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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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vendredi 30 septembre 2011

Indics: l'Etat devrait-il être moins bien informé que la presse ?

Indics de l'Etat fustigés par la presse vs. fuiteurs protégés par la loi

Qui les connaît vraiment ?

Qu'ils s'agisse des agents de renseignement plus ou moins officiels ou des sources anonymes de la presse, ce sont des voyous en bisbille avec le milieu ou des aigris de la haute administration,
des aventuriers tuyautant les douanes sur les trafics en tout genre ou des militants et des syndicalistes au service de leur parti ou de leur centrale. Quelle est au fond la différence ?
Ils sont comptables, honteux de cacher de l'argent au fisc et citoyens scrupuleux motivés par des objectifs plus ou moins avouables ou taupes de la gauche plus ou moins républicaine animées par une idéologie qui les domine. Soit ils informent les services de l'État, l'aident à faire respecter la loi et servent leur pays, soit ils fuitent vers la gauche, un parti ou sa presse militante, et servent une idéologie en échec ou une utopie internationaliste.

Les traitres à l'Etat ne sont pas exécutés, ils sont protégés !

Peu estimés, ces informateurs sont traités de balances, de donneuses, voire de collabos, ce sont aussi des militants rêveurs, voire des activistes aigris que l'on met dans le sac sanglant des révolutionnaires.

Mais, sans eux, la police - comme la presse - serait une grande handicapée.
C'est l'avis partial de Christophe Cornevin, grand reporter au Figaro, lui-même monomaniaque et borgne, qui écrit sur les indics, mais reste muet sur les hauts- fonctionnaires amers et fuiteurs à la solde de la presse: ces derniers sont protégés par la loi et seraient donc légitimes à trahir cet employeur pas comme les autres, l'Etat, considéré comme l'ennemi, au même titre qu'une puissance étrangère ou un réseau extrémiste violent.

Le journaliste qui bénéficie de fuites est-il approprié et objectif ?

Malgré toutes les enquêtes au monde, la France de l'ombre est glauque mais surtout plus diverse que la presse n'est apte à en juger, puisque son champ visuel est rétréci et sa vision trouble. Troublée par la loi !
Aller du célèbre Vidocq, forçat mouchard devenu chef de la Sûreté de Paris, à la secrète Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale créée en 2010, ne garantit pas l'exhaustivité du sujet si l'exploration de l'univers opaque du renseignement occulte le fuitage organisé de l'administration centrale, si les rapports complexes de l'indic et de son agent traitant omettent les militants syndicaux soumis à la discipline de leur centrale, et si la vénalité des porteurs de mallettes de billets est plus sévèrement jugée que la bassesse d'ambitions personnelles odieuses, de ceux qu'on appelle infiltrés, taupes ou fuiteurs.

Stigmatiser les services de police, mais aussi la gendarmerie, les douanes ou le fisc qui protègent, rémunèrent et parfois manipulent leurs précieux informateurs dans l'intérêt des Français, est-il vraiment honorable, dès l'instant que, sous prétexte d'information, ces mêmes détracteurs font de l'auto-censure à chaque fois qu'un puissant est en cause ou quand bon leur semble.

La presse, auteure de rumeurs, ne peut s'absoudre de ses cafardages miteux, de ses révélations sans preuves à base d'interprétations tendancieuses et des diffamations sans fondements.

Prendrait-elle des risques que la presse gagnerait en noblesse et en crédibilité
Certaines enquêtes sont plus salissantes qu'utiles: elles ont déjà été menées, n'apportent pas d'éléments nouveaux et n'éclairent donc aucune face cachée de la France d'aujourd'hui. Elles nuisent seulement à l'idée que se fait l'opinion de son Administration, mais sans rien régler. Elle ne vise qu'à accréditer faussement l'idée qu'un changement de tendance politique ou de république changerait quoi que ce soit aux situations dénoncées, à tort ou à raison.
Il n'en aurait pas été de même si la presse avait eu le courage insigne de s'ouvrir ou seulement d'entre-bailler la boîte de Pandore de ses fichiers d'informateurs-fuiteurs: un geste de bonne volonté, un acte de lucidité...

Montebourg veut aussi interdire la télé-réalité

Le candidat socialiste veut mettre tous les Français à Arte !

Montebourg - coupeur de têtes - est une menace pour nos libertés

Libération annonce ce matin que s'il était président de la République, Nono Montebourg mettrait un terme à un genre télévisuel aujourd'hui très suivi: la télé-réalité.
Invité exceptionnel du journal militant, le député intermittent à l'Assemblée nationale est déterminé à " l'interdire ", purement et simplement. On ne sait pas exactement de quelle télé-réalité il parle: de la real tv d'enfermement à la Secret Story , de la real tv d'aventure comme Koh-Lanta ou encore de la télé-réalité musicale, comme X-Factor ou Nouvelle Star.
Mais le sait-il lui-même? Ce spécialiste des charrettes ne fait pas dans le détail.

L'audiovisuel privé est nommément visé

Annonce discriminatoire sans concertation


TF1 a dû sentir le souffle du boulet rouge, mais d'autres chaînes ne soupçonnaient pas encore ce qui les attendrait, si Arnaud Montebourg était président.

Le tyranneau -qui se fait escorter du GIPN à Marseille
(lien PaSiDupes)
- ne s'en tiendrait pas là.
Il " remettra au pot la concession de TF1 et de M6 dans le domaine hertzien ".
En clair, il remettrait en cause les licences accordées à ces deux chaînes. Mais les aspirants à la TNT, comme LCI, sont barrés par la volonté d'un seul.

Il défend cette position depuis de nombreuses années.
Il interdirait aussi les appels d'offres " aux groupes audiovisuels dépendant de la commande publique ".
TF1 devrait alors changer d'actionnaire
Le groupe Bouygues, acteur majeur du BTP, en est son actionnaire.
Même régime pour la presse écrite : l'avionneur Dassault par exemple ne pourrait être qu'actionnaire minoritaire du quotidien Le Figaro.
Nono-le-monomanique, qui en veut décidément à la Une, lui imposerait un cahier des charges " durci au niveau culturel ".

Amis actionnaires, passez votre chemin
Le totalitaire souhaite que les sociétés de journalistes aient " un statut qui les protègera des ingérences de leur actionnaire ".
Déposez votre argent à la réception et déguerpissez !

La presse de gauche serait-elle également en sursis ?

Qui pourra croire que l'actionnaire de référence de Libération fait des misères à ses journalistes ? Vont-ils pétitionner comme un seul homme pour congédier Édouard de Rothschild (38,87 %), ancien membre de la commission exécutive du CNPF (MEDEF, aujourd'hui) et grande fortune française ?

Vers une concentration de la presse sur le modèle de Le Monde

Le quotidien du soir est la propriété d'un triumvirat fortement marqué à gauche

Il est en effet formé de Pierre Bergé (entrepreneur multi-milliardaire, propriétaire du magazine Têtu et pourvoyeur de fonds du PS et de Sa Cynique Majesté Royal), Matthieu Pigasse (homme d'affaires, propriétaire et président du magazine Les Inrockuptibles) et Xavier Niel (fondateur du fournisseur d'accès Internet Free).

Telle est la vision de la presse défendue par l’ " accusateur public "
surnommé Montebourde ou le " Saint-Just de la gauche", en référence au révolutionnaire exalté qui fit voter la confiscation des biens des "ennemis de la République" au profit des patriotes pauvres.
Nono Montebourg s'identifie clairement à Saint Just de Richebourg, guillotiné avec les principaux partisans de Robespierre: il avait vingt-six ans. Montebourg, qui a deux fois cet âge, est doublement dangereux.

