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mardi 12 juillet 2011

Monsieur Aubry, éminence grise de Madame Brochen


Me Jean-Louis Brochen sort de l'ombre

Un montage politique classique, mais cousu de fil blanc

L'affaire DSK impose l'entrée en campagne de son épouse et les voilà fort marris
Au moment de la déclaration de candidature de son épouse à Lille, le 28 juin, Jean-Louis Brochen, époux Aubry, revendiquait les seconds rôles: il assurait vouloir rester «à (sa) place» mais, plutôt qu'homme au foyer, continuer à jouer les éminences grises,.
Avocat retraité depuis peu,
Jean-Louis Brochen partage avec son épouse un goût pour l'Afrique, pour la culture et aussi pour le secret.

La lumière du coup de projecteur était trop crue
A tel point qu'ils ont trouvé habile de procéder eux-mêmes à des révélations
qui seraient de toute façon venues à la connaissance du corps électoral. Mais ils ont voulu anticiper les révélations inéluctables auprès du grand public et faire d'un coup médiatique une victimisation qui les aurait rendus sympathiques. Mais la ficelle était trop grosse et leur passé commun trop lourd. Le stratagème était tellement partial et discutable que non seulement il n'a pas fait oublier leur sournoiserie, mais s'est retourné contre eux. Inconnues de la masse, leurs faiblesses sont remontées à la surface et se sont répandues dans l'opinion.
Lien PaSiDupes

L'entourloupe
Bien qu'elle ait ouvert les hostilités en accusant la droite d'avoir orchestré des rumeurs à partir des faits tenus secrets,
la Ch'tite Aubry a proféré des menaces en prétendant laver l'honneur "sali" de son conjoint, mais pour se protéger en intimidant les sites internet et les personnes aussi anonymes qu'imaginaires qu'elle a livrées à la vindicte populaire et ainsi ostracisées au moyen du soupçon.
La Ch'tite Aubry a choisi l'Italie pour cracher le morceau et faire passer pour des rumeurs les révélations sur ses antécédents supposés d' alcoolisme et le favoritisme de son couple envers la communauté musulmane, voire islamiste.

Un sondage à point nommé
La candidate poussait des hauts cris
Elle enregistrait en effet du retard sur son rival, François Hollande, parti plus tôt dans la primaire socialiste. Elle devait réagir. A peine avait-elle convoqué la presse pour accuser la droite de rumeurs à son endroit, que sortait justement un sondage. Et l'entreprise commerciale lui donna satisfaction.
Selon Opinionway, c'est fait, la maire de Lille a rattrapé son retard sur le député de Corrèze, une forte majorité de Français (65%) ne souhaitant pas que Dominique Strauss-Kahn se présente à la présidentielle. Dans le lot restant, le choix des 420 sympathisants PS de l'échantillon représentatif, miracle, la maire de Lille est, pour la première fois, en première position (37%), devant François Hollande (35%)
Les autres sont distancés: Désirdavenir Royal (15%), Arnaud Montebourg (8%) et Manuel Valls (5%). 11% ne se prononcent pas. Les laissés pour compte nous réservent donc une rumeur ou deux à leur tour...

La cachotière: Aubry, un nom de scène !

Brouiller les cartes, pour cacher quoi ?
Le « Martin de Martine (Aubry)», selon l'expression de Nicolas Sarkozy, ne s'appelle pas Martin.
Lien PaSiDupes


Il ne s'appelle d'ailleurs pas Aubry non plus, car la candidate à l'investiture du parti socialiste est née Delors. Ce nom est-il tellement lourd à porter ? Son père, Jacques Delors, avec lequel elle ne s'entend guère, avait renoncé en 1995 à briguer l'Elysée: J. Chirac (52,64%) avait alors nettement battu Jospin et Aubry était devenue le porte-parole de Jospin.
Pour la présidentielle 2007, la maire de Lille était chargée de la préparation d'un projet politique, avec ...Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang. Nicolas Sarkozy fera alors encore mieux que Chirac, avec 53,06% contre Marie-sEGOlène Royal (46,94%), soit plus de ...six points d'écart !
Qui sait encore qu'elle a un frère journaliste à La Provence, puis à Libération, Jean-Paul Delors (1953-1982), aujourd'hui décédé d'une leucémie ?

Pourquoi n'a-t-elle pas non plus adopté le nom de son second mari ?
Elle a en effet conservé le patronyme de son premier mariage avec Xavier Aubry, car le divorce de l'ancienne pensionnaire du Couvent des Oiseaux ( rebaptisé en Institut Saint-Pierre-Fourier), à l'époque et en milieu catholique, n'était ni glorieux, ni banal. Il auront une fille, de 32 ans, Clémentine Aubry, administratrice de l'auditorium du Musée du Louvre.

