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vendredi 8 juillet 2011

Effet Obama: le déficit américain coûte une Grèce par mois !

Bombe à retardement américaine sur l'Union Européenne

La Grèce et le Portugal nous font perdre de vue le risque américain

Alors que tous les regards scrutent le Portugal pointé par Moody's, une agence de notation, et hésitent à donner à la Grèce encore 120 milliards , à fonds perdus, semble-t-il, et au nom de la solidarité européenne bien comprise, pour faire face au défaut de payement, en 2014, [
Marianne] souligne que c'est exactement la somme dont les Etats-Unis - qui ont perdu 6,6 milliards de dollars en Irak - auraient besoin chaque mois pour combler leur propre déficit.

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C'est [fin juin] que le Parlement grec [a voté] son nouveau plan d’austérité, déclenchant alors le déblocage de la cinquième tranche du plan de sauvetage par la Troïka, soit 12 milliards de dollars. Toute cette semaine, on [nous a revendu] la soupe de ce vilain petit canard de l’Europe, ce nain de 2% de l’économie mondiale qui menace à lui tout seul, l’ensemble du si vertueux système financier mondial. Si les chiffres sont effrayants, ils ne viennent pourtant pas de Grèce, ni même d’Europe. La Grèce, c’est un amuse-bouche pour anorexique, par rapport à ce qui nous attend. Ou plus exactement, c’est un trompe l’œil : quand la Grèce a besoin de 120 milliards en 2014 pour éviter le défaut de paiement, les Etats-Unis auront besoin, à partir d’août - et sur la base des projections du déficit fédéral actuel - de ce montant -120 milliards donc – mais CHAQUE MOIS !

[Fin juin], Nouriel Roubini, le Monsieur catastophe des Subprimes et Georges Soros ce dimanche [26 juin] jugent inévitable la sortie de certains pays de l’Euro, voire l’implosion de l’Union monétaire. « Il n’y a pas de plan B. C’est pour cela que les autorités s’accrochent au statu quo et insistent pour préserver les accords existants plutôt que de reconnaître leurs défaillances »,
déclare le grand manitou de la finance internationale, celui-là même qui fit fortune en spéculant contre la livre britannique en 1992. Mais de qui précisément parle-t-il : de la Grèce, de l’Europe, ou de son pays, les USA ? Car de fait, c’est la question, la vraie : d’où vont sortir les 120 milliards mensuels dont l’Amérique a besoin quand la Chine n’achète plus de dette américaine depuis février dernier, que la FED est en faillite et que le pays a atteint son plafond de dette. Aux Etats-Unis, l’argent n’est pas seulement roi. Il n’a plus aucune valeur.

C’est ce que m’inspire [Flore Vasseur (1973), blogueuse associée, est chroniqueuse dans les Matins de France Culture] cette histoire ubuesque de dollars, 6.6 milliards pour être précise, évaporés sous le soleil de Bagdad entre 2003 et 2005. C’est le Los Angeles Times qui racontait ce week-end l’événement. Nous sommes en 2003. George W Bush veut réussir sa guerre en Irak. Il envoie hommes, armes et beaucoup, beaucoup d’argent. C’est comme tout, pense-t-il, la paix s’achète. Bush veut remettre les ministères au travail et convaincre les élites locales que la vie post Saddam Hussein a du bon.

[Polémique ? 6.6 milliards contre 120: le compte n'y est pas]
Il débloque 6.6 milliards en coupure de 100, tout droit sortis des coffres de la FED de NY dans le New Jersey. Stockés par palette comme de vulgaires pot[S] de beurre de cacahuètes, ils sont emmenés par une noria de fourgons blindés jusqu’à un aéroport militaire du Maryland ; ils sont alors chargés dans des avions, 21 avions cargo Hercule 130. Arrivés à Bagdad, ils sont répartis dans des coffres de la ville, dans d’anciens palaces de Saddam Hussein ou sur des bases militaires. Et à partir de là, pendant deux ans, c’est « open bar ». Tout va très vite, l’argent, 6,6 milliards de dollars donc, est distribué par des fonctionnaires américains à des ministères irakiens ou des prestataires occidentaux oeuvrant tous pour la fameuse « reconstruction ». L’argent transite dans des sacs de sports placés à l’arrière de 4X4 filant pied au plancher dans une ville en feu. Les agents américains n’ont pas le temps, disent-ils de tenir une comptabilité. A sec dès 2005, le Pentagone jure que si on lui donne du temps, il retrouvera l’argent. La commission d’enquête vient de passer 6 ans sur le dossier. Elle n’a pas retrouvé le moindre billet de 100. Pour Stuart Bowen, l’inspecteur général à la reconstruction de l’Irak, « c’est le plus grand vol de l’Histoire ». Cela reste à prouver : à l’heure où les Etats-Unis se retirent d’Afghanistan, on va pouvoir commencer à faire les comptes. Une chose est à peu près sûre : le peuple irakien n’en a jamais vu la couleur. C’est d’ailleurs en son nom que le gouvernement irakien, assurément blanc comme neige, vient de réclamer son argent."

Le tour de force de Marianne

Imputer la dette publique à George Bush et à la guerre d'Irak, sans jamais mentionner ni évoquer une seule fois Barack Obama, bien qu'il soit tout de même au pouvoir depuis janvier 2008.
S'agissant de Nicolas Sarkozy, aucun journaliste de Marianne ne pourrait parvenir à cette gageure !...

2 commentaires:

  1. Encore une fois la crise, tous les marchés paniquent et le dollar ne trouve plus du soutien, la Chine a cessé ses achats des crédits américaines depuis maintenant six mois et le Japon principal intervenant a ses propres chats à fouetter depuis son tsunami, les pays du golf eux aussi ne s’en sortent plus de leurs dettes superficielles et souvent imposées et le vieux contiennent patauge dans la crise grecque et la contagion et gagne l’Italie, il ne trouve guerre de remède
    Obama pour ne pas atteindre la cessation de paiement demande au démocrate et aux républicains de s’entendre sur la réduction du déficit
    Ce déficit qui fait bouger le monde, Sarkozy en Afghanistan déclare le rapatriement de 1000 soldats d’ici la fin d’année, Alain jupée au Libye pour négocie une issue politique quitte à laisser Kadhafi ou procéder à la division de ce pays à l’instar de ce qui s’est passé au soudan
    Le Maroc a une autonomie en devise de seulement cinq mois mais ne fait rien, il continue d’autoriser les voyages à l’extérieur avec une dotation légale de 20.000 dhs par personne et des achats de services de traiteurs français pour se distinguer dans les célébrations du mariage

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  2. Mouvement vers le rien

    Il n’y a pas de salut… il n’y aura pas de salut
    Ni pour les pays déficitaires comme la Grèce ou l’Espagne
    Ni pour les pays lacunaires comme la France ou l‘Allemagne
    Ni pour les pays totalitaires comme l’Amérique ou la Chine
    N’y songez même pas, il n’y a pas de remède pour ce genre de poison… ni de remise pour ce genre de crise.
    Nous sommes tous contaminés, irradiés par je ne sais quelle disgrâce divine.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/07/mouvement-vers-le-rien/

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