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dimanche 23 octobre 2011

Présidentielle 2012: l'équipe des Verts de Joly Eva

L'entourage altermondialiste d'Eva Joly

Europe Ecologie - Les Verts a son candidat pour 2012

La franco-norvégienne Eva Joly (près de 70 ans en 2012) a été élue par les militants pour représenter le rassemblement lors de l'élection présidentielle. Voyons en images, qui sont ces altermondialistes, écologistes radicaux et Verts, qui forment son équipe de campagne.

Jean-Vincent Placé,
(1968) vice-président EELV du Conseil régional d'Ile-de-France et conseiller politique de Cécile Duflot, il a également soutenu Eva Joly lors de la campagne de la primaire contre Nicolas Hulot. " Je suis tous les lundis matin à son conseil politique et je lui apporte mes analyses sur la situation et des conseils, évidemment, sur les prises de position sur les questions de fond, et aussi une certaine connaissance des écologistes français qui permettent ainsi de développer une campagne de terrain auprès d'eux ", expliquait Jean-Vincent Placé dans un chat au Monde, indiquant qu'il aurait toutefois soutenu Cécile Duflot si la chef de file du parti s'était lancée dans la course à la primaire.

Sergio Coronado
a rejoint l'équipe d'Eva Joly tardivement. Il y a deux mois, il devenait le directeur de campagne de l'ancienne magistrate. Un poste qu'il connaît bien, puisqu'il avait géré la communication de la campagne de Noël Mamère en 2002. Avec succès, puisqu'à l'époque, ce dernier avait recueilli 5,25% des voix au premier tour de la présidentielle, soit le meilleur score jamais obtenu par les écologistes. Sergio Coronado avait intégré Les Verts en 1998 lors de la fusion du parti avec Convergences écologie solidarité (CES) auquel il appartenait. Par la suite, il a été porte-parole des Verts avec Cécile Duflot de 2005 à 2008 et également élu municipal du 14e arrondissement de Paris de 2001 à 2008.

Yannick Jadot,
ancien de Greenpeace, a rejoint Europe Ecologie en septembre 2008 en vue du rassemblement pour les élections européennes de 2009. Tête de liste dans la région Ouest, il y obtient 16,64% des voix. Pilier de la pré-campagne d'Eva Joly, Yannick Jadot est le porte-parole de l'ancienne magistrate. Dans un billet publié sur son blog, il explique les dix raisons qui l'ont poussé à soutenir la franco-norvégienne : "une femme écologiste", "de combat", "compétente", "sincère et courageuse", "ouverte, européenne, internationaliste et bi-nationale", "progressiste, pragmatique et radicale", "politique, "gaie et curieuse" et "enthousiaste". "Il y a près d’un an, je suggérais à Eva Joly de réfléchir à sa candidature à la présidentielle. Mes intuitions d’alors sont mes convictions d’aujourd’hui : Eva est ce qu’elle dit, Eva fait ce qu’elle dit", écrit-il également pour justifier son choix.
Dominique Voynet
a été par deux fois la candidate des écologistes à une élection présidentielle. En 1995, elle avait obtenu 3,31% des suffrages au premier tour. En 1997, elle était rentrée dans le gouvernement de Lionel Jospin, dit de la "Gauche plurielle", en tant que ministre - la première issue des Verts dans un gouvernement français - de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement. En 2006, Dominique Voynet remporte la primaire interne lors d'un scrutin très serré face à Yves Cochet. En 2007, elle ne récolte que 1,57% des voix et appelle à voter au second tour pour la candidate du PS, Ségolène Royal. Dominique Voynet s'est prononcée pour Eva Joly en mai dernier, à la veille du Conseil fédéral d'EELV. "Eva s'est pleinement engagée, Nicolas a davantage hésité, longuement réfléchi...", déclarait-elle alors.
Noël Mamère
a également apporté son soutien à Eva Joly. Selon ce vulgaire, la candidate "incarne une écologie de combat, non consensuelle, une écologie qui ne se réduit pas à l’environnement, une écologie qui ne s’identifie pas au greenwashing des entreprises du CAC 40, une écologie qui établit le lien indissociable entre injustices sociales et injustice environnementale…" C'est on ne peut plus clair... Avant d'ajouter, pour expliquer les raisons de son engagement : "La présidentielle – et j’en sais quelque chose – a besoin d’une personne fiable dans ses choix politiques fondamentaux". En 2002, lors de l'élection présidentielle, le député-maire de Bègles avait obtenu 5,25 % des voix. "La ligne bleue des Vosges serait de dépasser le score de Noël Mamère en 2002, déjà presque quatre fois plus que Dominique Voynet en 2007", estime d'ailleurs le sondeur Frédéric Dabi (Ifop) à propos de la candidature Joly.