SMS+: coup d'arrêt, grâce à Richard Mallié et 100 députés UMP

Action contre la tarification de nouveaux SMS, surtaxés, appelés SMS +

Encore une initiative UMP dont la presse ne se fait pas l'écho

Un amendement déposé par Richard Mallié et une centaine de députés a été adopté ce matin pour encadrer et mieux informer les consommateurs de la tarification de nouveaux SMS, surtaxés, appelés SMS +.

Encadrement des SMS surtaxés et des publicités abusives d'opérateurs de télécoms, création d'un tarif social de l'Internet, vendredi: les députés ont enrichi vendredi par une série de mesures la législation sur la protection des consommateurs. Pour tout dire et combattre l'occultation de l'action gouvernementale par la presse militante, il faut préciser qu'il s'agit d'un projet de loi: présenté par le secrétaire d'Etat à la Consommation Frédéric Lefebvre, il va renforcer les droits, la protection et l'information des consommateurs, dont les plus défavorisés, alors que la gauche se distrait et se disperse dans des primaires jouées d'avance.

Le développement récent des SMS +, payés à la réception et non à l'envoi, pose de nombreux problèmes. En effet, le consommateur va payer par SMS reçus, et ce quelque soit le nombre de SMS envoyés, donc reçus sans les avoir souhaités !

Actuellement, " le consommateur peut payer jusqu'à 3 euros le SMS et le nombre de SMS peut dépasser la cinquantaine, voire davantage ", a souligné le député UMP Richard Mallié (ci-contre), à l'origine de l'amendement, avec une centaine de collègues.

Ce phénomène se caractérise par l'envoi d'un SMS vous invitant à rappeler un service audiotel surtaxés pour prendre connaissance d'une photo ou d'un message. Le fait de répondre ou d'appeler vaut souscription à l'abonnement et dès lors des SMS vous seront envoyés et facturés !

Cette pratique soulève des interrogations concernant
- l'opacité de la tarification appliquée, mais également
- les modalités d’acceptation par le consommateur de ce paiement à la réception.

La tarification des SMS + est en effet largement déficiente et parfois trompeuse : la faculté de payer le service via la réception de SMS est rédigée dans des termes non explicites et parfois peu visibles.

C’est la raison pour laquelle l'amendement prévoit que le consommateur donne son accord express, avant de pouvoir bénéficier de ce service et qu'il puisse, à tout moment et sans délai, stopper la réception de ces SMS.

L'une des autres actions du député Mallié
la " diffusion égalitaire " des journaux était monopolistique
lien PaSiDupes

Affaire DSK-Banon: il n'a pas eu le courage d'affronter le regard de sa proie

L'arrogant prédateur s'est "pris les pieds dans le tapis"

La jeune plaignante a évoqué sa confrontation avec DSK

Tristane Banon a fait le récit de sa confrontation avec DSK jeudi matin, évoquant une "froideur", une "arrogance" et une "suffisance" de la part de l'auteur du traquenard. " Il n'a même pas osé me regarder ", a-t-elle déploré. "
Déterminée, elle a déclaré
"J'irai jusqu'au bout, car je sais ce que je dis."

La victime présumée ne varie pas dans ses accusations

" Il y a eu tentative de viol (et) je sais qu'il m'aurait violée si cela ne s'était pas terminé autrement", a ajouté la jeune femme, qui avoue qu'elle regrette de ne pas avoir porté plainte plus tôt, mais précise qu'elle a eu peur d'être "laminée" par une "équipe de communicants ", ce qui se confirme effectivement huit ans plus tard.

L'ancien ministre de Lionel Jospin avait été confronté à Tristane Banon jeudi matin
Durant deux heures dans les locaux de la police parisienne, il a nié la tentative de viol en 2003, alors qu'il était député du Val-d'Oise. Selon l'avocat de l'accusé " DSK est resté sur sa position, et elle aussi ", a déclaré Me Henri Leclerc, qui s'est refusé à donner tout autre détail sur cette confrontation.

Les deux témoins ont été entendus hors la présence de leurs avocats au siège de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dans le 13e arrondissement. Rentré de Marrakech, Dominique Strauss-Kahn avait quitté les lieux peu avant midi, visage fermé, sans faire la moindre déclaration.

DSK avait reconnu des avances

Déjà entendu seul début septembre, l'ancien favori des sondages pour la présidentielle de 2012 avait reconnu avoir fait des avances à la jeune femme et tenté de l'embrasser sans succès, mais avait nié toute agression sexuelle ou tentative de viol. " DSK " avait qualifié le récit de Tristane Banon d'"imaginaire" et de "calomnieux".

Lien PaSiDupes
VOIR et ENTENDRE Tristane Banon au JT de 20 heures jeudi sur TF1:

Des policiers présents à la confrontation parlent
Certains, qui ont assisté aux dépositions de Tristane Banon et de DSK rue du Château-des-Rentiers à Paris, tiennent à donner leur version partisane de la scène.
" Ce n'était pas une confrontation, c'étaient deux monologues ", raconte l'un des anonymes. Si on a remarqué des variations dans la position de DSK, c'est par rapport à ce qu'il a dit de l'affaire à l'extérieur. Sa déposition est plutôt conforme à ce qu'il nous avait dit précédemment", selon le fuiteur protégé par le secret des sources dont bénéficient les bavards de la presse.
Les sources policières de gauche abondent dans le sens du socialiste
DSK aurait répété que la tentative de viol relevait de faits imaginaires.
La presse n'a semble-t-il pas recueilli le témoignage de policiers syndiqués à droite. Mais peut-être ont-ils un sens plus élevé de leur mission...
A moins aussi que la presse engagée ne s'invente des témoignages ad hoc mais ...imaginaires' !
Anne Mansouret, mère de Tristane Banon et élue socialiste, est ostracisée par la presse supposée soumise à la majorité: lien PaSiDupes
"DSK s'est pris les pieds dans le tapis", selon l'avocat de Tristane Banon

Le suspect s'est décrédibilisé
David Koubbi, l'avocat de la jeune femme, s'est entretenu avec sa cliente dès sa sortie de l'hôtel de police et, selon lui, un classement sans suite est inenvisageable
" Ma cliente a senti qu'il était extrêmement mal à l'aise. Quand il était gêné par une question, il répondait 'Je ne me souviens pas' ", révèle l'avocat.

Celui-ci estime que le prédateur sexuel s'est " pris suffisamment les pieds dans le tapis pour ne pas pouvoir éviter une condamnation. "

DSK a déjà trop menti pour être fiable

" Il a répété qu'il ne s'était rien passé jusqu'à sa dernière déposition. Puis, il a reconnu qu'il avait tenté de lui voler un baiser. Il a menti."
L'avocat est confiant : " Ses contradictions sont flagrantes. Un classement sans suite serait une anomalie majeure. "

jeudi 29 septembre 2011

Primaire socialiste: seuls nous intéressent les outsiders

Montebourg, Valls, et pis c’est tout, observe Causeur…

On n’ose imaginer la primaire sans ces deux-là


Dès le début, ça promettait. Je vous raconte tout : à 18 heures tapantes, j’étais encore dans mon auto, j’ai donc suivi les cinq premières minutes du débat sur Europe1, et si je sais téléphoner en conduisant, ouvrir une bouteille d’eau avec les dents ou dégager mon paquet de Gitanes de sa gangue de cellophane, je ne sais hélas pas prendre de notes au volant. Résultat, alors que les candidats étaient interrogés sur la première mesure qu’ils prendraient en cas d’élection à la magistrature suprême, j’ai dû retenir leur laïus de tête, tout en veillant à n’écraser personne de connu dans mon quartier.

