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mardi 10 janvier 2012

Collectif trotskiste: Cantona, fondation Abbé Pierre et Martin Hirsch

Le mouvement Emmaüs est-il gauchiste ?


L'ex-star violente délocalisée à Manchester United a écrit aux maires de France pour obtenir les 500 signatures nécessaires à une candidature à l’élection présidentielle en 2012, rapporte mardi Libération.

Le 25 janvier 1995, Eric Cantona écrivait sa légende à coups de crampons sur le visage d’un spectateur de Crystal Palace.
Canto-le-hooligan se faisait justice, croyait-il, se livrant à une folle agression qui salit à jamais sa carrière hors norme de premier footballeur made in France adulé en Angleterre. Un coup de latte intempestif de Richard Shaw, défenseur de Palace, met Canto-le-Rouge en rage. L’arbitre, Alan Wilkie, sort son petit bristol rouge et après les contestations d’usage, Canto-à-fleur-de-peau quitte le terrain en longeant la ligne de touche et les supporters. Au milieu des sifflets et autres quolibets envoyés par le public londonnien, un dénommé Matthew Simmons invective Canto-le-Frenchie en quelques mots très percutants qui lui parlent à la fois du pays, de son pedigree et du métier présumé de sa mère...


Instrumentalisée, la fondation Abbé Pierre se radicalise


L'association salue l'appel de l'ex-footballeur, avant 2012, sur le mal-logement
En prétendant que les problèmes de logement sont méprisés en France, elle prend parti, sans considération des causes largement marquées par l'immigration clandestine.
Et en imposant cette grande cause à trois mois de la campagne présidentielle 2012 et sur l'initiative people d'Eric Cantona, la fondation Abbé Pierre entend retrouver un peu de lisibilité médiatique sur le créneau des Restos du Coeur qui mobilisent l'attention sur la pénurie de produits alimentaires à distribuer aux mêmes, qu'ils soient légaux ou clandestins.

"C’est un coup de projecteur sur un domaine maltraité aujourd’hui par les candidats", précise sur Europe 1, Patrick Doutreligne, délégué général de la fondation Abbé Pierre. "Personne ne parle du mal logement alors qu’il y a 3,5 millions de mal logés et 10 millions de personnes touchées par la crise. Ce n’est pas négligeable et on ne pourra pas prétexter la crise financière pour ne pas traiter les problèmes de logement et les 900.000 logements qui manquent en France", prévient-il.

"On espère que le logement sera au cœur de cette campagne. Il y a d’autres propositions sur la construction de logement mais aussi la régulation des prix et puis relancer une politique de la ville qui aille plus loin que seulement la rénovation des murs qui a démarré", conclut Patrick Doutreligne.


Cantona fait son Coluche

Les élections présidentielles, exutoire anarchiste
Le 11 février 1965, Pierre Dac, alias André Isaac, que Coluche admirait, s'était porté candidat, mais avait dû renoncer. Septuagénaire prince des loufoques et directeur de "L'Os à moelle", Pierre Dac est alors le chef incontesté du Parti d'en rire... Redoutable sceptique, l'humoriste - à qui l'on devait déjà l'invention d'un portefeuille de la Fatalité (pour suppléer aux ministères incompétents) et la composition d'une "Sonate au clair de l'urne" pour bugle et harmonica - fonda ce jour-là le Mouvement ondulatoire unifié (le MOU) et se lança en campagne avec une devise dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'a guère vieilli: "Les temps sont durs, vive le MOU ! "
Le footballeur trotskiste refait l'acteur, mais sans aucun talent comique politique

Coluche avait conforté sa popularité en fondant les Restos du Cœur en 1985.
Le 30 octobre 1980, Coluche avait déjà organisé une conférence de presse où il annonçait son intention de se présenter à l'élection présidentielle de 1981, avec des slogans tels que " Avant moi, la France était coupée en deux. Maintenant elle sera pliée en quatre ", ou encore " Coluche, le seul candidat qui n'a pas de raison de mentir ".
Il est soutenu par des intellectuels tels que Pierre Bourdieu ou Gilles Deleuze. Mais, si fantaisiste fût-elle, cette candidature inquièta le candidat François Mitterrand qui y voyait une menace potentielle. Il chargea donc deux responsables du PS, dont Jean Glavany, de dissuader le fantaisiste, lequel se retira en mars 1981.


Coluche, candidat pour emmerder
de la droite à la gauche




Aujourd'hui, le slogan de Cantona pourrait être:
"Les temps sont mous, vive le dur !" et la "gauche molle" de Hollande le prend déjà très au sérieux.
Et, au passage, le PS défaitiste pourrait d'ailleurs faire sien cette maxime due à Pierre Dac: "C'est par peur de la trouille que le monde est dans la crainte du pire"

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