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lundi 9 janvier 2012

Des syndicalistes de la CFDT ont-ils coulé la compagnie SeaFrance ?

La CGT dénonce ses camarades syndicalistes de la CFDT

Propriétaires d'un patrimoine immobilier conséquent, certains responsables CFDT maritime Nord sont pointés du doigt.


Au sein de SeaFrance, le "système CFDT" se précise .
Alors que l'audience du projet de reprise de la compagnie de transports doit avoir lieu ce lundi, les langues se délient.
Certains salariés non-syndiqués se sont confiés à Europe 1, en choisissant l'anonymat par peur des représailles. Ils parlent de violence et d'intimidation, d'une voiture vandalisée, de harcèlement verbal et d'agressions physiques, le tout avec le consentement de la direction soucieuse d'acheter "la paix sociale".

A Calais, de plus en plus de soupçons sur la faillite de Seafrance...
Libération raconte "les dérives de la CFDT", tandis que Le Figaro parle à la Une de "sabotage syndical". Les "pirates" dont parle Yves Thréard dans le Figaro, ce sont les marins de la CFDT Maritime Nord, une branche du syndicat lâchée hier par la direction nationale. Les deux quotidiens, toutes tendances politiques confondues, emploient les mêmes mots pour décrire des pratiques peu vertueuses dans ce syndicat proche du PS: gestion opaque, abus de toutes sortes, soupçons de malversation, et même violence et intimidation.

Selon Libération, un responsable CFDT, côté maison mère, a récemment reçu un message anonyme, "traîtres, on va bientôt s'occuper de vous". Il y a quelques jours, ce sont les journalistes de Nord Littoral qui reçoivent une lettre de menaces, là aussi anonyme, évoquant le projet de Scop : "vous serez rasés et promenés comme des chiens sur la place publique comme les femmes qui se prostituaient pour l'ennemi".

Le Figaro rappelle qu'à Lille, après plainte de la direction pour un trafic de marchandises à bord des navires, les juges ont requalifié l'infration en "vols en bande organisée", des mots généralement employés pour les bandes mafieuses. Le Figaro précise que pour le moment, aucun des membres de la CFDT maritime Nord n'a été visé par l'enquête. A Calais ajoute aussi le Figaro, c'est l'omerta, les syndicalistes de la CFDT Maritime Nord font peur. Nord Littoral a d'ailleurs demandé à un marin qui avait souhaité témoigner si son nom pouvait être imprimé dans le journal, réponse paniquée : "vous voulez ma mort ou quoi ?" Quand les syndicats bloquent le port de Calais plongé en eaux troubles !...

La dictature des syndicats
D'après le rédacteur en chef du quotidien de Calais, Nord Littoral, Philippe Hénon, "c'est la CFDT qui embauchait, c'est elle qui accordait les promotions, les congés".
Rien d'extraordinaire: dans le secteur public, la FSU exercice le même pouvoir totalitaire sur l'Education nationale.
"On a encore reçu une lettre anonyme. Ils menacent de me tondre et de me promener sur les places publiques après la liquidation judiciaire", a-t-il ajouté.

Des membres du Comité d'entreprise de Sea France s'interrogent sur la provenance de leurs ressources financières.

VOIR et ENTENDRE un reportage de TF1:


Chérèque, le patron de la CFDT, a honte, mais "un peu"

VOIR et ENTENDRE cette réaction de François Chérèque, le 9 janvier 2012:


Tous pourris, les syndicats ?

La CGT veut-elle faire oublier les privilèges des Cégétistes du comité des œuvres sociales de la mairie de Montreuil ?

A Calais, la réputation de la CFDT maritime SeaFrance est sulfureuse
Alors que le syndicat majoritaire de l'entreprise a rejeté mercredi les propositions de Nicolas Sarkozy en vue de la création d'une Scop, certains n'hésitent pas à pointer du doigt les pratiques syndicales en place.
Plusieurs salariés non-syndiqués évoquent, sous couvert d'anonymat, les moyens d'intimidations, parfois violents, employés par les leaders syndicaux. "J'ai des enfants, une famille, je ne veux pas retrouver ma maison en feu", a confié à Europe 1, un employé de SeaFrance.


Et maintenant, c'est Hollande ou le "sale mec", que les marins appellent au secours ?

Comment les voyous de la CFDT étaient-ils reconduits aux élections professionnelles ?

Les élections sont-elles libres ?
Les syndicalistes ripoux de SeaFrance, "présumés innocents", rembourseront-ils les contribuables solidiares de la SNCF qui détient cette compagnie maritime à 100 % ?


Enfin, Jack Lang, le député PS de la 6e circonscription de Calais, doit-il son siège à ces voyous de la CFDT ?

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