Parlaient tout d’abord, par ordre d’apparition à l’écran Ségolène Royal, Martine Aubry, puis François Hollande. Eh bien, cinq minutes après, une fois arrivé chez moi, j’étais bien incapable de dire qui qu’avait dit quoi parmi ces trois-là. Excusez-moi les amis, je ne peux même pas vous dire ce que feraient Ségo, Martine et François, une fois installés dans le fauteuil de Nicolas – sauf à tricher en allant pomper sur les sites des voisins. Honnêtement, je ne crois pas que la honte soit pour moi. À preuve, je me souviens très distinctement du scénario spécial Jour J de Montebourg : mise sous tutelle des banques « pour garantir vos économies et leur interdire de spéculer avec votre argent » et loi contre l’évasion fiscale. Et n’allez pas croire que cette mémoire sélective soit liée au fait que je soutienne, et avec enthousiasme, la candidature Montebourg depuis ce printemps. Je me souviens tout aussi clairement du plan Valls, centré, lui sur les institutions : un « vrai Premier ministre », la revalorisation du parlement et interdire à l’exécutif d’intervenir dans les affaires de justice (suivez mon regard, Edgar).

Viennent ensuite les choses sérieuses, enfin disons un rien plus sérieuses que le droit au mourage dans la dignité, puisque le programme des festivités couvrait essentiellement les questions économiques et sociales avec, au dessert, un brin d’insécurité, d’immigration et d’affaires politico-judiciaires.

Pour aller vite, sur les questions liées à la Crise, tout le monde, sauf Valls, a bougé vers des politiques plus régulatrices, pour ne pas dire plus dirigistes, pour ne pas dire carrément étatistes. L’aggravation de la situation monétaire mondiale, y compris depuis le premier débat, a remis quelques pendules à l’heure et quand Barroso lui-même prend position pour la Taxe Tobin, chacun doit se repositionner. Mais cet aggiornamento des trois « gros » candidats se fait à la marge. Hollande saupoudre son programme de mesures interventionnistes, Aubry en fait un peu plus, et Ségo encore un peu plus. Parfois, celle-ci marque quasiment Arnaud à la culotte, comme par exemple sur les coopératives. Depuis le débat de France2, Ségo a perdu cinq points dans les sondages, qui sont allés direct dans les poches d’Arnaud. De là à penser que ceci explique cela…

Mais si les trois poids lourds ont mis de l’interventionnisme dans leurs playlists, ils l’auront fait au coup par coup, de ci de là, cahin-caha. Pas facile de démondialiser en restant dans les clous de Maastricht. Du coup, Montebourg n’a pas eu trop de mal à souligner les contradictions de ses trois petits camarades, à mettre en relief leur libre-échangisme inavoué et un rien honteux, et à leur donner des convulsions à chaque fois qu’il les provoque en osant carrément le mot « protectionnisme » en lieu et place de l’habituel euphémisme de « démondialisation». Son solo, Arnaud l’entonnera avec brio dans chacun des domaines abordés, notamment les hausses de salaires.

A contrario, ou plutôt en parallèle Valls, lui, maintient mordicus un cap social-libéral chimiquement pur. Justice sociale, certes, mais sans démagogie budgétaire ou orgie salariale : relance par l’offre, formation professionnelle, économie exportatrice, intégration européenne renforcée, etc. Pas ma tasse de thé à 100%, ceux qui me connaissent l’auront deviné, mais une cohérence inattaquable, servie par une fougue, une sincérité et une langue limpide, qui, pour les années à venir, renverront DSK au vestiaire bien plus sûrement que les suites de l’affaire que vous savez. Au passage, Manuel, qui défend l’idée d’une TVA sociale, répondra avec beaucoup de dignité et de fermeté à une attaque assez mesquine de mon homeboy Montebourg (« Vous dites pareil que Copé! »). A cet instant, Valls, très énervé, aurait pu sombrer dans la baston de cour d’école (et par exemple rétorquer que le protectionnisme était aussi revendiqué par une candidate pas vraiment socialiste). Au lieu de quoi Manuel expliquera, de façon assez solennelle, qu’il est de gauche quand il parle de TVA sociale, tout comme il reste de gauche quand il parle d’insécurité ou de laïcité : « Personne ici n’a le monopole de la gauche ». Arnaud Montebourg ne lui répondra pas. Il a eu raison.

De laïcité, on ne reparlera d’ailleurs pas, en revanche, on causera vers la fin du débat d’insécurité, d’immigration et d’affaires, sans que s’expriment, à mon avis de différences de fond, sauf sur l’affaire Guérini, où l’on a bien cru que Martine allait nous faire un collapsus en direct quand Montebourg a expliqué qu’on risquait d’avoir du mal à donner des leçons de morale à Sarkozy quand le patron du PS marseillais était poursuivi pour association de malfaiteurs.

A l’arrivée, donc, mon impression du premier débat se trouve renforcée : parmi les cinq prétendants sérieux, les deux petits nouveaux sont non seulement les seuls à faire des propositions simples (allez donc demander à votre voisin de palier ce qu’est exactement « le contrat de génération »), mais aussi les seuls à afficher une ligne directrice claire. Bien sûr, en l’état actuel des choses, et compte tenu de la pression, hélas bien réelle, des sondages, il y peu de chances que ces idées tranchées l’emportent chez les participants à la primaire. Quelles que soient leur attirance pour les idées de Manuel ou Arnaud, beaucoup préféreront, et c’est bien humain, jouer la sécurité, et assurer le coup en choisissant un candidat sans aspérités, et donc plus à même de rassembler les socialistes, la gauche et enfin les Français.

Raisonnement imparable ? Pas tout à fait, chers camarades. En 2007, la présidentielle n’a pas vraiment été gagnée par le candidat le plus lisse qui soit. Et en 2002, on se souvient comment s’est terminée l’ascension irrésistible du plus rigoureux, du plus gestionnaire, du plus responsable des candidats de gauche…

1.Il n’y aura pas trace dans ce papier de Jean-Michel Baylet, un peu comme dans le monde réel

François Pupponi, un ami de DSK, perquisitionné dans une affaire d'association de malfaiteurs

Le PS est-il gangréné par le milieu corse ?


Le maire de Sarcelles, François Pupponi,
successeur et proche de Dominique Strauss-Kahn
et conseiller de Martine Brochen-Aubry


Les bureaux de François Pupponi, maire socialiste de Sarcelles (Val-d'Oise), ont été perquisitionnés mardi matin 27 septembre par la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), avec le juge parisien Serge Tournaire. Son bureau de député à l'Assemblée nationale, son domicile de Sarcelles et sa maison de famille, où habite sa mère, à Sainte-Lucie-de-Tallano, en Corse-du-Sud, ont fait l'objet du même intérêt.
François Pupponi, collaborateur soumis à Dominique Strauss-Kahn, auquel il a succédé à la mairie de Sarcelles, est aujourd'hui membre de l'équipe de sa suppléante, la Ch'tite Martine Brochen-Aubry, qu'il a ralliée après que son suzerain a dû renoncer à se présenter aux primaires, à la suite du'une sordide affaire new-yorkaise de violences physiques sur une femme de ménage noire et immigrée. Auprès de la maire de Lille, il s'y occupe des questions de sécurité.

Après Guérini de Marseille, Pupponi de Sarcelles

Ces investigations sont liées à l'enquête sur le cercle de jeu Wagram à Paris, près de l'Etoile, menée par les juges parisiens Serge Tournaire et Hervé Robert
Temporairement fermé depuis le 8 juin, il était l'enjeu d'une guerre entre membres du grand banditisme corse. Une équipe a tenté de déloger la première par la force, le 19 janvier, en débarquant dans le cercle et en empêchant ceux qui étaient liés à l'ancienne direction d'y revenir [Le Monde du 23 août].

Condamné le 8 juillet 2010 également pour "association de malfaiteurs", Yvan Colonna est fils de Jean-Hugues Colonna, qui fut conseiller pour les affaires corses auprès de Gaston Defferre (PS) au ministère de l'intérieur. En 1991, il devint conseiller technique du ministre de l'Intérieur socialiste Philippe Marchand (janvier 1991-avril 1992) et enfin ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur (1990-1991). L'assassinat du préfet Claude Érignac date du 6 février 1998.

