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samedi 10 décembre 2011

Les droits de vote et d'être élu s'acquièrent avec la nationalité

Le droit de voter et d’être élu doit rester indissociable de la nationalité

La majorité de gauche au Sénat vient d’adopter une proposition de loi du PS visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers hors Union Européenne aux élections locales.


La position de l’UMP est claire: il reste contre le droit de vote et d’éligibilité des étrangers.
C’est ce qu’a rappelé Nicolas Sarkozy le 23 novembre : " Je crois depuis longtemps que le droit de voter et le droit d'être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité françaiseétendu pour les élections municipales et européennes aux citoyens européens qui partagent avec les Français une communauté de destin. "

L'UMP refuse ce droit aux étrangers parce qu’en France le droit de voter et d’être élu a toujours été indissociable de la citoyenneté. Si l’on vote et, a fortiori si l’on se présente à une élection, c’est parce que l’on se sent appartenir à une patrie et que l’on veut œuvrer pour son intérêt.
Si un étranger veut accéder au droit de vote, il doit entamer une démarche de naturalisation qui concrétisera sa volonté d’inscrire son destin dans celui de la France. Les étrangers sont d’ailleurs les premiers à souscrire à cette philosophie puisque la 1ère motivation des personnes qui demandent à devenir Français est d’acquérir le droit de vote !
A l’inverse, séparer droit de vote et citoyenneté, c’est vider la citoyenneté d’une partie de sa substance.

Le PS rétorque que les membres de l’Union Européenne peuvent voter aux élections locales

C’est vrai, mais pour deux raisons que le PS passe sous silence.
D’abord, il y a une citoyenneté européenne qui justifie un droit de vote des Européens.
Ensuite, il y a un principe de réciprocité : un citoyen allemand peut voter aux élections municipales en France et un citoyen Français peut lui aussi voter aux élections municipales en Allemagne. Autant de conditions qui ne sont pas réunies dans la proposition de loi du PS qui prévoit d’accorder le droit de voter et d’être élu sans citoyenneté ni exigence de réciprocité.

Le PS nous dit aussi que lorsqu’on paye des impôts locaux, on doit pouvoir voter aux élections locales.
Ce n’est pourtant pas parce que l’on paye des impôts que l’on doit pouvoir voter. Le droit de vote ne s’achète pas.
=> Cette forme de suffrage (suffrage censitaire) a été supprimée en 1848, ce n’est pas pour qu’on le rétablisse en 2012 ! Et, si l’on suit le raisonnement du PS jusqu’au bout, pourquoi ne pas autoriser le droit de vote et d’éligibilité aux élections nationales aux étrangers qui payent aussi des impôts nationaux ? A l’inverse, cela voudrait-il dire que lorsqu’on ne paie pas d’impôt, on n’a pas le droit de voter ?

La dérangeante vérité, c’est que le PS, sous l’influence de ses alliés Verts, multiplie les propositions qui vont à l’encontre des symboles de notre République et des fondements de notre indépendance : droit de vote pour les étrangers, remises en cause du défilé du 14 juillet et du 11 novembre par la bi-nationale Gro Eva Joly mollement contestées par les socialistes, sabordage de notre indépendance énergétique avec la sortie programmée du nucléaire, renoncement à notre siège et à notre droit de veto au Conseil de Sécurité de l’ONU…

A l’UMP, ils pensent au contraire que ce n’est pas en renonçant à ses valeurs, à ses traditions et à ce qui fait sa puissance que la France pourra affronter avec succès les défis de la mondialisation.

Non au droit de voter et d’être élu pour les étrangers : pour voter il faut être Français

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