POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 6 novembre 2011

Charlie Hebdo paie cash son intolérance

La presse est-elle exempte du devoir 'citoyen' de respect ?


Liberté d'expression, aussi pour les fondamentalistes musulmans

"Charlie Hebdo" incendié : gare au procès général des musulmans français", titre le Nouvel Observateur.
Une crainte que le dessin de Plantu ne semble pas partager...
Les autres dessins politiques ne se posent plus la question.

Fadila Méhal dénonce "les ennemis du pluralisme et donc de la liberté"
La présidente de l'association Les Marianne de la diversité apporte son plein soutien à "Charlie Hebdo" que le journal a provoqué par son manque de respect envers les Français de confession musulmane.
L"association, dont l'un des objectifs est " la promotion de la diversité comme enjeu démocratique ".[...]

Sur ce coup, notre consensuelle "normande" du MoDem contentera la presse
"
Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’incendie criminel des locaux du journal "Charlie Hebdo", en probable représailles ou instrumentalisation à la parution d'un numéro consacré à la charia. Cet acte de violence est une atteinte inqualifiable à la liberté d’expression, droit inaliénable de toute presse libre dans un pays démocratique.
Nous affirmons notre solidarité avec l’équipe rédactionnelle de "Charlie Hebdo" et demandons aux autorités compétentes de tout faire pour que les auteurs de cet incendie soient retrouvés, poursuivis et condamnés sévèrement.
"

Mme Mehal met également en garde contre une éventuelle instrumentalisation de l'incendie
"
Nous devons prendre garde devant l’étendue des dommages collatéraux de cet incendie et à entendre le déversoir de haine et d’instrumentalisation sur la toile.

Nous appelons à la vigilance et à la responsabilité pour que cet attentat ne soit pas non plus l’occasion de faire le procès de nos compatriotes musulmans qui vivent paisiblement dans notre pays depuis de longues années dans le respect de l’autre au regard d’une laïcité assumée. Prenons garde, en effet, que cet attentat ne fasse le jeu des extrémistes de tous bords et rende les musulmans de France otages d’une violence qu’ils réprouvent et condamnent dans leur grande majorité.

A l’heure où les révolutions pacifistes arabes montrent qu’il existe un chemin pour une société arabe apaisée et libre où la religion aurait toute sa place, mais rien que sa place, peut-on imaginer qu’en France, pays de Voltaire et de Pascal, de simples dessins ou articles puissent créer tant de désordre et de discorde.

Comme tous les Français, les musulmans de France savent que la laïcité n’est pas qu’une opinion, c’est la condition pour en avoir une, elle est en cela l’âme de notre liberté de conscience.

Parce que la laïcité est un bien non négociable, faisons en sorte que cet incendie imbécile nous mobilise davantage encore, dans notre diversité républicaine, pour construire en ces temps de crise, une démocratie où l’humour et la dérision auront droit de cité et ne pourrons en aucune façon, du fait de la solidité de nos convictions collectives, ébranler nos croyances et nos spiritualités individuelles.


La presse a-t-elle toute sa place, mais rien que sa place ?
Charlie Hebdo est-il ou non " le déversoir de haine et d’instrumentalisation sur la toile " ?

La biographie de Fadila Méhal interpelle


Née en 1954, à Cherchell, elle "a grandi dans le nord de la France, dans la région de Lille", peut-on lire, mais elle est titulaire d'une maîtrise de sciences politiques et de journalisme à Alger. Elle obtient ensuite un DEA de l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication (Sorbonne), qui ne la destine pas à sa carrière actuelle. Elle est en effet directrice d'un centre social (Maison des Jeunes et de la Culture) pendant dix années, dans la métropole lilloise.
Son ascension sociale est foudroyante. De directrice régionale issue de l'immigration du Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (devenu l'ACSE), à partir de 1996 à Lille puis Montpellier, Fadila Mehal devient membre du Conseil économique et social (2002- 2008) et accède au cabinet de Jean-Louis Borloo en tant que conseillère dans le pôle cohésion sociale.
Dilem, en Algérie
est plus ironique et ambigü...




En Iran, le dessinateur activiste revendique:
la vengeance d'Allah s'est exprimée !

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