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dimanche 16 janvier 2011

Corruption du PS: les réseaux internationaux de l'affaire Guérini

Ca pue ! Tournée des poubelles socialistes des Bouches-du-Rhône

Publié par La Provence, cet article ne manque pas de sel, sachant que la démagogie du PS national porte volontiers sur les paradis fiscaux.

En avril 2009,
le G20 a décidé de lutter contre le secret bancaire et l’opacité des circuits financiers. Le 3/1/2007, Libération fit grand cas de la tribune d'Arnaud Montebourg demandant " aux grands pays européens de «s'unir» pour lutter contre les paradis fiscaux, qui attirent des vedettes comme Johnny Hallyday mais aussi les sièges sociaux des grandes entreprises [la nébuleuse Guérini n'est pas mentionnée]. « Les gouvernements des Etats européens ne peuvent plus accepter les abus de voisins indélicats, comme la Confédération helvétique, qui prétendent nous donner des leçons de modérantisme fiscal, pendant qu'ils font financer leurs besoins par la richesse des autres, avec en prime captation et délocalisation comme méthode de prédation», écrit-il notamment. L'heure est venue pour Nono Montebourg de mettre son propre cours de morale à jour...

Ce quotidien socialiste ironisait: " A l'évidence, la tribune d'Arnaud Montebourg mardi dans « Libération » sur les paradis fiscaux et l'échappée belle de Johnny Hallyday en Helvétie n'a pas plu à nos amis suisses." On réalise aujourd'hui que p
our le PS et Laurent Joffrin, l'arbre Johnny Hallyday servait à cacher la forêt Guérini, de façon particulièrement partisane et hasardeuse...


Pour Eva Joly, ex-juge anticorruption et alors canditate altermondialiste d'Europe Ecologie aux Européennes, Pascal Saint-Amans, expert de l’OCDE, qui défend le plan, n'allait pas assez loin. Le PS le souhaitait-il tellement ?

Arrêté en Espagne, un entrepreneur a été entendu par le juge mercredi 12 janvier 2011

Luxembourg, Suisse, Angleterre, Panama, État du Delaware aux USA, îles Vierges britanniques…
Pour les gendarmes, l'affaire Alexandre Guérini -dit 'l'incinérateur' - est aujourd'hui un tour du monde des paradis fiscaux. Dans ce dossier qui a abouti en décembre à l'incarcération du frère du président PS du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, le juge Duchaine est en train de décrypter plusieurs réseaux financiers internationaux, soupçonnés d'avoir été utilisés pour blanchir de l'argent et pratiquer de l'évasion fiscale. D'où l'importance de l'audition prévue aujourd'hui de Patrick Boudemaghe, un entrepreneur extradé d'Espagne à la veille de Noël et dont l'ordinateur a livré de nombreux secrets. Déjà mis en examen pour les marchés truqués de Haute-Corse, il est au coeur du dossier Alexandre Guérini, tout comme de l'enquête Barresi-Campanella du nom des trois parrains marseillais arrêtés en juin dernier.
[Qu'en pense Eva Joly? " Dès lors que vous avez des paradis fiscaux, dans une île par exemple où rien n’est produit, alors vous pouvez être certain que des boîtes aux lettres d’entreprises bidons fleuriront au pied de somptueux immeubles. Pourquoi? Pour que des sociétés qui travaillent à des milliers de kilomètres de là puissent contourner le paiement d’impôts sur les bénéfices. Quand ce n’est pas pour blanchir de l’argent d’activités illicites."]

La galaxie Boudemaghe

Patrick Boudemaghe est apparu dans l'entourage d'Alexandre Guérini au début des années 90. En 2004, il s'installe en Espagne dans la région de Malaga, où il crée avec son épouse deux sociétés immobilières et agricoles, tout en développant des intérêts en Pologne. En France, il contrôle avec deux associés, Damien Amoretti et Stéphane Brunengo-Girard, une myriade d'entreprises. Intervenant dans des conditions douteuses sur des marchés publics obtenus par Alexandre Guérini dans les Bouches-du-Rhône, elles sont également au coeur des marchés truqués de Haute-Corse. Selon les enquêteurs, il s'agit "de sociétés taxis dont l'unique objet était de faire sortir des fonds du territoire national". Il semble que des sommes importantes aient pris le chemin de l'Angleterre via deux sociétés offshore basées à Bristol, puis vers les USA et les Philippines.