Aujourd'hui, elle partage sa vie avec Jean-Louis Brochen, épousé en secondes noces, le 20 mars 2004. A noter que la date du divorce est tenue secrète. Est-ce une manie ?

Si elle change de nom, c'est pour le sobriquet de "Mme 35 heures" (1998), comme Madame Sans-Gêne, Catherine Hubscher, une repasseuse.

J.-L. Aubry-Brochen, un consort républicain

Le moins que l'on puisse dire au sujet du mari de Martine Aubry, c'est que le prince consort se plaît dans la pénombre. Pas d'entretiens, pas de photos, pas de double page dans Paris Match.
Son parcours n'a pourtant rien d'anodin. L'homme est né dans une famille catholique du Nord, à Roubaix, le 7 juin 1944. Son père Yves était un avocat réputé de la région, élu bâtonnier du barreau de Lille en 1965 (Jean-Louis le sera 27 ans plus tard). Après un bac philo et une année passée aux États-Unis, le fils s'engage sur les traces de son père au sein de la faculté de droit de Lille, et prête le serment d'avocat en 1969. S'ensuivent deux années de coopération au Cameroun, dont il gardera une passion pour l'Afrique qu'il partage désormais avec Martine Aubry. En 1971, il rentre en France plus tôt que prévu : son père vient de mourir brutalement et Jean-Louis décide de reprendre le flambeau du cabinet.

Avocat militant, Maître Brochen conseille plusieurs syndicats et salariés dans des affaires de droit du travail. Fervent partisan de l'aide juridictionnelle, il défend à ce titre des prostituées, des meurtriers et des braqueurs. «Un état de droit se doit d'avoir une justice égale pour tous et de garantir à chacun un accès égal à la défense et au conseil, quelle que soit sa situation de fortune», dira-t-il plus tard.

Son engagement à gauche se manifeste aussi hors des prétoires, sur le terrain politique.
Repéré par Pierre Mauroy, il est éluau conseil municipal de Roubaix en 1989 et invité à participer à ses côtés à la campagne municipale de 1995 à Lille. Il en sera l'adjoint à la culture jusqu'en 2001. C'est là qu'il rencontre Martine Aubry.
Peu de choses ont filtré sur le couple : une passion commune pour l'art et la... cuisine. « Nous veillons l'un comme l'autre à protéger notre vie privée, à ne pas les mélanger, déclare l'avocat en janvier dernier dans un court article de la Voix du Nord. Notre choix est un triptyque simple : pudeur, discrétion, tranquillité.» Respect, aussi ?

C'était sans compter la propulsion de la patronne dans la marmite de l'élection présidentielle. Retiré de la vie politique lilloise depuis 2001, retraité du barreau depuis le 1er janvier (Gildas, l'un de ses deux fils nés d'un premier mariage, a repris le cabinet), le mari complice se trouve aujourd'hui rattrapé par des révélations enfouies qui éclaboussent la candidate solidaire à la primaire socialiste. En cause, plusieurs dossiers dont Me Brochen s'est occupé durant sa carrière. En 1993, il a défendu 17 lycéennes voilées exclues par un lycée lillois avant, huit ans plus tard, de représenter aux Assises de Douai l'un des trois rescapés du gang de Roubaix.
Il en a fallu même un peu plus pour qu'il apparaisse en conséquence comme « l'avocat des islamistes », une réputation qui colle désormais à son nom et dont il semble avoir désormais à rougir.
Lien PaSiDupes: Brochen tombe le voile

La perspective de voir son épouse jouer un rôle de premier plan dans la primaire socialiste avait poussé le soi-disant discret, il y a un an, à sortir de sa réserve habituelle pour accorder un entretien au site nonfiction.fr, proche du PS. Son animateur, Fréderic Martel, fut conseiller technique au cabinet de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry (1997-2000). L'article hagiographique que lui consacre le site n'a pas suffi à emêcher la diffusion des informations occultées par auto-censure de la presse militante.

La candidate démocrate se dit désormais déterminée à museler les petits sites qui déplaisent à la souveraine de la Rue de Solférino. Elle menace même de poursuivre ses opposants en justice pour les faire taire pour de bon.
Alors qu'on lui demandait quel rôle il comptait jouer dans la campagne pour 2012, l'intéressé répondait simplement : « À ma place ». Or, tout pudique, discret et tranquille qu'il soit, le consort accompagne déjà son épouse dans ses déplacements et ne semble donc pas souffrir plus que cela de la rumeur.

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