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lundi 9 janvier 2012

Décès de l'agitateur de la Saint-Sylvestre à Clermont-Ferrand

Une certaine presse escamote volontiers l'identité du casseur


Les voyous ne sont pas
au-dessus des lois
(7 janvier 2012)




Nuit de la Saint-Sylvestre: l'arrestation mouvementée d'un excité a entraîné des violences à Clermont-Ferrand.

Depuis, les forces de l'ordre sont en alerte.
Lundi matin, le calme était revenu dans les quartiers nord de Clermont-Ferrand, notamment ceux de la Gauthière, de la Croix de Neyrat et des Vergnes. Les violences se sont limitées pour l'heure à des feux de voitures, sans affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.

Plongé dans le coma, le casseur est décédé dans la mâtinée et les autorités craignent maintenant de nouveaux débordements, annonce Libération.

Déjà renforcé ce week-end, le dispositif de sécurité sera maintenu ce lundi soir
Quelque 420 fonctionnaires de police et de gendarmerie, contre 200 les nuits précédentes, ont été mobilisés la nuit dernière à Clermont-Ferrand. Deux hélicoptères - l'un équipé d'une caméra thermique, l'autre d'un projecteur - ont épaulé les forces de l'ordre et seront à nouveau en action la nuit prochaine.

"Je mettrai tous les moyens nécessaires pour dissuader les actes de délinquance et procéder à des interpellations", a prévenu le préfet du Puy-de-Dôme, Francis Lamy, lors d'un point de presse, laissant entendre que le dispositif pourrait être à nouveau renforcé si nécessaire.


Moins d'actes de vandalisme

Les forces de l'ordre ont procédé à deux interpellations et, dans la nuit de dimanche à lundi, moins d'une dizaine de véhicules ont été brûlés.
"C'est un nombre d'actes de vandalisme significativement moins élevé que la nuit précédente", a commenté le préfet, soulignant que, dans la nuit de samedi à dimanche, "moins de quarante véhicules" avaient été calcinés et sept personnes avaient été interpellées.

Ce bilan a été revu à la hausse, puisqu'il avait été fait état dimanche d'une trentaine de véhicules brûlés et de six interpellations et placements en garde à vue, prolongés dimanche soir. Ces personnes seront jugées à partir de lundi après-midi en comparution immédiate.


L'excité était cardiaque

Cet homme de 30 ans - dont l'identité est tenue confidentielle - s'en était pris aux policiers
, dans le quartier de la Gauthière, lançant des projectiles sur leur véhicule.
Il aurait fallu que les policiers laissent saccager leur outil de travail et renoncent à rétablir l'ordre, mais le contrevenant s'en est pris aux fonctionnaires de police qui l'interpelaient. Libération accepte de livrer le témoignage de la police qui décrit "l'homme" comme "très excité", mais les pompiers corroborent cette information.

Après une course-poursuite, il avait été plaqué au sol, menotté, puis conduit au commissariat, après avoir caillassé un véhicule de police et s’être enfui.
Il était tombé dans le coma après un malaise cardiaque durant son transport. Il n'avait pas d'antécédents médicaux, mais le forcéné présentait des fractures et des lésions au cou lors de l'arrivée des secours.

Une information judiciaire pour coups et blessures volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte vendredi par le parquet de Clermont-Ferrand, visant deux fonctionnaires de police qui ont procédé à l'arrestation du forcéné. "S'il y a eu faute professionnelle, les procédures disciplinaires et pénales iront jusqu'à leur terme", a assuré le préfet.

Pour commencer, il y a une agression de "personnes dépositaires de l'autorité publique" et dégât de matériel de l'Etat.


L'"homme" sans identité de Libération, selon le journal d'information partielle et partiale, se dénomme Wassan El-Yamni et il a déjà eu affaire avec la justice.
Mais Me Jean-François Canis est sur le coup et la famille, prise en mains, de l'agresseur, veut savoir s'il a été victime de violences policières...

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