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vendredi 18 mai 2012

Ayrault et Royal taclent Peillon sur les rythmes scolaires


Ayrault promet une "concertation" sur les rythmes scolaires et la semaine de cinq jours


L'AFP zappe Peillon 



Le ministre de l'Education  
reçoit des coups
de règle sur les doigts


Ayrault, ex-professeur d'allemand, rappelle l'élève Peillon à l'ordre

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, réagissait pourtant au faux-pas de son ministre de l'Education.

Très déterminé, Vincent Peillon avait annoncé jeudi sur France Inter le retour à la semaine de cinq jours de classe en primaire "pour la rentrée 2013", ajoutant que "ce n'est pas le plus simple, mais nous le ferons". Le ministre avait même précisé qu'il reviendrait aux collectivités locales de fixer la "cinquième journée" au mercredi matin ou au samedi matin.
C'était clair et net, mais non sans bavure.

La méthode de la dénonciation

Un couac dans le concerto de Matignon

Lors du premier Conseil des ministres, hier jeudi, François Hollande et Jean-Marc Ayrault avaient demandé à leur équipe de faire preuve d'une "solidarité sans faille" vis-à-vis des décisions prises par le gouvernement, mais l'élève Peillon ragardait par la fenêtre et le premier lâchage est venu  de la rapporteuse, Marie-sEGOl'haine Royal.

L'ex-ministre déléguée à l'Enseignement scolaire de Jospin a cafardé   jeudi et l'annonce et la méthode de Vincent Peillon: "Une décision comme ça ne se décide pas tout seul," a-t-elle sanctionné. 
L'ex-candidate à la présidentielle est en effet brouillée depuis 2009 avec Vincent Peillon et elle est partie  à la charge. "Je pense que la journée d'une passation de pouvoirs, ce n'est pas le moment de faire des annonces (…) C'est la démonstration qu'il faut faire très attention dans les annonces gouvernementales et respecter, comme l'a demandé Jean-Marc Ayrault et comme c'est inscrit dans la charte de déontologie, les démarches de consultation sur des sujets extrêmement sensibles qui mettent en cause beaucoup de choses", a estimé la présidente de Poitou-Charentes sur le départ. 

L'ex-concubine de Hollande piège les ministres au radar


Gouvernement Deutsche Grammophon ?

Désirdavenir Royal, la prochaine locataire présumée du perchoir de l'Assemblée nationale,  a encore accablé le professeur Vincent Peillon. 
"Une décision comme ça ne se décide pas tout seul par un ministre. Il y a un Premier ministre, qui s'appelle Jean-Marc Ayrault et qui arbitre les choses", a-t-elle encore lancé.


Le discours de la méthode 

Thèse : "Vincent Peillon a eu raison de rappeler que c'était une priorité", a jugé Ayrault. Et pour lui, le ministre n'aurait fait que rappeler que c'était un "chantier, une priorité". Mais le premier ministre a également réprouvé l'initiative de son ministre, en promettant vendredi sur France Inter une "concertation" avec enseignants et parents d'élèves sur la question des rythmes scolaires et de la semaine de cinq jours, à l'issue de laquelle un "arbitrage" sera rendu.

Anti-thèse : "La méthode, c'est la concertation", a rappelé le maître de l'école Matignon.
"Il y aura une concertation avec les enseignants, les parents d'élèves, les professionnels, tous ceux qui ont leur mot à dire et puis à la fin de cette concertation, il y aura un arbitrage, je le prendrai, pour que l'objectif principal soit respecté", a répété le chef du gouvernement à la presse.

Synthèse: la méthode de la "gauche molle
Faire travailler les autres et ramasser les dividendes...
Ils ne seront responsables de rien, puisqu'ils n'auront décidé de rien !


Les media militants diffusent la bonne parole

Vendredi à propos du décret sur le retour à la retraite à 60 ans dont  bénéficieront seulement 130.000 salariés, il s'est encore étendu sur le sujet à l'ordre du jour. La presse aux ordres a intégré cet élément de langage et le propage à longueur de colonnes et de bulletins radios depuis deux jours.

