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jeudi 22 mars 2012

Les candidats d'opposition prennent des postures présidentielles

Deuil national: le noir leur va si mal

Les spectateurs de l'horreur islamiste n'ont pas pris de repos


C'est "quitte ou double", lâcha mardi un soutien de
François Bayrou , non sans cynisme.
Alors qu'il stagne à une moyenne de 13 % d'intentions de vote depuis le mois de janvier et se fait progressivement rattraper par Jean-Luc Mélenchon, le candidat du PCF, parti totalitaire, - un sondage à paraître mercredi matin les place même, pour la première fois, à égalité - voire à 14%, le candidat centriste et modéré, neutre et droit, sans tache et vertueux s'est livré cette semaine à une médiocre polémique politicienne qui a coûté quelques points au psycho-rigide et lui a écorné une image racornie d'arriviste aigri, refoulé de toutes parts.

Soi-disant meilleur que les autres réunis

Le Béarnais avait appelé à l'unité nationale mais a décidé de maintenir son programme de campagne, lundi, le jour de la tuerie d'enfants juifs à Toulouse et au moment où Sarkozy et Hollande décidaient de "suspendre" la leur.
Il a tenté de rattraper le coup en qualifiant de "réunion de réflexion nationale" ce qui devait être au départ un petit meeting, mais ne trompa personne sur ses réelles qualités de coeur.

Etait aussi en cause sa mise en accusation de la classe politique à Grenoble, le soir de la tuerie de Toulouse par un islamiste. Il avait tenu des propos qui se voulaient édifiants: "Le fait de montrer du doigt les uns et les autres, c'est faire flamber les passions, et on le fait parce que, dans ce feu-là, il y a des voix à prendre", comme le rapporte le journal socialiste
Le Monde.

Depuis, l'entourage du candidat tente d'assurer le service après-vente de son produit défectueux, en dénonçant encore et toujours l'hypocrisie supposée des autres candidats. L'équipe de campagne du donneur de leçons prétend même que l'accueil que François Bayrou reçoit, depuis le début de la semaine, est particulièrement bon.

Et mercredi soir, François Bayrou n'a pas fait son auto-critique
Alors qu'à Toulouse le tueur n'était toujours pas neutralisé, à Nancy, où il tenait une réunion publique devant un petit millier de sympathisants, le candidat centriste s'est crispé davantage sur sa ligne. Dans l'après-midi, à Montauban, il venait pourtant s'incruster, comme les candidats Hollande et Marine Le Pen en campagne, aux obsèques des militaires assassinés, auxquels le Président Sarkozy rendait l'hommage de la nation.

"Nous souhaitons que le ton change," lâcha-t-il encore

Verbeux et froid
Après avoir évoqué des "moments extrêmement éprouvants, qui ont frappé les esprits et les coeurs", un "drame", un "choc" et, au sujet de Montauban, "un moment de solidarité nécessaire pour la nation", l'arrogant candidat centriste a lancé un appel à ses rivaux pour qu'ils prennent de "la hauteur" [sic]: "Je demande que les responsables politiques se demandent dans la campagne électorale qui recommence - en réalité, elle n'a jamais cessé, mais elle va reprendre de manière ouverte -, qu'ils en tirent la détermination que le ton et le fond de la campagne électorale doivent changer", a-t-il lancé, comme en chaire.
Et, s'écoutant parler plutôt que de faire des propositions constructives, il a ressassé ce qu'il dit depuis le début de sa campagne : "Aucun des sujets de fond que le pays rencontre devant lui n'a été abordé. Nous avons été une exception. Alors, je demande à tous les responsables politiques du pays qu'ils mettent la campagne électorale au niveau de l'émotion que nous avons rencontrée, et que nous fassions face comme nous avons fait face pendant ces heures."

