POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 24 janvier 2011

Le fils Bedos déblatère sur Nicolas Sarkozy

L'humour n'est pas héréditaire, à la différence de la vulgarité
Liberté d'expression vs. violences policières

Il arrive qu'on s'intitule 'dramaturge' comique sans être drôle le moins du monde

Pour un socialiste, ce n'est ni plus ni moins qu'un banal pléonasme. Mais quand de surcroît on est socialiste de Neuilly-sur-Seine, ça commence à être ennuyeux. Et quand enfin on est un fils de …, qu'on ne s'est jamais fait les dents sur la vache enragée, ni héberger par DAL le temps d'un reportage et qu'on attire un public sur le seul nom de son papa, ça devient franchement irritant.

Prenant le relais de France Inter, le service public pose à nouveau la question des limites à ne pas dépasser
lorsqu'il s'agit du président de la République, mais de quiconque. La liberté d'expression est une chose bien étrange que ce qui est permis à l'encontre du chef de l'Etat, ne l'est pas envers une minorité, la diversité ou le politiquement correct.

La direction de France 2 est tellement dépassée que Claude-Yves Robin, directeur de la chaîne, juge la prestation de l'humoriste de France Télévisions, Nicolas Bedos, "de très mauvais goût", mais considère toutefois qu'"il n'y a pas de quoi fouetter un chat". Avant d'ajouter : " Chaque semaine, Nicolas Bedos égratigne quelqu'un, et cette fois, ça été le tour du président ". Comment Claude-Yves Robin réagira-t-il quand Bedos-le-Jeune l'égratignera à son tour, nous ne le saurons jamais. Parions que le petit Bedos ne respecte que les hommes à sa dimension et que l'épiderme de ce directeur est aussi buriné que son honneur est lisse. Peut-être Claude-Yves aime-t-il se faire fouetter ?...

VOIR et ENTENDRE le rejeton Bedos dans sa chronique télé de l'émission de Franz-Olivier Giesbert du 21 janvier 2011 sur ...France 2:

Le respect, vaincu par la liberté d'expression

Bien que France 2 n'ait de cesse que de nous persuader de la supériorité de ses programmes sur ceux de TF1, la télévision de service public en est arrivée à un tel niveau de médiocrité et d'abjection qu'il est permis à un Bedos de rire de la taille de Mimi Matis ou de provoquer de gros rires gras à l'évocation de Buchenwald. Présent, Henri Guaino, conseiller spécial du président, ne s'est abaissé à aucune remarque pendant ou après l'émission. Franz-Olivier Giesbert s'est faiblement fendu d'un "oui oh, pas terrible...". Anesthésié par cette surdose de stupidités, Jean-Pierre Chevènement a dû se croire au milieu d'un mauvais rêve.

L'humoriste n'assume pas ses propos
Il a certes confié au Parisien sa peur de commettre le dérapage de trop : " J'ai vu à son regard que Franz-Olivier trouvait ça borderline. Il ne m'a rien dit après." Mais Nicolas Bedos avoue "être épaté par la liberté qu'on (lui) laisse dans cette émission, quand il y a tant de frivolité ailleurs" et en profiter. Pour nous, le choix n'est pas entre frivolité et bêtise: Bedos nous empêchera pas de préférer le respect.

Nicolas Bedos a tenté de nous faire accéder à son deuxième degré, par l'escalier sans ascenseur
: " Cette phrase est une métaphore, je ne prétends pas un instant que quiconque se drogue ! Cette chronique était surtout un délire sur DSK. Quant à Sarkozy, loin de moi l'idée de le diaboliser : la gauche me consterne si souvent, et je me moque chaque semaine de moi-même avec la même virulence. Ce qui est sûr, c'est que la plupart des media pratiquent l'autocensure. Moi, je ne me refuse rien ! Sinon, j'arrête la télé." Encore une perte annoncée pour le rire et la culture françaises !

En fait, cette consternante justification à l'arraché est tout simplement minable.

Si Bedos se moquait chaque semaine de lui-même avec la même virulence, il aurait bien fini par trouver le talent d'admettre qu'il est nul.

Nicolas Bedos s'échine visiblement à prouver que ce talent virtuel est inscrit dans ses gènes. Mais son ADN testé sur un plateau n'en révèle aucun trace: l'humour vache est simplement risible. Quand la veine est épuisée, le comique en héritage est appauvri, voire dégénéré.
Les recettes et les artifices n'y font rien. Ici, l'acte de création est accompli au viagra et n'arrache à l'auteur triste que douleur affreuse et sourire grimaçant au spectateur complaisant. A quoi bon labourer le sujet ? Les assauts désespérés de Nicolas Bedos peinent à faire monter le public aux cintres et, en effet, il ne lui renvoie que simulation, véritables rires forcés et préenregistrés. Ce qui s'appelle coucher sans plaisir. Ou plutôt jouir à la force du poignet.
Ce n'est pas Nicolas Bedos qui réchauffera les places de Stéphane Guillon, Didier Porte et Gérald Dahan laissées froides.

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