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mardi 28 juin 2011

Education : les sectaires gauchistes s'en prennent à un sondage sur le recrutement des enseignants


Rue 89 n'aime pas la Fondation pour l'école: c'est plutôt une bonne chose !


Les enseignants nostalgiques
d'(extrême) gauche
rejettent tout
ce qu'ils n'auto-gèrent plus



La Fondation pour l’école
propose une œuvre éducatrice depuis 2004 au travers d’écoles indépendantes, sous la présidence d'Anne Coffinier, marquée par sa réussite à la première édition du concours national de la langue et de la culture françaises destiné aux élèves de CM2 et de 4è.
Anne Coffinier a collectionné les diplômes pour ensuite intégrer le réseau très fermé des diplomates français. Mère de trois enfants, elle s’engagea parallèlement dans le monde complexe de l’éducation. Son constat est sans appel : la France est en retard par rapport à ses voisins du monde occidental. Alors que beaucoup de pays laissent une grande autonomie et une liberté d’enseignement, notre système éducatif reste engoncé dans des schémas idéologiques. Les attaques dont la Fondation fait l'objet en est la démonstration.

Le site Rue89 a ainsi publié la prose d'un contributeur, Bernard Girard, professeur d’histoire-géo en collège, qualifié d'enseignant blogueur (canalblog), mais qui, dès le 3 juin dernier, est visiblement libre de son temps.
Pour tout dire, ou presque, ce pacifiste, dont en son temps, les théories nous auraient valu l'envahissement de la France par contournement de l'infranchissable ligne Maginot, a commis en 2008 un déjà article titré "11 Novembre : l'Ecole devrait honorer la paix, pas la guerre" (
lien Rue 89), encore un autre "Les internats d'excellence, un coûteux gadget présidentiel" et aussi un article pour la LDH, également repris par Rue89, site Web d'information et de débat participatif orienté à gauche créé par d'anciens journalistes de Libération, au temps de Laurent Mouchard-Joffrin, un proche de Jean-Marie Le Pen (lien PaSiDupes): "Outrage au drapeau : un décret liberticide" (23 juillet 2010). Dans ce dernier, selon lui, le décret mettrait "en lumière le côté irrationnel et la profonde intolérance de tout ce qui tourne autour des symboles nationaux". C'est dire que l'auteur est doté d'un pedigree chargé.

La dernière livraison de ce "tolérant" est une charrette et s'intitule:
Du Figaro à la Fondation pour l'école, il n'y a qu'un pas

Pas une journée sans son sondage. Celui du jour, à l'initiative de la Fondation pour l'école, porte sur la liberté d'enseignement ou, plus précisément, sur le recrutement des enseignants par le chef d'établissement. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose, sauf pour Le Figaro qui reprend allègrement les résultats de ce sondage biaisé.

Comme dans bien d'autres sondages, les questions valent surtout par ce à quoi les sondés ne font guère attention, pas davantage d'ailleurs que les médias qui les répercutent. Ainsi, dans son édition du 2 juin, Le Figaro, pourfendeur obstiné de l'Education nationale, ne se sent plus de joie :

« Les parents d'élèves sont favorables à 87% à ce que les directeurs d'établissement aient des pouvoirs renforcés et 81% pensent qu'ils doivent pouvoir recruter leurs équipes de professeurs. »
[Au grand damn de la FSU et du blogueur militant, les parents de la FCPE, fédération dominante de parents de gauche, ont bien dû apporter une contribution large et efficace à cette enquête !...]

Sauf que la question posée est :
« Le directeur d'établissement scolaire doit-il avoir la possibilité de recruter son équipe de professeurs par rapport à un projet éducatif bien défini pour disposer d'une équipe professionnelle soudée autour d'objectifs partagés par tous ? »

Donc très différent de ce qu'en dit Le Figaro. Et le pourcentage de « Oui, tout à fait » ne monte guère qu'à 31%, mollement soutenu par un « Oui, plutôt » à 50%.