Quelques minutes plus tôt, le porte-parole du MoDem, le frêle Yann Wehrling, n'avait rien dit d'autre à la tribune : "Nous souhaitons que le ton change. Nous souhaitons plus de gravité, nous souhaitons élever le débat ", avait-il expliqué, servilement. Tout le reste de son discours aura été sensiblement le même que ceux qu'il tient depuis plusieurs semaines : dette, éducation, solidarité, institutions et vote blanc... François Bayrou tourne en rond, se mordant la queue: à moins qu'il n'ait une irritation mal placée !

Mardi matin, à la radio, la nuit n'avait guère porté conseil à Bayrou
Il avait légèrement nuancé ses propos tenus la veille au soir, une marche arrière qui intervenait alors qu'il était piégé par des propos qu'il avait tenus en "off" avec des journalistes. Bayrou pointait directement le discours de Grenoble : "La radicalité dans laquelle sombre peu à peu la société française est préoccupante, s'est-il défendu à l'antenne de France Info. Je récuse toute mise en cause, mais je dis que nous avons devant nous une société malade. Il y a des germes explosifs et une dégradation latente. Cela appelle à une unité nationale", a-t-il diagnostiqué, plaidant pour "une vision du pays qui réunisse et non qui oppose".

Pour autant, il y aura, dans cette campagne, un avant et un après-Toulouse.
Nicolas sarkozy a bien dû repasser provisoirement son costume de président et Marine Le Pen en a profité pour évoquer certains de ses thèmes de prédilection. Reste à savoir si François Bayrou, qui ne réussi pas à se renouveler, pourra se remettre de sa boulette.


Toulouse : Bayrou (MoDem) et Hollande (PS) indignent Copé

Cinq des dix candidats étaient venus se montrer
aux obsèques des parachutistes victimes du djihadiste:
Francois Hollande, Nicolas Dupont-Aignan, Francois Bayrou,
Marine Le Pen et Eva Joly, le 21 mars 2012


Le secrétaire général de l'UMP a donné une conférence de presse jeudi, au moment où était mené l'assaut final contre l'appartement de Merah.
Jeudi, Jean-François Copé a rappelé à l'ordre les candidats François Hollande (PS) et François Bayrou (MoDem) pour n'avoir pas "respecté le temps du deuil" après les assassinats de Montauban et de Toulouse, louant, à l'inverse, "le rôle exemplaire" de Nicolas Sarkozy.

"Alors que nous avions, nous, un comportement de dignité et de retenue, un certain nombre de candidats à l'élection présidentielle n'ont manifestement pas respecté ce temps de deuil", a souligné le secrétaire général de l'UMP, lors d'un point de presse donné à Paris lors de l'assaut final de l'appartement du terroriste à Toulouse. Alors que la mort de Mohamed Merah a été révélée pendant la conférence de presse, Jean-François Copé n'a pas souhaité réagir à chaud, avant d'en avoir plus.
Je pense à François Bayrou qui, alors même que personne n'avait d'éléments sur l'origine de ce drame, a fait des raccourcis regrettables entre ces crimes et un supposé, je cite, 'climat d'intolérance'.
Je pense au double langage de François Hollande", a-t-il lancé.

Jean-François Copé a dénoncé l'attaque "violente et insidieuse" du candidat socialiste
Il a évoqué les propos tenus mardi par le jésuite François Hollande, qui "a appelé, d'un côté, à la retenue et, de l'autre, a sous-entendu de manière insidieuse qu'il pouvait y avoir un lien direct entre ces assassinats et la manière dont Nicolas Sarkozy exerçait ses responsabilités".
J.-F. Copé a également dû cité la phrase de François Hollande déclarant sur RMC et BFMTV que "ceux qui ont des responsabilités doivent maîtriser leur vocabulaire". Il a pointé les mauvaises manières de l'hypocrite Hollande qui nous a pourtant maintenant habitué à ses attaques obliques: "Attaquer de manière aussi violente et insidieuse la personne du président de la République tout en affectant de ne pas faire campagne en cette période de deuil national, c'est indigne, et les Français jugeront par eux-mêmes où était l'indécence pendant ces jours de deuil".

