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lundi 7 mars 2011

Monsieur Aubry tombe le voile: c'est maître Brochen

Le mauvais génie de la Ch'tite Aubry





Mme Brochen
et M. Aubry




L'entourage que stigmatise Montebourg

Au premier rang des nuisibles du PS, on remarque François Lamy au premier coup d'oeil (ci-dessous, à gauche). Né en 1959 à Brunoy, cet animateur socio-professionnel devenu instituteur, puis assistant, conseiller technique et chef de cabinet d'un secrétaire d'Etat, est un cumulard:
- député de la sixième circonscription de l'Essonne,
- maire de Palaiseau
- président de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay
- et conseiller de la patronne du PS,
d'échec en échec électoral, se ralliant au PCF, si besoin, c'est un adhérent tardif au PS, 30 ans.
En décembre 2008, il devint conseiller politique du premier secrétaire actuel du PS.


Harlem Désir
est, à ce qu'on dit, secrétaire national à la coordination

Mais personne ne sait ce qu'il coordonne. Bac+ 3 à 24 ans, par protection en 1983 sous Mitterrand, la philosophie mène à tout: animateur de radio, salarié dans une maison d'édition et gérant d'un mensuel, et collaborateur d'un réseau européen de logement des jeunes.(ci-contre, à droite)
Notre philosophe s'est distingué au syndicat étudiant UNEF-ID, dont il fut membre du bureau national, mais surtout comme factotum et porte-parole de Julien Dray jusqu'en 1992 à SOS Racisme,voulu en 1984 par Mitterrand et critiqué aussi bien par les anarchistes que par Dieudonné qui accuse SOS Racisme d'être une « officine sioniste » qui ferait la promotion de l'islamophobiecomme. Max Gallo condamna aussi la main jaune de son logo qui rappelle l'étoile jaune de sinistre mémoire.
Harlem Désir fait partie des vertueux du PS qui ont été condamné en justice.
Le 17 décembre 1998, il prit 18 mois de prison avec sursis d'un juge magnanime et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux de ce même magistrat qui cotisait sans doute au SM. De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, Désir avait en effet été également salarié en tant que « formateur permanent » par l'"Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants" (basée à ... Lille), ce bac+3 percevait pour cet emploi fictif un salaire mensuel brut de 10 500 francs.
Mais Harlem Désir a bénéficié d'une largesse de François Mitterrand: une amnistie concernant une dette de 80 000 Francs au Trésor Public pour des amendes de stationnement qui a été prononcée le 08 Mai 1992 alors qu'il était président de SOS Racisme. La vertu socialiste ne date pas d'aujourd'hui et Mitterrand savait reconnaître les siens.


La Ch'tite Aubry est aussi flanquée de Hamon-le-benêt

Celui-là, elle ne l'a pas choisi: c'est un avatar du congrès de Reims, comme aurait pu l'être Désirdavenir Royal. Mais l'élu de nulle part en nom propre est désoeuvré et colle la maire de Lille comme à la chaussure. On le sent de loin, avant de le voir partout dans son sillage. Ne nous étonnons donc pas que Martine Aubry ait constamment le mot 'salir' à la bouche et que ce benêt de Benoît soit pathologiquement sensible à ce qui ressemble de loin à du mépris, de l'humiliation ou du manque de respect.

Un autre "défaut", son conjoint

Depuis 2004 dans l'ombre de la fille Delors, on dit qu'il "abîme" la faisant-fonction de premier secrétaire du PS.

Pour contrer des accusations qui circulent sur Internet sur son rôle d'avocat pro-arabe, le mari de la patronne a été incité à s'exprimer, à vingt mois de la présidentielle. Lors de l'université d'été du PS à La Rochelle, il écoutait sagement sa femme, également divorcée et le 17 juillet 2010, l'avocat Jean-Louis Brochen, 66 ans alors, sortit de l'ombre.

Monsieur Aubry, sexiste refoulé, évoqua sa carrière, ses combats et son effacement "un peu à regret" de la vie politique, en 2001, quand Martine Aubry fut élue maire de Lille. Il raconta leur rencontre, alors qu'adjoint à la culture de la ville, il l'avait prise sous son aile, tout juste parachutée de Paris dans le Nord: "Je la connaissais, mais elle ne me connaissait pas. Je l'avais déjà vue deux fois, au congrès du Syndicat des avocats de France, où elle était intervenue, et à l'occasion de la remise de Légion d'honneur au bâtonnier de Versailles."

Il est accusé d'être un "avocat islamiste"
Cet article avait été mûrement réfléchi Rue de Solferino. Réalisé par un site proche du PS, hébergé par la Fondation Jean-Jaurès, liée au PS et animé par un collectif de chercheurs de gauche dirigé par Frédéric Martel, un ancien collaborateur de cabinet d'Aubry au ministère du Travail, sous Lionel Jospin. Le terrain était balisé.
L'objectif de l'opération était de recadrer ce qui s'écrivait sur Internet et en particulier Wikipedia qui fut rappelée à l'ordre et ré-éduquée: ce qu'on appelle auto-censure... Des détracteurs voyaient en effet en Jean-Louis Brochen un "avocat islamiste", "salafiste" et "communautariste" depuis 1993, quand il défendit 17 lycéennes voilées exclues du lycée Faidherbe de Lille et qu'il militait pour le port du voile. En 1996, il choisit aussi de conseiller un jeune islamiste qui avait participé au braquage d'un supermarché.

Une opération confidentielle de comm

Maître Brochen tenta de se justifier de ses choix militants, en juillet au festival de théâtre d'Avignon. "De même que l'avocat d'un criminel n'est pas lui-même un criminel, j'ai défendu ces jeunes filles voilées alors que je n'étais pas favorable au voile. Je suis contre le voile et encore plus clairement contre la burqa, mais c'est l'honneur d'un avocat que de faire en sorte qu'un individu ait toujours quelqu'un pour le défendre." Il aurait aussi bien pu défendre un catholique intégriste et, si par hasard ce n'était pas encore le cas, nul doute que cela ne saurait tarder: le débat sur la laïcité devrait lui créer des occasions de démntrer sa bonne foi.

Une opération médiatique, un tir groupé

En juillet, Jean-Louis Brochen s'était blanchi. En mai, c'est Jacques Delors, père de Martine Aubry, et Clémentine Aubry, la fille de la maire de Lille, née de son précédent mariage, qui se faisaient offrir un entretien croisé au journal La Croix sur l'Europe. "Cela n'a rien à voir ! " assure Jean-Louis Brochen. Ce dévoilement de la famille, très dépouillé dans sa pauvreté, était censé s'harmoniser naturellement avec la posture antipeople dont le pot à tabac lillois a fait sa marque de fabrique. Le premier secrétaire du PS ne faisait que sacrifier à cet exercice de style obligé en campagne présidentielle, la personnalisation.

La prochaine fois, ce sera Paris Match et le canapé rouge de Michel Drücker. Bien obligée !

2 commentaires:

  1. toutes personnes doit être défendues, mais il faut faire attention, car à force de permettre aux extrémistes de toutes confession (le plus souvent se sont malheureusement les musulmans) ont atteint la laicité qui doit être la garantie de la liberté pour tous dans le respect de tous sans entraves et sans atteintes à l'autre

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  2. que ne fairatit on pour etre elue??

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