Nouvelle affaire d' association de malfaiteurs socialistes ?

La police avait procédé à une trentaine d'interpellations et mis quatre personnes en examen pour " association de malfaiteurs, extorsion de fonds et blanchiment en bande organisée ". Des mandats d'arrêt ont été délivrés contre trois fugitifs.

Certains , comme Philippe Terrazzoni, 49 ans, un ami de ...trente ans de Pupponi, ont été placés en détention.
Entré au cercle Wagram en 1996 comme croupier, il avait fini, à son départ, le 1er janvier 2010, à la direction de l'établissement, à force de travail honnête. Terrazzoni s'était mêlé aux plus gros voyous du moment pour entrer en "commando" avenue de Wagram.
Dans l'équipe des "putschistes" : Antoine Quilichini, dit "Tony le boucher", et Stéphane Luciani - tous deux mis en examen avec Jean-Luc Germani dans l'assassinat d'un neveu de "Jean-Jé" Colonna, en juin 2009. De son vrai nom Jean-Baptiste Jérome, ce parrain aussi appelé Jean-Jérôme Colonna, est décédé à 67 ans, en Corse-du-Sud, dans un ...accident de voiture, dû à la présence d'un élément mécanique étranger au moteur !

Y figurait également une autre terreur insulaire, Frédéric Federici, petit frère d'Ange-Toussaint Federici, incarcéré pour l'affaire de la tuerie des Marronniers de Marseille: 3 morts dans la tuerie du 4 avril 2006.
Lien La Provence
Encore du travail pour Nono Montebourg ?

On peut comprendre que le cumulard soit peu présent à l'Assemblée nationale et que les 35h ne suffisent pas à ce candidat de la primaire socialiste, tant il est accaparé par des mission de ménage au PS.
Parmi le personnel sommé de prendre la porte du cercle de jeux parisien, ce jour-là, une jeune femme de 24 ans, Téresa C, directrice administrative et financière adjointe de l'établissement, qui vient de se constituer partie civile et avait refusé de démissionner après le coup de force. Elle est une exception dans un dossier où tous les employés de l'ancienne équipe évincés assurent, sur procès-verbal, qu'ils ont la "trouille" et affichent leur "peur", pour expliquer qu'ils renoncent à se constituer partie civile. Mais l'argument est très galvaudé dans l'ensemble du paysage médiatico-politique.

Le beau-père de Téresa C., Christophe Vedrune, et sa mère, Isabelle Mitsch, deux militants PS venus de La Seyne-sur-Mer (Var), sont employés à la mairie de Sarcelles depuis octobre 2007, lorsque le Parti socialiste investit Pupponi pour l'élection législative partielle dans la huitième circonscription du Val-d'Oise, suite à la nomination de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du FMI.
Le premier a même été durant six mois le directeur de cabinet du maire, François Pupponi.

Un matin d'avril, il est convoqué dans le bureau du maire de Sarcelles, qui lui signifie que sa belle-fille ferait mieux de se taire.
" Le maire m'a fait savoir que j'avais trahi ses amis, nommant ainsi Michel Terrazzoni, et que la poursuite de ma carrière à la mairie de Sarcelles était compromise , raconte Christophe Vedrune aux policiers, le 8 juin, dans un procès-verbal qui a fuité dans Le Monde.
" Il m'a expliqué que les personnes qui lui ont demandé de délivrer ce message n'étaient pas des enfants de coeur, qu'ils appartenaient au grand banditisme et qu'il y avait un risque pour ma famille. Je lui ai fait savoir qu'il s'agissait pour moi de menaces. (...) Il m'a demandé de protéger ma fille et que ses amis ne comprenaient pas pourquoi elle faisait toujours partie du personnel du cercle Wagram, compte tenu des services que lui-même avait rendus en nous embauchant ma femme et moi. "

" Il m'a expliqué qu'il avait été informé par une source policière que j'étais placé sur écoutes (...), assure le témoin qui ne balance aucun nom. " Il me recommandait fortement d'arrêter, je cite littéralement ses propos, de "déblatérer" sur les liens entre la ville de Sarcelles et le cercle Wagram. (...) Il m'a dit qu'il avait eu accès à un relevé d'appels téléphoniques. (...) J'ai indiqué à François Pupponi qu'il avait peut-être de mauvaises fréquentations, il m'a répondu que ces personnes avaient changé leur mode de vie mais qu'il ne leur enlèverait pas son amitié. "

Fortement motivé, Le Monde a contacté François Pupponi

L'ami du non moins vertueux DSK devrait être entendu par le juge Tournaire, à sa demande, le 3 octobre.
Le maire socialiste se dit évidemment stupéfait de ces perquisitions. Il a indiqué au magistrat qu'il ne souhaitait pas bénéficier de son immunité parlementaire. " M. Vedrune est un employé municipal que je fréquente à peine et qui ne fait pas partie de mes intimes. Je n'ai rien à voir avec l'affaire du cercle Wagram. ", assure-t-il.

Par ailleurs avocat de la SMS dont il dit: " On fait mine de croire que la SMS était une société fantôme, vouée au détournement de fonds, alors que son activité est bien réelle et qu'elle emploie 270 personnes ", Me Jean-Dominique Lovichi, qui conseille Pupponi polémique sans sourire :
" Tout ceci est lié à la crise que connaît la droite. Il fallait "déquiller" quelqu'un à gauche. Vous verrez que tout cela va faire "pschitt". Mon client n'entretient aucun lien structurel avec le grand banditisme. Cela irait à l'encontre de ses valeurs et de sa personnalité."

Comme si Jean-Noël Guérini ne suffisait pas déjà à faire le bonheur de la droite !

Et si ça ne suffisait pas...
N'est-ce pas Pupponi qui s'est débarrassé d'Ali Soumaré?
lien PaSiDupes
Et qui a insulté les femmes violentées en apportant un soutien appuyé à DSK ?

lien PaSiDupes

mercredi 28 septembre 2011

Primaires: les candidats socialistes mentent à leurs militants

Les socialistes font du sous-Mitterrand

Des media partisans positivent

Décor glacé
candidats figés
et projet à décongeler


Les candidats à la primaire socialiste ont pris part mercredi à un débat télévisé plus concret et plus vif que le précédent, selon la presse militante.
Si vifs qu'à la marge, les candidats extrêmes du PS, Valls et Montebourg, se sont 'vivement' opposés ! Mais à 11 jours du premier tour de scrutin qui investira l'un d'eux pour la présidentielle, le mot d'ordre est à l'extase !

En deux heures trente de débat sur i>Télé, les candidats - cinq socialistes et le président du Parti radical de gauche(PRG), Jean-Michel Baylet - sont restés consensuels, lit-on, comme si les décrypteurs n'avaient pas eu droit au même débat que la masse, car ils se sont s'interpelés et parfois sèchement, sur les sujets sur lesquels ils s'étaient mis d'accord: la politique industrielle, les salaires et la sécurité.
Des aliments pré-digérés en petits pots !

Les postures des candidats

Le favori François Hollande s'est volontiers posé en arbitre distribuant les bons points.
"Il y a des idées, c'est déjà beaucoup, c'est bien", a-t-il émerveillé lors de la première partie du débat sur la crise.
En guise de conclusion, le député de Corrèze a parlé de lui à la troisième personne, brossant le portrait d'un candidat crédible épris de justice, qui "fasse preuve de la capacité de lever une espérance sans laquelle il n'y a pas de victoire". "Confiance, c'est le mot-clé", a-t-il insisté.

Martine Brochen-Aubry a lancé un pathétique appel aux électeurs. "J'ai besoin de chacun d'entre vous", consciente de son retard.