Questions biaisées

A quoi, au juste, répondent les sondés lorsque les questions sont aussi lourdement biaisées ?
[Selon le cas, les sondés qui sont souvent des parents d'élèves, sont des ânes] Avec la question sur le financement de la scolarité, on est en pleine manipulation [de l'avis de ce gauchiste]:
« Souhaitez-vous que l'Etat mette en place un système pour permettre à chaque famille de financer la scolarité de ses enfants quel que soit l'établissement choisi (le système pourrait être un bon scolaire, un ticket scolaire, un chèque scolaire ou un crédit d'impôt) ? »
Parmi les 74% de sondés plutôt favorables, qui vraiment est en mesure de faire la distinction entre un « bon », un « ticket », un « chèque » ?
[Les parents qui ne sont pas d'extrême gauche sont des nuls]

Qui a pris conscience que le crédit d'impôt ne concerne en rien la moitié des foyers fiscaux qui ne payent pas l'impôt sur le revenu ? Qui sait vraiment que l'instauration du chèque scolaire, défendu par un seul parti politique, le Front national, équivaudrait à supprimer le service public d'éducation qui, malgré toutes ses imperfections, vaut sans doute mieux que la prétendue liberté défendue par la Fondation pour l'Ecole qui revient à donner le libre choix des élèves à l'établissement ? Et non le contraire, comme le pensent les naïfs.
[Ce totalitaire est-il favorable à la suppression des sondages, puisqu'ils sont biaisés et s'adressent à des inconscients ? Mais est-il, en revanche, partisan du referendum ? Peut-être que donner la parole au peuple n'est-il pas démocratique, selon ce monsieur je-sais-tout, par ailleurs hostile à tout élitisme ? ]

Il est une question que, curieusement, la Fondation n'a pas posé[e] aux sondés
[ce professeur d'histoire en collège n'est visiblement pas bivalent ou ignore l'orthographe, science des ânes], une question pourtant toute simple : « Souhaitez-vous que le chef d'établissement ait le pouvoir de refuser d'inscrire votre enfant ? », corollaire de la liberté d'enseignement. On doute que 80% répondent par l'affirmative. [Sauf que les inscriptions relèvent des tâches administratives du chef d'établissement, non concernées par le décret, et non pas de la 'liberté d'enseignement': ce monsieur procèderait-il par amalgames fallacieux ?]

La Fondation pour l'école utilise les méthodes de lobbies

[Des méthodes qu'à l'évidence la FSU et la FCPE réunis ne pratiqueraient pas, en réseaux...]
Depuis quelques années, la suppression de la carte scolaire, inspirée par ce type d'idéologie, n'a pas tardé à donner des résultats : une ségrégation accrue entre les milieux aisés qui ont pu en bénéficier -en très petit nombre d'ailleurs, l'offre scolaire n'étant pas extensible à l'infini- et le plus grand nombre, les plus modestes, dont la progéniture n'intéresse manifestement pas les établissements huppés où l'on aime à se retrouver entre soi, entre enfants bien nés. [Le conservatisme de ce militant aurait-il donc peur d'une émulation entre enseignants qui ébranlerait son petit train-train sclérosant ? Tout éducateur vigilant et généreux soit-il, le bien de ses élèves lui importerait-il si peu qu'il refuse aussi d'être stimulé par la concurrence entre établissements ? Nie-t-il donc que les enfants peuvent gagner à cette confrontation pédagogique ?]

Un sondage, pour faire sens, mérite d'être lu à travers les desseins du commanditaire qui pose les questions. [Ne voilà-t-il pas une découverte circonstancielle dont nous avons tout à parier qu'elle n'indispose ce démocrate critique qu'en fonction des questions posées - et surtout des résulats obtenus !] Dans son combat pour la liberté d'enseignement, la Fondation pour l'école utilise des méthodes de lobbying éprouvées : la parution du sondage vient à point nommé soutenir un colloque qu'elle organise au Sénat, le 2 juin, sur le thème de l'« innovation », colloque animé par Natacha Polony, chroniqueuse au Figaro, égérie de l'école en blouse grise.