Il faut bien aussi rappeler le dénigrement de son équipe, dont maintenant le Monsieur Sécurité du candidat PS, une heure avant l'assaut. Jean-Jacques Urvoas avait dénigré les forces d'élite sur Twitter : "si je comprends bien, le RAID n'est pas capable en 30h d'aller chercher un individu seul dans un appartement", a-t-il ironisé, alors que des vies étaient encore exposées.
A Bordeaux ce matin, Nadine Morano a épinglé Urvoas et Julien Dray : "Après Dray sur Public Sénat hier soir, Urvoas ce matin démontre à nouveau son incompétence en matière de sécurité: l'ère Jospin en continu."
A sudouest.fr, elle a ensuite déclaré: " J’ai trouvé les propos de Monsieur Urvoas totalement déplacés et faisant preuve d’une incompétence incroyable. Monsieur Urvoas a fait preuve d’un manque de respect vis-à-vis de nos hommes du RAID incompréhensible. Et d’ailleurs il a fait son mea culpa."
" On a assisté à un florilège de bêtises entre Monsieur Urvoas et Julien Dray qui a dénoncé un show hollywoodien à propos de ce qui se passait à Toulouse
"
Et d’ajouter : "On est dans le continuum de l’air Jospin, c'est-à-dire en total décalage avec les besoins de nos concitoyens en matière de sécurité. "

Jean-François Copé avait aussi de bonne raisons de vilipender l'attitude de la candidate altermondialiste, Eva Joly, déguisée en écologiste, comme celle de Marine Le Pen (FN), pointant leurs "procès d'intention inacceptables" et leurs attaques "grotesques" dans leurs critiques de la gestion du "fondamentalisme" musulman en France, en spectatrices passives et malveillantes d'une situation à hauts risques.
"C'est une insulte à l'excellence de nos services", s'est indigné Jean-François Copé. "Je mets en garde tous ceux qui, à des fins politiciennes, essaieraient de laisser planer un doute sur le bon fonctionnement de nos services de sécurité", a déclaré Jean-François Copé en refusant de s'exprimer sur les propos du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui n'a pas exclu d'éventuelles failles, précisant qu'il n'avait connaissance d'aucune.
A-t-il prévenu Nicolas Sarkozy de l'offensive menée à l'UMP depuis mercredi soir contre François Hollande ? "Non. Dans l'action que nous menons, nous n'avons pas forcément besoin de parler autrement qu'avec nos convictions." "Il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes entre Sarkozy et Copé sur la façon dont chacun assume ses responsabilités", a affirmé son entourage.

À l'inverse, Jean-François Copé a salué "le travail remarquable de Claude Guéant", ministre de l'Intérieur, et a rendu hommage au "rôle exemplaire" joué par le président-candidat Nicolas Sarkozy. "Il a fait face avec la dignité, le sang-froid, la compétence, l'expérience qui est la sienne. (...) En cette période douloureuse, Nicolas Sarkozy a su rassembler les Français, préserver la cohésion de la nation et répondre à la menace terroriste", a-t-il souligné.

1 commentaire:

  1. J'ai honte au nom de toutes les victimes de ce tueur que christian prouteau "préfet hors cadre" chantre de la mitterandie ose critiquer l'action de ses freres d'armes du RAID SUR BFMTV.......Le raid s'y est mal pris et l'assasin aurait du etre pris vivant.........Ce n'est plus un frere d'armes, c'est un judas HONTE a LUI..............je suis revoltée de voir que des gens font de la politique de pourri sur de malheureuses victimes.

    De plus que la photo du meurtrier fasse la une de la presse papier et comme d'internet me met hors de moi. Et tous ces abrutis et speudo specialistes sur tous les plateaux tv qui cherchent une réponse sociale au terrorisme........je suis écoeurée.......

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