Le premier-ministre meuble

La "Voix de son Maître" a rappelé l'engagement du chef de l'Etat 
Il correspond  à permettre le départ à 60 ans, à taux plein, pour les salariés ayant cotisé 41 années. "Simplement avant de rédiger le décret, les partenaires sociaux le souhaitent et nous aussi, il y a une concertation, elle va commencer tout de suite", a-t-il enchaîné, ajoutant que le gouvernement entendait signer ce décret avant l'été.

Deuxième "élément de langage": " on travaille pour ça 
Les membres du gouvernement ont commencé à s'agiter, tel Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, qui est allé serrer des mains dans les rangs de la police de banlieue, hier à Noisy-le-Sec. Sous le regard complice des caméras.

Le cache-misère
"Là encore c'est la même chose, c'est la même méthode. J'ai demandé à (la ministre) Marisol Touraine (...) d'engager la concertation avec les partenaires sociaux avant de rédiger définitivement le projet de décret", a déclaré le chef du gouvernement. 
Mais Ayrault a aussi découvert les contraintes budgétaires
Il a promis que "toutes les décisions prises" seraient "financées". Comme on lui demandait sur France Inter qui exactement bénéficierait de cette mesure, qui correspond à un engagement de campagne de François Hollande, J.-M. Ayrault a mis en avant son souci de "concertation". 
Une idée fixe, décidément. Et premier signe de sénescence chez ce "jeune" sexagénaire ? 

Sous le cache-sexe, les bourses plates

Déjà que dans l'argot de plusieurs sociétés arabes "Aïro" (Ayrault) est synonyme de pénis, les prestations orales du premier ministre de la "gauche molle" font de Hollande un chef d'orchestre à vent où les flûtes ne sont que traversières et où aucune ne peut s'ériger en solo. 

Interrogé sur l'existence d'une marge de manoeuvre, Jean-Marc Ayrault a assuré que cela correspondait à "l'esprit du gouvernement".
"Après, en fonction des contraintes financières aussi, parce qu'il faut dire la vérité aux Français (...), un arbitrage sera pris, je prendrai une décision. Mais une concertation doit être préalable à ce sujet", a affirmé Ayrault, rappelant qu'il allait demandait un rapport "extrêmement précis" de la Cour des comptes d'ici le 1er juin sur l'état des finances publiques. "Toutes les décisions qui vont être prises (...) seront financées. C'est à dire une dépense supplémentaire et une économie de l'autre côté", a-t-il promis.
Pas d'économies, pas de dépenses.

1 commentaire:

  1. Alors ,
    à quoi vous fait penser ce cirque ,
    en ce qui me concerne aux 35 h d'Aubry qui ont
    " foutu " un vrai souk partout et surtout dans les hôpitaux , où l'on a dû faire appel à des infirmières espagnoles , ..... n'ont pas été créateurs d'emplois .....etc

    Alors ,
    que le rythme scolaire a fini par convenir à la majorité des gens qui travaillent , qu'il y a il me semble partout du péri-scolaire , pour accueillir les enfants pendant les inter-cours ( y compris le repas de midi ) , jusqu'à 18 h avec des activités , ainsi que les mercredis , le seul domaine avec des lacunes est celui de la garde des enfants en bas-âge , pas assez de nourrices , de crèches quoique je connaisse des municipalités qui aident et encouragent les garderies parentales ( avec repas à midi et goûter à 16h et qui fonctionnent très bien ( j'y ai participé ).
    Alors c'est bien une idée de gauche de détricoter ce que l'on a pas fait , pourquoi ? : par vanité et orgueil .
    Une chose est certaine , les enfants sont pour l'instant gagnants car le mercredi : c'est pour eux
    le weekend c'est avec la famille .
    Les occupations , les désirs ne sont pas du tout les mêmes .

    Favoriser les activités ludiques serait une idée bien plus constructive quand au développement harmonieux de l'enfant

    Mais la gauche

    a mené une campagne contre ...
    a des objectifs contre ....
    travaille dans le déni de ce qui a été fait par d'autres ...

    Qu'ajouter : c'est un travail du n'importe quoi pourvu que les autres n'y aient pas songé .

    LAMENTABLE

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