait pas se diluer que PSA a tant tardé à mettre en place une alliance?
Le groupe familial n’a jamais été contre une alliance. En 1974, nous avons racheté Citroën, ce qui n’était pas évident, puis en 1978 les trois filiales de Chrysler Europe. Notre participation est d’ailleurs alors tombée quelques années plus tard à près de 20 %. Nous avons aussi fait le choix d’aller chercher à l’extérieur les meilleurs dirigeants, tous à très forte personnalité. Enfin, l’actionnariat familial est un pilier de l’édifice du groupe, un véritable atout. Peugeot a besoin d’un actionnaire de référence. C’est un élément de stabilité pour les dirigeants, les salariés, les concessionnaires et même nos partenaires étrangers, car nous avons une vision à long terme. [La reine, en Angleterre]

Votre alliance avec General Motors, critiquée par le gouvernement, n’arrive-t-elle pas trop tard?
C’est toujours facile de faire ce genre de reproche. Avec le japonais Mitsubishi, en 2010, cela n’a pas abouti. L’alliance avec General Motors est une véritable opportunité, avec une part de défi, ne serait-ce qu’à cause des différences culturelles. Mais il y a un vrai potentiel, de vraies synergies possibles. C’est un excellent choix.

Seriez-vous prêt à diluer encore la participation de la famille si cela était nécessaire à la survie du groupe?
Cela n’est pas à l’ordre du jour. Il faudrait étudier la question en fonction des opportunités.

Y a-t-il des dissensions au sein de la famille au sujet de Philippe Varin, le président du directoire?
Il n’y a pas de dissension au sein de la famille. Il y a l’unanimité totale. Et le conseil de surveillance a clairement exprimé son soutien à Philippe Varin, début juin.

Certains membres de la famille sont-ils exilés fiscaux?
Comme je l’ai déjà dit, j’habite en France, et je paie mes impôts en France. Tous les membres de la famille qui siègent au conseil de surveillance de PSA ou au conseil d’administration du holding FFP, ainsi que tous ceux qui travaillent dans le groupe, vivent en France et y payent leurs impôts. Au total, plus de 90 % des actionnaires de la famille paient leurs impôts en France. [Peut-on en dire autant de l'entourage militant du président Hollande et du PS ?]
Je suis à la fois inquiet et optimiste. Ce n’est pas la première fois que nous traversons une période difficile. Le groupe s’en est toujours sorti. Je suis optimiste sur son développement international et sur son potentiel, même en Europe. Il y a sur ce continent des millions de consommateurs exigeants, or nous proposons les meilleures voitures au monde sur le créneau des petits et moyens modèles. Au milieu des années 1980, la crise était au moins aussi forte. À l’époque, nous avons été sauvés par la 205.

Pour certains, le groupe paie sa trop forte présence en France.
Tout d’abord, je n’aime pas cette expression. Nous sommes un groupe international, européen, très attaché à son ancrage en France et à ses origines. Nous avons 16 établissements industriels en France, dont 6 usines de voitures. [Et Renault ?] Mais nous avons aussi fait le choix de nous développer à l’international. Il n’y avait pas d’autre stratégie possible.

Fillon et  Copé dénoncent l'agressivité du gouvernement partisan







Cobra royal crachant



" Montebourg c’est l’arrière qui tire dans le dos !.. "
Dans le même temps, François Fillon et Jean-François Copé ont sévèrement rappelé à l'ordre le destructeur ministre du "Redressement productif". 
"Montebourg, c'est l'arrière qui tire dans le dos de ceux qui sont au premier rang du combat" économique, a lancé François Fillon vendredi matin sur Europe 1. "Quelle est cette attitude qui consiste à taper sur une entreprise, à la dénoncer, à émettre des soupçons, alors que cette entreprise est aux premières loges dans le combat de la mondialisation?" a encore lancé l'ancien Premier ministre, selon qui, l'attitude du gouvernement dans ce dossier est "irresponsable". Et dangereuse ?
" Pour l’instant Montebourg n’est pas en train de redresser grand chose !.. " Jean-François Copé s'est montré tout aussi incisif sur France 2. "Mettre à ce point en cause l'image d'une entreprise (...) pour le plaisir d'expliquer que ça ne peut être que la faute d'un patron, comme on dit au PS, c'est menacer en fait des milliers d'entreprises, des milliers d'emplois", a  mis en garde le secrétaire général de l'UMP. Qu'un "ministre de l'Industrie socialiste" considère que "son fonds de commerce, c'est taper sur les employeurs", cela revient à "fragiliser" l'économie française, a-t-il observé. 
Et de prévenir : "Je dis attention! M. Montebourg est en train de porter atteinte à notre économie", a poursuivi Jean-François Copé en raillant l'intitulé du portefeuille d'Arnaud Montebourg, ministre du "Redressement productif" : "Pour l'instant, il n'est pas en train de redresser grand chose", a-t-il affirmé.

2 commentaires:

  1. La famille PEUGEOT devrait porter plainte en diffamation, non pas contre le ministre, mais contre M. Montebourg, l'homme qui les a accusé avec autant de légèreté.
    J'ai honte pour notre pays de voir ce genre d'arriviste salir l'honneur de nos industriels aux yeux du Monde.

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  2. Montebourg et sa clique sont en autosuffisance.......tapper sur les entrepreneurs et pas seulement.......même les petites gens qui font des heures supp.........bla bla et au bout compte quel resultat? rien le néant juste bon à donner des leçons de gouvernance..........au monde
    Merkel va filer droit, la finance ils vont la taxer, l'encadrer........Obama va se taire au g20 pour écouter Mimolette qui a briller par son absence...........les ricains vont quand même bouffer du foie gras etc etc............le pire dans ce gouvernement c'est qu'ils sont tous à l'image du president aux petits bras et au coup de menton ........arret de la prostitution, encadrement des loyers, allongement des vacances scolaires de la toussaint....... bla bla bla..........par contre pas de baisse des charges patronales avec en contrepartie de l'embauche.......ha non des mesurettes bidons comme 7000€ pour l'achat d'une voiture a pédales.........quelle foutaise.............

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