POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 9 mars 2012

Taxe professionnelle: Hollande se rallie à Sarkozy

Les élus socialo-communistes se sentent floués par le candidat de la gauche

Les syndicats de l'industrie qui assurent l'hégémonie du PCF

Villeneuve-Saint-Georges est communiste grâce à la SNCF et à la CGT-Rail
, grâce aux activités portuaires à Sète et Dieppe, dans laquelle Renault contribue également à l'hégémonie du PCF ou à Port-de-Bouc et Martigues dont l'insolente prospérité tient leurs réserves foncières et à la la crise de la sidérurgie qui a profité à la CGT. Aujourd'hui, la commune socialiste de Fos-sur-Mer vit dans l'opulence grâce à son site industriel, notamment la métallurgie avec ArcelorMittal ou Ascometal, producteur d'aciers spéciaux à destination de l'industrie automobile en Europe, la raffinerie avec Esso et la chimie avec Lyondell Chemical Company qui sont d'un bon rapport pour la municipalité.

Quant aux villes communistes de Martigues et de Port-de-Bouc,
elles tirent leur aisance bourgeoise du site de Lavéra-La Mède, lequel représente 30 % des capacités de raffinage françaises, 30 % du chiffre d'affaires national dans le domaine du pétrole, 10 % de celui de la chimie, 1,5 milliard d'euros annuel d'investissements et 3 200 emplois directs: une manne financière en termes de taxe professionnelle.


Le candidat Hollande a changé d'avis sur la taxe professionnelle

Le candidat PS à la présidentielle a dit qu'il ne reviendrait pas sur la suppression de le taxe professionnelle
Elle constituait pourtant une grosse cagnotte pour les collectivités.

Sa volte-face est un affront aux élus bernés

Dans le golfe de Fos-sur-Mer, les communes étaient particulièrement privilégiées du fait de l'industrie pétro-chimique, voire de la sidérurgie, et ces nanties sont gérées par le PS, à Istres et FOS, ou le PCF, à Martigues et Port-de-Bouc. Ce qui permet aux observateurs partiaux d'affirmer qu' "il y a un communisme municipal, des villes gérées par des communistes avec des bilans solides et des réussites très fortes en matière d'équipements collectifs et culturels qui assurent une longévité à ces équipes municipales".
" Il y a des villes qui ne sont pas menacées du tout, comme Gardanne, Martigues, Arles. " La taxe pro y était pour beaucoup, mais combien de temps encore les partisans pourront-ils tresser des louanges aux communes communistes riches, confortables et arrogantes de la zone ?


La gauche s'en était prise à Sarkozy


En novembre 2010, Charroux déclarait à La Provence : " En pourcentage, c'est bien le pays de Martigues, avec 75%, qui est le premier perdant au niveau national. En masse, c'est Dunkerque, avec 165 millions d'euros. Nous, la différence entre la professionnelle et la nouvelle "CET" n'est "que " de cent millions d'euros", un brin amer. Parce que, même s'il n'attendait rien, le discours du président Sarkozy, l'avait refroidi, aimait-il à proclamer. "Il a plombé l'ambiance, estime-t-il. Certains espéraient qu'il profiterait de sa venue pour faire des annonces. Rien du tout. Il a de nouveau justifié les réformes entreprises, le retraites comme la suppression de la taxe professionnelle."
Et bien qu'évidemment soucieux de l'emploi sur sa commune, il menaçait: 'D’où une nouvelle question: "Devons-nous continuer à investir dans l’aménagement de zones industrielles, alors que nous aurons moins d’argent pour le faire ?" '


La gauche va devoir s'en prendre à Hollande

L'annonce du candidat socialiste jette un froid
PaSiDupes a reçu d'une lectrice des réactions d'élus locaux des Bouches-du-Rhône.

Mais les commentaires diffèrent selon qu'ils émanent du PS ou du PCF local...
Ainsi, René Raimondi, maire et conseiller général PS de Fos-sur-Mer a viré et constate maintenant objectivement: "La grande réforme fiscale du PS bénéficiera au plus grand nombre", noyant ainsi le poisson. Il ne craint plus la réforme de la taxe "sur laquelle reposait la liberté de gestion des collectivités locales, notamment de la commune." "Lors des débats de 2009 et 2010, les élus locaux se sont opposés à la réforme (...): nous avions vécu cette réforme d'une part comme un nouveau cadeau aux entreprises, d'autre part comme une mise sous tutelle des collectovités locales, majoritairement à gauche. C'était une mesure politicienne." Depuis l'aveu de Hollande, Raimondi se déclare "confiant"... "

A Martigues, le maire communiste, Gaby Charroux, n'est pas apaisé
"Compenser cette perte est impossible en l'état," clame-t-il. Mais qu'est-ce qui distingue donc les analyses, sinon l'idéologie, jusqu'à l'entre-deux tours ? "Surpris", le communiste se rappelle avec amertume que "le 26 janvier dernier, en annonçant le financement de son programme, l'équipe de François Hollande avait indiqué qu'un milliard d'euros serait trouvé en révisant la taxe professionnelle." Il réclame "en priorité le bien-être de ses habitants, l'embellissement du cadre de vie, l'accès pour tous à la culture, au sport, la restauration scolaire, etc..."

Visiblement, la crise n'a encore pas frappé certaines communes équitablement
et les nantis du peuple vivent toujours dans leur bulle.

1 commentaire:

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):