François de Rugy
était l'un des rares candidats Verts à négocierun accord avec le PS lors des élections législatives de 2007 dans la 1ère circonscription de Loire-Atlantique. Son ticket avec le socialiste Pascal Bolo remporte 52,03 % des suffrages, battant, au deuxième tour, le député sortant Jean-Pierre Le Ridant (UMP). Le député pourrait donc avoir un rôle clef dans les discussions avec les socialistes. Pour François de Rugy, Eva Joly incarne "le choix du courage, de la cohérence politique, de la sincérité".
Julien Bayou
Pour mener sa campagne, Eva Joly s'est entourée de jeunes militants. Parmi eux, Julien Bayou. Agé de 30 ans et issu du monde associatif, il a pris fait et cause pour la candidate, devenant son directeur de la communication. Ce militant de longue date, au sein notamment de Jeudi-Noir et de Génération-Précaire, a géré la communication visuelle d'Eva Joly, sur Internet, mais aussi en distribuant tee-shirts et badges reprenant les fameuses lunettes rouges de la franco-norvégienne. L'engagement de Julien Bayou aux côtés des écologistes remonte aux élections régionales de 2010. En quatrième position sur la liste menée par Safia Lebdi dans le département du Val d'Oise, il est élu au conseil régional d'Ile-de-France en mars 2010.
Karima Delli
Née en 1979 de parents algériens, elle a étudié au collège Notre-Dame de Wailly de Tourcoing avant d'obtenir son bac et de s'engager politiquement au sein des Verts en 2005, alors assistante parlementaire de la sénatrice écologiste du Nord Marie-Christine Blandin. Aux législatives de 2007, Karima Delli est candidate dans la 10e circonscription du Pas-de-Calais, comme suppléante de Bernard Despierre. Ancienne secrétaire fédérale des Jeunes Verts (2007-2008), elle est élue députée européenne en 2009 et devient l'une des plus jeunes membres du Parlement européen. Parallèlement, tout comme Julien Bayou, elle milite au sein de nombreux collectifs, tels que Jeudi Noir et Sauvons les riches. "Eva Joly, c’est une autre conception de l’action politique, plus collective et surtout différente de toutes ces machines médiatiques (...) Elle est sincère, engagée, déterminée, populaire, compétente, crédible, enthousiaste, attentive aux autres et capable de rassembler au-delà de notre électorat traditionnel", estime Karima Delli.

Les "hulotistes"
Après la défaite de leur champion, l'équipe de campagne d'Eva Joly - qui leur a tendu la main aux proches de Nicolas Hulot en vue de 2012 - pourrait bien s'élargir.
Pascal Durand, directeur de campagne de l'ancien animateur de télévision, aurait déjà été approché. "Ce n'est pas le mercato, on a à construire le mouvement", a déclaré ce dernier.
"C’est désormais de la responsabilité d’Eva Joly et de son équipe de proposer à l’ensemble d’EELV, y compris nous, une stratégie de campagne", a expliqué Yves Cochet (à droite sur la photo) lundi au JDD.fr. "Bien entendu, nous serons tous rassemblés autour de sa candidature (...) Il faudra simplement voir qui fait quoi. Évidemment, tout le monde ne sera pas du premier cercle. Cela demande un organigramme", a précisé le député parisien. Quant au principal intéressé, Yannick Jadot espère qu'il "accompagnera l'ensemble de la campagne" d'Eva Joly.
Sur la photo, José Bové est à l'extrême gauche.

Pascal Canfin
Journaliste (36 ans) à Alternatives Economiques avant d'entrer en politique, il sera chargé d'évoquer les questions économiques, sociales et financières durant la campagne d'Eva Joly. Elu député européen en 2009, il soutient la Franco-norvégienne depuis plus d'un an et fait donc figure d'"ancien".

Manquent
Daniel Cohn-Bendit

qui tacla en effet Cécile Duflot, la secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts (EELV, ci-contre à son côté) et villipenda le "sectarisme" des Verts
et
Nicolas Hulot (ci-contre, à gauche), au côté de la " vieille éthique", selon les termes choisis de Jean-Vincent Placé, qui se paie néanmoins le luxe de l'indignation à être affectueusement décrit comme " notre Coréen national", chargé des négociations de la candidate bi-nationale avec le candidat raplapla du PS !...

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