Pour se faire entendre, les outsiders comme Arnaud Montebourg et Manuel Valls ont donné de la voix.
"La voiture roule à tombeau ouvert vers le précipice et on en est à régler la climatisation", a dramatisé le député de Saône-et-Loire pour résumer la situation économique où il voit "l'écroulement de l'ancien monde".
"Moi je veux des taxes contre la Chine, la Corée du Sud, contre tous ceux qui prennent des mesures protectionnistes", a plaidé le partisan catastrophiste de la "démondialisation".

"Présidente des solutions efficaces et justes", Marie-sEGOlène Royal a déclaré d'emblée vouloir "remettre de l'ordre dans la Maison France à tous les étages et surtout au sommet".
Battue de six points en 2007, l'ex-candidate entend mettre la France sous surveillance: ainsi veut-elle bloquer les prix de l'essence et des produits de première nécessité, et aussi interdir les licenciements boursiers.

Une conception jugée passéiste par Jean-Michel Baylet, qui a souvent mis en avant son statut de chef d'entreprise.
"Où est la modernité ?", s'est interrogée la maire de Lille s'adressant à tous ceux qui, à droite - et au centre avec le PRG, donc - , "nous traitent d'archaïques".
"Là je parle au nom de nous tous : réellement aujourd'hui la modernité c'est de changer de système, ce n'est pas seulement de rafistoler", a-t-elle annoncé, sans préciser sa méthode.

Les thèmes abordés

Sur le thème de la sécurité , dont le maire d'Evry (Essonne) s'est fait un spécialiste, Manuel Valls a défendu gendarmes et policiers "qui ont le moral dans les chaussettes".

Martine Aubry et François Hollande se sont dits d'accord pour régulariser "au cas par cas" les sans papiers.
"L'immigration est un atout pour la France", a asséné Nono Montebourg.
Plus réaliste, Manuel Valls s'est montré plus sceptique.
"Notre système d'intégration ne marche plus (...) L'apartheid social, territorial, ethnique est devenu une réalité", a-t-il dit. "Les reconduites à la frontière sont indispensables à notre pacte national".

Sur le thème de la morale en politique, plusieurs candidats se sont prononcés pour une réforme du statut du chef de l'Etat.
Arnaud Montebourg a jugé "nécessaire que les socialistes fassent le ménage chez eux", notamment à la fédération des Bouches-du-Rhône, où les partisans de Jean-Noël Guérini l'attendent de pied ferme aujourd'hui jeudi, aux Docks du Sud.

Un troisième débat télévisé est prévu mercredi prochain 5 octobre sur BFM-TV, quatre jours avant le premier de la primaire, le dimanche suivant.


Le rose n’aurait-il plus la cote dans les rangs socialistes ? Les couleurs pastels du décor du deuxième débat des primaires socialistes (retransmis sur i>télé, LCP* et Europe 1, en partenariat avec « le Parisien » - « Aujourd’hui en France »), ont fait l’objet de débats jusqu’au dernier moment.


Une fâcheuse tendance à occulter les propositions de Baylet

Les commentateurs sont aussi hégémoniques que leurs maîtres socialistes.
Jean-Michel Baylet a prôné le lancement de "grands projets européens" lors du second debat de la primaire PS.
" Je propose de calculer les cotisations sociales sur le poids des entreprises. Il faut faire en sorte que les cotisations ne pèsent plus sur l'emploi et qu'elles soient intégrées à l'impôt sur le revenu ", a conclu le candidat à la primaire PS.

La majorité est plus critique

Ils ont menti mercredi aux Français et n'ont fait que recycler les propositions de François Mitterrand en 1981.

L'UMP a dénoncé l'indigence des candidats à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012.

En effet, le deuxième débat socialiste "a oscillé entre populisme, incohérences et mensonges", accuse Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

=> " La vérité est que les propositions socialistes accroîtront les déficits publics et pèseront lourdement sur nos entreprises et les ménages français, notamment les millions de salariés qui bénéficient de la défiscalisation des heures supplémentaires et qui, demain, verront leur pouvoir d'achat amputé ", observe également Christian Jacob.

=> "La vérité est que les propositions socialistes sont de vieilles recettes du passé qui n'ont aucun sens dans un pays ouvert, exportateur et engagé dans la compétition européenne et mondiale", ajoute-t-il. "Comme en 1981, ils proposent nationalisations, protectionnisme aux frontières, blocage autoritaire des prix et des loyers, retour à la retraite à 60 ans..."

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a dénoncé pour sa part "beaucoup de critiques, beaucoup de vieux poncifs, beaucoup de voeux pieux, beaucoup de promesses de lendemains qui chantent mais jamais de mode d'emploi, jamais de financement."

" Dans la course aux promesses les plus démagogiques et les plus irréalisables, un cap nouveau a été franchi avec les propositions tous azimuts
de nationaliser les banques,
d'interdire les licenciements
et de bloquer les prix
", constate le patron du parti majoritaire.



Montebourg sous haute protection policière à Marseille, aux frais de la princesse

Guérini ironise sur la protection renforcée de son accusateur

Arnaud Montebourg, candidat à la primaire PS, a demandé un renfort de sécurité pour son déplacement, jeudi, à Marseille.


Nono Montebourg,
au regard halluciné
nous fout la trouille !...


Le député socialiste craint-il un comité d'accueil musclé de la part des camarades partisans de Jean-Noël Guérini, président PS du Conseil général 13, après qu' il a dénoncé avec force des " dérives " de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône ? " Je ne crains rien, je n'ai jamais rien craint , lance Arnaud Montebourg.

Renaud Muselier
s'est pourtant fait frapper pour bien moins que ça par des gros bras de FO.
VOIR et ENTENDRE la scène de passage à tabac de l'élu UMP:
Montebourg fait le matamore sur toutes les radios

Sur France Info ce matin, il a repris le même discours: " Je me suis attaqué aux paradis fiscaux, je suis habitué aux menaces en tous genres et elles m'indiffèrent grandement ", a-t-il fanfaronné.


Il se défend d'avoir personnellement appelé la police au secours, mais, par prudence, son équipe de campagne a obtenu qu'un membre du GIPN soit chargé de sa sécurité rapprochée. " J'ignore quelles sont les précautions prises par le préfet de police de Marseille , a prétendu sur France-Info l'élu de Saône-et-Loire. Je vais à Marseille comme n'importe où sur le territoire. Je suis un député de la Nation et ceux qui prétendraient m'interdire de parler à Marseille en seraient pour leurs frais ".
Plutôt aux frais de la Nation, d'ailleurs, c'est-à-dire également les plus défavorisés.

Alors qu'Arnaud Montebourg a battu le fer ces derniers mois contre le " système Guérini ", son directeur de campagne, Aquilino Morelle, a remué ciel et terre, alertant le préfet et le cabinet de Claude Guéant " qu'il fallait que l'ordre public soit garanti, ainsi que la sécurité du candidat et de son équipe " dans la cité phocéenne. L'armée sera-t-elle mobilisée ?
Une situation " prise en effet au sérieux " par le ministère de l'Intérieur, a affirmé Aquilino Morelle au Monde.fr, qui diffuse cette information. Car le fanfaron est inquiet: le peuple ne l'assure pas de l'impunité. L'élu socialiste utilise les pouvoirs de la République à son service et aussi ses relations pour mettre les Français au pas et, par exemple, pour mettre les blogueurs (lien PaSiDupes), le fier-à-bras suscite partout l'hostilité sur son passage. " Arnaud Montebourg a été à plusieurs reprises insulté sur internet par Jean-Noël Guérini ou ses amis, il y a toujours la possibilité qu'il y ait autre chose ", a-t-il accusé. Redoublant de prudence, l'équipe du candidat ne souhaitait donc pas non plus communiquer trop tôt le lieu du meeting du candidat...