Pour cette mouvance traditionaliste
[qui, en bonne démocratie, vaut bien la mouvance gauchiste], peu nombreuse mais très présente dans les médias [les majorités indisposeraient-elles les républicains vertueux ?], l'utilisation du vocabulaire « innovation » et « liberté » relève de l'abus de langage et de l'escroquerie intellectuelle. [[un sentiment qui mériterait un début de justification objective, de la part d'un réactionnaire à toute innovation approuvée par 87% de sondés: un score certes stalinien !...]

« Devenez partenaire de la Fondation et réduisez votre ISF »

[On imagine très mal que ce professeur puisse dispenser un enseignement neutre et respectueux des jeunes esprits maléables qui lui sont confiés ]
Anne Coffinier, présidente à l'origine de la Fondation, ne dédaigne d'ailleurs pas [de] porter la bonne parole partout où elle a de bonnes chances d'être entendue
[devrait-elle se priver d'une liberté d'expression que lui contestent de pseudo-démocrates de gauche ?] : ainsi, le 16 octobre 2007, le centre Saint-Paul du très intégriste Institut du Bon-Pasteur, lui donnait-il l'occasion, entre une conférence sur « Le sort des enfants morts sans baptême » ou sur « Les chrétiens en terre d'islam, actualité d'une persécution », de défendre ses vues dans une communication modestement intitulée « Sauver l'école, c'est possible ». [Faudrait-il réduire les chrétiens au silence ? Pour la donner à d'autres, selon ce laïc d'un genre très spécial et fort peu orthodoxe ? Cet extrémiste a-t-il des martyrs préférés ? ]

Mais pour qui roule donc la Fondation pour l'école ? Un début de réponse se trouve sur la page d'accueil de son site Internet avec cette invitation adressée au visiteur : « Devenez partenaire de la Fondation pour l'école et réduisez votre ISF de 75% ».
[Ce respectable éducateur enseigne l'instruction civique à de 'jeunes' adolescents de collège, mais leur dit-il qu'une adhésion à la LDH ouvre les mêmes droits ? Alors, ils ont une chance inouïe, car les lecteurs de Rue 89 - qui publie - n'ont pas droit à tant de probité intellectuelle, donc de respect... Nous n'avons pas hâte que ce genre de militant assure l'avènement d'une république du même nom ! ]

A propos des outrages aux emblèmes nationaux, le tolérant passeur de savoir -agréé par l'Education Nationale- écrivait: " Quand un décret, dicté par des préoccupations aussi peu légitimes, atteint une telle brutalité, une telle extravagance, il perd toute légitimité. Heureusement : les poubelles de l’histoire sont pleines de lois de ce genre…"

2 commentaires:

  1. Je peux me tromper, mais le crédit d'impôt concerne même ceux qui ne payent pas d'impôts puisqu'on vous fait un chèque de la différence entre impôts que vous payez éventuellement et abattement.( C'est par exemple ce qui se passe pour les crédits d'impôts suite à l'équipement en production d'énergie"verte"). A la différence d'une réduction d'impôt qui, elle, est plafonnée au montant de vos impôts.

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  2. Je confirme, ce Bernard Girard est un prof d'une rare incompétence qui confond ses salles de classe avec une salle de réunion militante. Mais bien plus que son incompétence c'est son absence totale de sens moral qui est une vraie faute. Pour le connaître et l'avoir croisé à plusieurs reprises, je dis qu'il s'est trompé de métier (voire se trompe tout court) et fait un mal terrible aux enfants. Il a beaucoup de problèmes avec sa direction et les parents d'élèves mais l'éducation nationale ne parvient pas à le virer...

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