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mercredi 28 septembre 2011

Arabie saoudite: une conductrice voilée est condamnée au fouet

Comme il fait bon vivre en France

Les militantes françaises se trompent de lieu


Printemps arabe:
" Et vous, combien d'ennemis
avez-vous
sur Facebook
? "



Une Saoudienne a été condamnée à dix coups de fouet pour avoir bravé l'interdiction faite aux femmes de conduire , a fait savoir hier mardi une militante. Une autre militante aurait été arrêtée pour le même motif.
Sheima Jastaniah a été condamnée lundi par un tribunal de Jeddah, ville où elle avait été arrêtée en juillet, alors qu'elle se trouvait au volant d'une voiture, a annoncé une militante sous le couvert de l'anonymat.
Selon cette source anonyme, Sheima Jastaniah "a refusé de parler de son procès aux media (...) et nous avons été choqués d'apprendre hier (lundi) qu'elle avait été condamnée à dix coups de fouet ", commente la militante.
Sheima Jastaniah va faire appel de cette condamnation, selon la militante anonyme.

Riposte à l'annonce par le roi de l'octroi aux femmes du droit de vote
Cette condamnation - et la déclaration de l'opposition qui s'en suit - interviennent au lendemain de l'annonce historique faite par le roi Abdallah d'Arabie saoudite de l'octroi aux femmes des droits de vote et d'éligibilité aux élections municipales, d'une part, et de leur entrée au Majlis al-Choura, un conseil consultatif dont les membres sont désignés, d'autre part.
Les féministes prennent-elles la décision du souverain octogénaire et ultra-conservateur pour un signe de faiblesse ? Bien que progressiste, ces nouveaux droits ne sont pas salués comme une juste avancée, mais suscitent une campagne discriminante du régime, du fait qu'elles ne suffisent pas pour autant à mettre fin à l'ensemble des discriminations faites aux femmes.

Ingérence d'organisations étrangères non élues

Amnesty International a dénoncé cette condamnation, affirmant qu'elle illustre "l'ampleur des discriminations contre les femmes", selon un communiqué de son directeur adjoint pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Philip Luther. " Dans toutes les circonstances, fouetter une personne est une punition cruelle ", a déploré l'organisation. " Autoriser la femme à voter aux municipales et être membre du Conseil consultatif est important, mais si elle doit encore être fouettée pour avoir exercé son droit à la liberté de mouvement, les réformes annoncées en grande pompe par le roi perdent de leur valeur ", a estimé le communiqué.
Amnesty International s'est vue reconnaître le caractère d'organisme à voix consultative auprès de l'ONU, mais cette organisation internationale est non gouvernementale et donc supra-nationale.

Des précisions, pour plus de vérité

Le prétexte féministe à une entreprise de subversion politique ?

Par ailleurs, la militante des droits des femmes Madiha al-Ajroush a été brièvement détenue mardi à Riyad après avoir été interpellée en train de conduire en compagnie d'une journaliste indépendante française qui réalise un documentaire sur les femmes. la militante des droits des femmes. La presse ne révèle pas l'identité de la journaliste étrangère et cette action concertée avec les militantes saoudiennes est la démonstration d'un complot international contre le régime.
La journaliste a déclaré qu'elle avait été relâchée après l'intervention du consulat français. Madiha al-Ajroush a été remise en liberté peu après, selon des informations diffusées sur le compte Twitter de la campagne Women2Drive.

Selon Women2Drive, maintenant, la police a réclamé qu'un homme de sa famille signe une déclaration, selon laquelle la contrevenante s'engageait à ne pas conduire, mais faute de pouvoir joindre l'un d'entre eux, elle a signé elle-même le document et a pu s'en aller.

A la vérité, la condamnée est une militante des droits des femmes

Madiha al-Ajroush s'est exposée en provoquant le pouvoir politique.

Elle avait déjà pris part aux actions de novembre 1990, lorsque une quarantaine de Saoudiennes avaient été arrêtées et sévèrement punies après avoir manifesté au volant.
En juin, des Saoudiennes ont à nouveau pris le volant à plusieurs reprises pour défier l'interdiction, répondant à des appels sur Facebook et Twitter.

Kenza Drider est-elle une de groupie de Madiha al-Ajroush ?
Combat-elle pour une juste cause, en France ?

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