Arnaud Montebourg a ajouté à la provocation en annonçant qu'il s'exprimera à Marseille " pour y évoquer les graves problèmes que la France rencontre: la corruption ".

Montebourg insulte les Marseillais

Jean-Noël Guérini a aussitôt brocardé la venue du député de Saône-et-Loire, évoquant une "expédition coloniale ".
" Il y a bien longtemps que le ridicule ne tue plus. Arnaud Montebourg et son entourage en apportent une nouvelle fois la démonstration en transformant leur déplacement à Marseille en expédition coloniale ", a déclaré le président incrusté au Conseil général des Bouches-du-Rhône, malgré sa mise en examen pour "association de malfaiteurs".
Le sénateur des Bouches-du-Rhône évoque une " mise en scène grossière " qui traduit, selon lui, " le mépris dans lequel le président du Conseil général de Haute-Saône tient les Marseillaises et les Marseillais , confondant " Marseille et Bogota ".

Jean-Noël Guérini a été mis en examen le 8 septembre à Marseille dans la vaste affaire de marchés publics qui avait déjà valu une mise en examen à son frère, Alexandre, entrepreneur dans les déchets, fin 2010. Il est poursuivi pour prise illégale d'intérêt, trafic d'influence et association de malfaiteurs. Depuis, Jean-Noël Guérini s'est mis en retrait du PS? mais refuse de démissionner de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône.


Incommensurablement,
en fait ! ...


L'ex-conjoint d'Hortense de Labriffe (fille du comte Antoine de Labriffe et d'Anne de Lacretelle) - une ancienne collaboratrice d'Édouard Balladur... - est l'auteur d'un rapport du PS sur la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, dans lequel il dénonçait des "dérives" dans le fonctionnement de cette fédération. Jean-Noël Guérini a alors déposé plainte contre le député de Saône-et-Loire.

Le contribuable doit-il payer pour la protection des candidats à la primaire PS ?

Le coût de la protection du péteux doit être facturé au PS.
Ne s'agit-il pas en effet d'un scrutin interne au parti socialiste ?

Le protégé socialiste de la police de Sarkozy n'est-il pas celui-là même qui estime que la solidarité est nécessaire face à la crise financière et clamait aussi que "le moment du civisme fiscal est venu" ?

Pas sûr que les Français partagent l'avis et les frais de bouche du discoureur
" Mes propositions sont de gauche... elles sont de nature à rassembler les français… Je lance un appel aux électeurs du Front de Gauche... il y a des éléments de programme de Jean-Luc Mélenchon dans mon programme… il y a aussi des éléments de mon programme qui ressemblent à ce que propose Jean Pierre Chevènement..."
Et puisqu'il ne manque vraiment ni d'air ni de grands airs, tenez-vous bien, le gommeux fait aussi des ronds de jambes aux Gaullistes !

Stéphane Guillon refuse la décision du peuple souverain

Qu'a donc encore la gauche de démocratique ?

Le clown triste Stéphane Guillon est-il un républicain ?

Le comique à la masse à la plume 'déjantée' a mis en scène son "oui" à sa compagne de longue date, Muriel Cousin, samedi 24 septembre .
Pas de quoi, pour les démocrates, se réveiller la nuit ! Sauf que celui que l'on présente comme un provocateur a en fait méprisé le peuple de France sans que son bel esprit républicain ne s'éveille encore à la conscience de ses faits et gestes. Il a simplement trouvé drôle de refuser de se marier devant un portrait de l'élu du suffrage universel, qu'il a donc naturellement remplacé par un autre. Aurait-il su patienter encore qu'il aurait pu échanger les anneaux sous les yeux de la gracieuse Tartine Brochen-Aubry ou la face émaciée de Flamby 1er: pas franchement de quoi relancer sa vie conjugale !

Le maire MoDem se plie aux lubies des "people"


Juste un peu
désaxé ?


Il n'est pas sûr que vous puissiez jamais vous marier partout en France sous le portrait de Yannick Noah, de Jean-Luc Mélenchon, Mimie Mathy ou de la Joly Eva, mais, en 68 ans, le sénateur Denis Badré n'a visiblement pas acquis une culture républicaine très solide.

Stéphane Guillon, à bientôt 48 ans, et Muriel Cousin, parents d'une petite Violette qui filent a priorile parfait amour depuis sept ans, éprouvaient toutefois le besoin très 'bourgeois' de s'assurer de leurs sentiments en se disant "oui" samedi à la mairie de Ville d'Avray, dans les ... très chics Hauts-de-Seine, chers à ...Nicolas Sarkozy et donc bien en rapport avec leurs idées, rapporte RTL.be. Mais avant que la cérémonie ne commence, l'humoriste et sa fiancée, qui s'étaient rencontrés en 2005 sur le plateau de l'émission de Canal+ 20h10 pétantes, n'ont pu résister à une petite provoc' de derrière minute.

Zappant l'adjoint au maire, Stéphane Guillon a refusé de se marier devant le président de la République, dont le portrait est affiché, comme dans toutes les mairies de France. L'humoriste a pu dicter sa loi et décider de remplacer le portrait du président par celui qu'il aimerait voir à l'Elysée en 2012 : François Hollande !
En vérité, n'en déplaise à la presse buzzante, l'artiste n'aura fait que superposer une photo de François Hollande pour dissimuler quelques instants le portrait officiel: hilarant, non ?

La cérémonie a pu alors commencer, sans que l'officier de l'état civil n'opposât la moindre objection.
En présence d'une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles Bruce Toussaint, Patrice Carmouze et Thierry Ardisson, et les sept enfants que compte le couple recomposé, Stéphane Guillon s'est donné en spectacle devant un parterre, faute de salle. Licencié France Inter en juin 2010, Guillon a trouvé asile (!) sur Canal+ et dans Libération, des exemples typiques de ces media à la solde de l'Elysée...

Must the show go on ?
Il faut bien dire que le comique ne fait plus rire personne et doit désormais se rabattre sur les sketchs de Jean-Marie Bigard, Jean-Luc Lemoine ou Stéphane Rousseau.
Lien PaSiDupes consacré à l'intolérance visant Bigard et la liberté d'expression "salie" par Guillon
L'ambition actuelle du comique quinquagénaire se limite désormais à faire de son mariage un sketch pathétique de plus.

=> Filmographie mémorable de cet "artiste"
Moi César, 10 ans ½, 1m39 de Richard Berry (09/04/2003)
Une vie à t'attendre deThierry Klifa (10/03/2004)
La vie d'artiste de Marc Fitoussi (05/09/2007)
La double vie de Jeanne d'Henry Helman (téléfilm) (2000)
Comment j'ai tué mon père d'Anne Fontaine (19/09/2001)

Vive les mariés ?
Nous n'en avons pas autant pour le sénateur-maire centriste de la République.
C'est à ces "détails" que, pour les démocrates, les paroles de François Fillon prennent tout leur sens républicain:
" "

Arabie saoudite: une conductrice voilée est condamnée au fouet

Comme il fait bon vivre en France

Les militantes françaises se trompent de lieu


Printemps arabe:
" Et vous, combien d'ennemis
avez-vous
sur Facebook
? "



Une Saoudienne a été condamnée à dix coups de fouet pour avoir bravé l'interdiction faite aux femmes de conduire , a fait savoir hier mardi une militante. Une autre militante aurait été arrêtée pour le même motif.
Sheima Jastaniah a été condamnée lundi par un tribunal de Jeddah, ville où elle avait été arrêtée en juillet, alors qu'elle se trouvait au volant d'une voiture, a annoncé une militante sous le couvert de l'anonymat.
Selon cette source anonyme, Sheima Jastaniah "a refusé de parler de son procès aux media (...) et nous avons été choqués d'apprendre hier (lundi) qu'elle avait été condamnée à dix coups de fouet ", commente la militante.
Sheima Jastaniah va faire appel de cette condamnation, selon la militante anonyme.

