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samedi 18 juin 2011

Le cannabis n'est toujours pas la tasse de thé des Français


La presse de gauche n'a pas encore réussi à retourner l'opinion

Le débat a été relancé cette semaine par la publication d'un rapport de parlementaires socialistes favorables à la dépénalisation, à laquelle le Premier ministre, François Fillon, s'est dit opposé.
A l'inverse, pour Noël Mamère, "il faut sortir de l'hypocrisie sur la question du cannabis! " Partisan de la légalisation contrôlée dès 2002, il demande aux partis politiques d'aborder la question des drogues "sans tabou"...!" Le tabou du bras d'honneur également ? Lien PaSiDupes
Or, si D. de Villepin et Maurice Leroy (à titre personnel) y sont favorables, Jean-Pierre Chevènement estime que légaliser le cannabis "serait un signal désastreux ". L'ex-ministre de l'Intérieur se dit "opposé" à la proposition de Daniel Vaillant (PS) de légaliser la consommation et la production de cannabis.

Près de deux Français sur trois sont opposés à la dépénalisation des drogues douces, selon un sondage IFOP Sud-Ouest Dimanche, réalisé les 16 et 17 juin.
Une drogue "douce" reste une drogue.

63% des personnes interrogées sont opposées à la dépénalisation de substances telles que le cannabis.

La presse fait parfois dans la nuance
Mais c'est rarement à des fins 'justes', comme dirait l'autre, dans le marais poitevin. Sur tous les sujets, même les plus éloignés de leur domaine de compétence, les journalistes à bac +5 jouent de leur curseur personnel avec l'aisance louche des responsables politiques qui ouvrent leurs déclarations avec un 'franchement': cette précaution n'augure rien de bon ? Les envoyés spéciaux, en fait lecteurs des dépêches d'agences de presse en chambre d'hôtel, et les gratte-papier, simples compilateurs en salle de rédaction, rendent comptent de "violentes agressions" et continuent d'étaler leur empathie à bas coût pour la souffrance de "jeunes enfants". A la vérité, ces enfants ne sont-ils pas toujours trop jeunes pour subir des agressions et celles-ci ne sont-elles pas toujours suffisamment 'violentes' ? Penser ainsi que, sans assistance, le lecteur serait inapte à évaluer par lui-même la gravité des faits divers, c'est 'franchement' lui manquer de respect...

Un tiers (36%) des sondés savent distinguer les drogues "douces".
Ils sont favorables à leur dépénalisation.

Mais ces 36% là sont-ils au fait de la question ? Sont-ils chercheurs scientifiques, psychologues distingués ou thérapeutes éclairés ? Qu'en savent-ils, sinon ce qu'ont leur a inculqué en milieu scolaire ou dans les media ?
Toujours demander l'avis du peuple sur des sujets qu'il ne maîtrise pas est en démocratie le summum de la démagogie. De même en est-il de la question du nucléaire sur laquelle les populistes envisagent d'interroger la masse par referendum.

Les sondés âgés de moins de 35 ans sont favorables à 51% à une dépénalisation (contre 49%)
Et 'franchement', selon les démagogues populistes, les jeunes savent tout et mieux que leurs aînés sur le sujet de la drogue. Sans doute ont-ils vulgarisé son usage, mais s'ils les ont à leur tour découvertes, les ont-ils inventées ?

Trois brochures pour diffuser une information validée sur le cannabis

La campagne s’appuie en outre sur la diffusion de trois brochures qui offrent une information actualisée et complète sur le cannabis, sur les risques liés à sa consommation et sur les structures d’aide et d’accueil.

• Une brochure d’information destinée aux jeunes , qu’ils soient consommateurs de cannabis ou non, présente des témoignages d’adolescents, suivis de recommandations d’experts, de questions/réponses sur le produit et les risques liés à sa consommation, ainsi qu’une grille permettant aux jeunes d’évaluer leur consommation. Lien caducée (pdf, 546 Ko)

• Un livret d’information destiné aux parents leur apporte des informations concrètes sur les risques liés à la consommation de cannabis et leur donne des clés pour aborder la question avec leurs enfants. Lien caducée (pdf, 576 Ko)

• Un guide d’aide à l’arrêt , destiné à accompagner les personnes motivées à arrêter leur consommation de cannabis, pourra servir de support de discussion dans le cadre des consultations des professionnels de santé. Lien caducée (pdf, 496 Ko)

2 commentaires:

  1. A l'heure où le tabac est stigmatisé, où on fait tout pour décourager les gens d'y goûter, où on essaie de faire marche arrière par rapport à ce qui se pratiquait jusque là, on veut recommencer avec le cannabis en en vulgarisant la consommation? Pour dans 30 ans lutter contre? Car c'est ce qui se passera, soyons en assurés! Mais c'est vrai que d'ici là, rien n'empêchera de taxer à 80% ce produit... Ceci explique peut être cela?

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  2. comment explique vous que moi j ai 82% des francais favorable a la depenalisation apres mon discours bien sur vos mensenges gardee les

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