Riposte à l'annonce par le roi de l'octroi aux femmes du droit de vote
Cette condamnation - et la déclaration de l'opposition qui s'en suit - interviennent au lendemain de l'annonce historique faite par le roi Abdallah d'Arabie saoudite de l'octroi aux femmes des droits de vote et d'éligibilité aux élections municipales, d'une part, et de leur entrée au Majlis al-Choura, un conseil consultatif dont les membres sont désignés, d'autre part.
Les féministes prennent-elles la décision du souverain octogénaire et ultra-conservateur pour un signe de faiblesse ? Bien que progressiste, ces nouveaux droits ne sont pas salués comme une juste avancée, mais suscitent une campagne discriminante du régime, du fait qu'elles ne suffisent pas pour autant à mettre fin à l'ensemble des discriminations faites aux femmes.

Ingérence d'organisations étrangères non élues

Amnesty International a dénoncé cette condamnation, affirmant qu'elle illustre "l'ampleur des discriminations contre les femmes", selon un communiqué de son directeur adjoint pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Philip Luther. " Dans toutes les circonstances, fouetter une personne est une punition cruelle ", a déploré l'organisation. " Autoriser la femme à voter aux municipales et être membre du Conseil consultatif est important, mais si elle doit encore être fouettée pour avoir exercé son droit à la liberté de mouvement, les réformes annoncées en grande pompe par le roi perdent de leur valeur ", a estimé le communiqué.
Amnesty International s'est vue reconnaître le caractère d'organisme à voix consultative auprès de l'ONU, mais cette organisation internationale est non gouvernementale et donc supra-nationale.

Des précisions, pour plus de vérité

Le prétexte féministe à une entreprise de subversion politique ?

Par ailleurs, la militante des droits des femmes Madiha al-Ajroush a été brièvement détenue mardi à Riyad après avoir été interpellée en train de conduire en compagnie d'une journaliste indépendante française qui réalise un documentaire sur les femmes. la militante des droits des femmes. La presse ne révèle pas l'identité de la journaliste étrangère et cette action concertée avec les militantes saoudiennes est la démonstration d'un complot international contre le régime.
La journaliste a déclaré qu'elle avait été relâchée après l'intervention du consulat français. Madiha al-Ajroush a été remise en liberté peu après, selon des informations diffusées sur le compte Twitter de la campagne Women2Drive.

Selon Women2Drive, maintenant, la police a réclamé qu'un homme de sa famille signe une déclaration, selon laquelle la contrevenante s'engageait à ne pas conduire, mais faute de pouvoir joindre l'un d'entre eux, elle a signé elle-même le document et a pu s'en aller.

A la vérité, la condamnée est une militante des droits des femmes

Madiha al-Ajroush s'est exposée en provoquant le pouvoir politique.

Elle avait déjà pris part aux actions de novembre 1990, lorsque une quarantaine de Saoudiennes avaient été arrêtées et sévèrement punies après avoir manifesté au volant.
En juin, des Saoudiennes ont à nouveau pris le volant à plusieurs reprises pour défier l'interdiction, répondant à des appels sur Facebook et Twitter.

Kenza Drider est-elle une de groupie de Madiha al-Ajroush ?
Combat-elle pour une juste cause, en France ?

mardi 27 septembre 2011

Au Sénat, les socialistes font des grâces à Guérini, mis en examen et exclu du PS

" Je suis redevenu fréquentable ", ironise le sénateur Guérini

Un PS prêt à tout pour faire élire l' "ami Bel" sur un plateau ?



Jean-No-No Guérini
encore du bon côté
des barreaux



Hamon, le p'tit télégraphiste de la Ch'tite Aubry, manque de sérénité

Que le PS perde son sang-froid est une chose, mais qu'il accuse par avance la majorité de 'hold-up' est un peu fort, de la part des voleurs à l'arraché du Congrès de Reims: l'amère Royal n'a toujours pas avalé ses soupçons de tricherie adressés à la maire de Lille !
Début septembre, Harlem Désir appelait encore Jean-Noël Guérini " à se retirer du PS et de toutes ses fonctions et responsabilités", y compris en "démissionnant totalement du Conseil général" des Bouches-du-Rhône." Le remplaçant de la Ch'tite Aubry avait insisté : " Il ne faut pas essayer de créer des faux-semblants ou des arrangements. Il doit démissionner totalement de la présidence du Conseil général. "


Les poubelles du CG des Bouches-du-Rhône n'incommodent déjà plus le PS

Le sénateur Jean-Noël Guérini, le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône est mis en examen pour " association de malfaiteurs, prise illégale d'intérêt, trafic d'influence " dans une affaire de malversations présumées sur des marchés publics, pour laquelle son frère Alexandre a été incarcéré pendant plusieurs mois.
Le procureur général de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence, Jean-Marie Huet, a même refusé de transmettre la requête présentée par les avocats du malfaiteur vertueux présumé à la Cour de cassation. Il a en effet jugé infondé les doutes de la défense sur le rôle du juge Charles Duchaine chargé de l'enquête et de le tenir pour responsable des violations du secret de l'instruction.

Guérini négocie son vote pour " l'ami Bel" à la présidence du Sénat

Le téléphone s'est remis à sonner hier matin, lundi, raconte la mafieux
Bien qu'il se soit finalement "placé en retrait" du PS, suite à sa dénonciation par Arnaud Montebourg et aux pressions du Bureau national parisien dirigé par la Ch'tite Brochen-Aubry, le sénateur écarté est revanchard.

Guérini annonce qu'il votera pour Bel, un Hollandiste
François Hollande n'est pas ravi que Guérini claironne qu'il a placé sur lui une option !
A Marseille la discrétion n'est pas une vertu cardinale, mais quand il s'agit de règlement de comptes, le milieu sait avoir le verbe particulièrement haut: au point d'être entendu jusqu'à Lille, via Paris...
Et si ça pouvait faire monter les enchères, n'est-ce pas...

François Hollande, compromis par Guérini
" Sur un ton mêlant satisfaction hilare et malice affichée ", selon La Provence, le sénateur mis en examen a levé le suspense et annoncé sa présence au Sénat aujourd'hui et samedi jour du vote de désignation du président du Sénat.
" Je voterai pour Jean-Pierre Bel, un ami depuis longtemps ", a fait savoir Guérini.
Mais quel sera la monnaie d'échange du marchandage engagé ?
La relaxe apportée sur un plateau en 2012 contre l'accession de l'ami Bel au "plateau" du Sénat, appelé le "perchoir" à l'Assemblée.

En fait de soupçon de "hold-up" par la majorité, nous assistons à un vol socialiste à l'arraché sur Marseille ...

DSK (PS) : son immunité le placera-t-elle au-dessus des lois ?

Dominique Strauss-Kahn demande le rejet de la plainte au civil

Les élites politiques peuvent-elles tout faire impunément, sous couvert du droit international ?

Le président démocrate Jimmy Carter
et le secrétaire d'État Cyrus Vance,
père du procureur,
le 3 juillet 1977

Dominique Strauss-Kahn a demandé lundi à la justice new-yorkaise de rejeter la plainte au civil déposée par Nafissatou Diallo pour agression "sexuelle sadique", en invoquant l'immunité au regard du droit international dont il bénéficiait, selon lui, au moment du dépôt de la plainte civile.

Les avocats de l'ancien directeur général du FMI (Fonds monétaire international) ont également suggéré que le patron du Fonds monétaire international était une innocente victime, prétendant que les allégations de la femme de chambre guinéenne auraient gêné le FMI "
en pleine crise financière internationale ", selon le texte de la demande déposée auprès de la Cour suprême de l'Etat de New York, sise dans le Bronx.

DSK, auteur serein une " agression violente et sadique "

Les agences de presse ne nous disent pas tout

Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui s'est plainte d’agression sexuelle par Dominique Strauss-Kahn et a engagé des poursuites au civil à New York, dénonce une " agression violente et sadique ". La plainte a été déposée devant un tribunal du Bronx, le quartier de New York où vit la jeune immigrée d’origine guinéenne âgée de 32 ans.
Lien PaSiDupes: DSK au naturel, raconté par la femme de chambre

Mais l'ancien ministre français des Finances a paisiblement regagné le 4 septembre Paris après avoir été arrêté le 14 mai pour agression sexuelle présumée contre cette modeste employée du luxueux hôtel de Manhattan.
DSK recharge actuellement les batteries sous le soleil du Maroc: lien PaSiDupes

Le 23 août, le procureur élu - et fils du ministre des Affaires Etrangères (1977-1980) du président Jimmy Carter - avait incité le tribunal de New York à abandonner les poursuites au pénal contre lui.
La jeune immigrée défavorisée l'a accusé de l'avoir soumise à un rapport sexuel oral forcé dans la suite de l'hôtel, le 14 mai. Mais le Parquet (le procureur Cyrus Vance Jr.) avait finalement demandé à un magistrat, qui s'était exécuté le 23 août, d'abandonner les charges pénales en raison de ses doutes quant à la crédibilité et à la bonne foi de la plaignante. Il a souverainement prétendu être dans l'incapacité d'emporter la conviction des 12 jurés, malgré un rapport médical explicite qui fait pourtant état de traces ADN sur le chemisier et la moquette, ainsi que de violences intimes: que fallait-il de plus au procureur Cyrus Vance ?
La jeune femme avait décidé de porter plainte au civil contre lui début août.


Meet Benjamin Brafman: DSK's Celebrity Lawyer And The Man Who Defended Michael Jackson
tribunal de Californie, le 16 janvier 2004,

ce que nie Le Post...



Les intouchables - à vie - des organisations internationales

Pour les avocats de Dominique Strauss-Kahn, son poste à la tête du FMI lui donnait une immunité diplomatique valable même après sa démission, jusqu'à ce qu'il soit libre de regagner la France.
" Ce tribunal doit abandonner la plainte visant l'inculpé Dominique Strauss-Kahn parce que, en vertu du droit international que toutes les juridictions fédérales et d'Etat se doivent de respecter, M. Strauss-Kahn était exonéré d'un procès au civil ", selon la requête des avocats.

Les tentatives des puissants réussissent, si désespérée soient-elles...
L'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson, a immédiatement rejeté les arguments de la partie adverse.

" Cette motion sans fondement représente une nouvelle tentative désespérée pour éviter de devoir répondre des actes déplorables qu'il a commis contre Mme Diallo", écrit Kenneth Thompson dans un courriel.
Selon ce dernier, "l'argument de Strauss-Kahn sur l'immunité diplomatique va bien entendu faire long feu car
1) il n'est pas diplomate;
Quatre jours après son arrestation, le patron du FMI, qui faisait alors figure de favori dans les sondages pour la présidentielle de 2012, avait en effet démissionné de ses fonctions à la tête de l'institution internationale.
2) selon ses propres dires il se trouvait à New York pour affaires privées;
3) c'est lui - et non le FMI - qui avait réglé sa chambre au Sofitel;
et 4) , il agissait de toute évidence pour son propre compte en agressant violemment Mme Diallo".

Lors d'une interview-confession arrangée sur TF1 le 18 septembre, il avait avoué avoir commis " une faute morale " à New York, tout en affirmant avoir eu une relation " inappropriée ", mais non tarifée et sans violence [sic], avec l'immigrée noire du Sofitel.

Me B. Brafman, défenseur de Jay-Z
et de Sean Combs
(aka
P-Diddy
qui appelle Brafman "Oncle Benny")



La justice française sera-t-elle aussi indépendante qu'elle le dit ?

Jeudi, Dominique Strauss-Kahn sera confronté à Paris à Tristane Banon, une jeune journaliste et écrivaine qui l'accuse devant la justice française de tentative de viol pour des faits remontant à 2003.
L'immunité socialiste suffira-t-elle au magistrat militant ?

lundi 26 septembre 2011

Des enseignants du privé se laisseront-ils pousser à la grève du 27 septembre ?

Les profs du privé préparent-ils l'allumette qui mettra le feu à leurs contrats d'association avec l'État ?

Seront-ils à ce point inconscients?

Les cinq fédérations syndicales des établissements privés sous contrat appellent à rejoindre l’appel à la grève lancé par les syndicats du public
pour demain mardi. Dans le privé, les déficits publics, dans le contexte actuel de crise, conduisent aussi à des suppressions d’emplois .

Enseignants français du privé et public, tous des Espagnols ?
Mardi dernier, des enseignants ont déserté les écoles madrilènes pour une journée de grève contre les coupes budgétaires dans le secteur de l'éducation: ils sont au bord du goufre, mais n'ont trouvé que ce moyen pour s'y précipiter plus vite.

Mais croyez-vous que les enseignants français peuvent se montrer plus intelligents ?
Main dans la main, une fois n’est pas coutume ! Bien que leur statut "sous contrat" avec l'Etat oit soumis aux aléas des élections générales et présidentielles, les syndicats de l’enseignement privé appellent à la grève le 27 septembre, aux côtés du public. La Fep-CFDT, le Snec-CFTC, le Spelc, le SNPEFP-CGT et le Synep-CFE-CGC réclameront "zéro retrait d’emploi pour la rentrée 2012", comme les autres.

Oublieux de leurs différends idéologiques

Selon une estimation syndicale, “depuis 2008, plus de 5.000 emplois ont été retirés dans l’enseignement privé associé à l’Etat par la mise en oeuvre de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), alors que les prévisions d’effectifs sont fortement à la hausse”. Et “1.350 suppressions d’emplois sont à nouveau envisagées” en 2012.

Comptent-ils sur un retour de la gauche pour avoir droit à des créations de postes, le maintien de leurs horaires et la sauvegarde de leurs salaires ?
C'est leur pari sur l'avenir !

Visent-ils la suppression de leurs contrats par la gauche ?

Le ressenti de la situation dans le privé n’est pas plus positif que dans le public.
La campagne de dénigrement de la gauche aura-t-elle donc fini par produire les mêmes effets ? Reste à voir si les enseignants du privé sont aussi influençables et si cet appel aura parmi eux un écho favorable: qui sait ? Les syndicats d' "intello" du privé sont peut-être des kamikazes !...

Les enseignants du privé ignorent-ils tout des luttes de leurs prédécesseurs ?
Sans remonter à la séparation de l'Eglise et de l'Etat...

- la loi Debré (31 décembre 1959), qui porte le nom de Michel Debré, Premier ministre et ministre de l'Éducation nationale, instaura un système de contrats entre l'État et les écoles privées qui le souhaitent. Dès lors, l'État peut accorder son aide, avec la contre-partie que les programmes soient les mêmes que dans l'enseignement public (le catéchisme devenant une option). L'inspection devenait obligatoire et les enfants ne partageant pas la même religion que l'établissement ne pouvaient être refusés. Les enseignants sont rémunérés par l'État selon les mêmes grilles indiciaires. En revanche, leurs retraites dépendent du régime général et de caisses de retraites complémentaires...

- Alain Savary, ministre de l'Éducation (1981-1984), remit en question la possibilité de l'enseignement privé secondaire par le gouvernement socialiste de François Mitterrand. Des manifestations des écoles privées entraînèrent la chute du gouvernement Mauroy, prédécesseur de la Ch'tite Brochen-Aubry à la mairie de Lille, et le projet fut retiré.

Il appartient aux enseignants - en connaissance de cause - de décider - en leur âme et conscience - de l'opportunité de pactiser avec ceux qui veulent leur disparition.