Le mystérieux investisseur de 2006

Au printemps 2006, Damien Amoretti crée et prend la présidence de la SMAD, une holding qui contrôle 49% de la société d'Alexandre Guérini qui exploite la décharge de La Fare [-les-Oliviers, municipalité ...PS]. Quelques semaines plus tard, il vend ses parts à une structure totalement inconnue, Sud Investissement. Domiciliée au Luxembourg, celle-ci a été montée peu de temps auparavant par deux sociétés de Panama, Tareo Inc et Farman Inc que représente alors une avocate qui a refusé de répondre à nos questions, invoquant "le secret professionnel". En 2008, Satelite Astro Corp, une autre société panaméenne, prend le contrôle de Sud Investissement. Dans cette nébuleuse financière, par le jeu des participations croisées, on trouve une holding basée aux îles Vierges britanniques, des négociants de diamants intervenant à Genève et à Dubaï, un fond de placement luxembourgeois en lien avec des entreprises italiennes dépendant d'un sulfureux homme d'affaires italien arrêté en 2006 pour krach frauduleux… Fil rouge de cette incroyable galaxie, une poignée d'administrateurs dont deux implantés en Suisse ont été désignés par Alexandre Guérini lors de sa garde à vue, David Salama et David Zerbib (malgré nos tentatives auprès de leur bureau de Genève, il n'a pas été possible de les joindre). Face à cet imbroglio, le juge Duchaine a diligenté en avril dernier une commission rogatoire au Luxembourg. Dernier épisode en date, les enquêteurs ont découvert grâce à un signalement Tracfin que l'été dernier, Alexandre Guérini a tenté de remettre la main sur Sud Investissement: il était prêt à verser 4 millions d'euros pour des parts qui ne valaient que 18750 euros en 2006 !
[L'évasion fiscale chinoise a bon dos pour Eva Joly qui dresse un rideau de fumée devant les malversations socialistes: "Mais il y a toujours plus de 830 000 sociétés domiciliées dans les Iles Vierges britanniques, pour 19 000 habitants. Et un nombre inconnu de firmes qui, par exemple, facilitent l’évasion fiscale chinoise. Toujours aussi 1 500 sociétés de l’île Maurice, qui dégagent 20 milliards de dollars de bénéfice"… - Libération, 18/05/2009]

Immo G, Business à la sauce suisse

En 2007, un actionnaire clandestin apparaît pour 500.000 euros dans une des sociétés d'Alexandre Guérini, la SMAE. Selon ses déclarations devant les enquêteurs, il s'agit d'Immo G, une entité luxembourgeoise elle aussi pilotée de Suisse par David Salama et David Zerbib. Non content de suspecter une opération destinée à "échapper à l'imposition française", le juge Duchaine est intrigué par un versement de 345 000 euros, de la SMAE en direction d'Immo G via un compte secret. Il est censé être fait au titre des dividendes de 2006, période antérieure à l'entrée des investisseurs suisses dans le capital de la SMAE…

Chevaux de course et fosses septiques

En 2004, Alexandre Guérini et Philippe Rapezzi créent en Angleterre Townhead, une société dont la gérance est là aussi confiée à un des hommes de l'équipe Boudemaghe. " Cela me permettait d'utiliser mon argent placé à l'étranger ", a expliqué Alexandre Guérini devant les enquêteurs. Officiellement, Townhead avait pour objet " l'achat de chevaux lors de ventes aux enchères en Angleterre, en Irlande et en France ". Bizarrement, cette structure sera utilisée quelques années plus tard pour rapatrier 300.000 euros en Provence, afin d'investir discrètement dans une société aubagnaise spécialisée dans le traitement des fosses septiques.

Casino tchèque

Dans les courriers adressés à la justice par de mystérieux informateurs, la piste des casinos à l’étranger est évoquée deux fois. Elle est prise au sérieux par les enquêteurs, qui ont établi grâce à des écoutes qu’Alexandre Guérini était "en relation avec un prénommé Jacques, qui réside à Prague en République Tchèque et serait propriétaire d'un casino ".

Où sont passés les millions de Veolia ?

Proche d’Henri Proglio comme l’a montré une écoute, Alexandre Guérini a toujours su faire des affaires avec l’ex-Générale des Eaux, devenue Veolia. Ainsi, après lui avoir revendu sa première société en 1989 pour 7,3 millions de francs, il lui en a cédé une autre en 2000 pour 33,4 millions d’euros. Une somme initialement encaissée après impôts par un de ses associés, qui a alors reversé 20 millions d’euros en liquide à Alexandre Guérini. "Naturellement, il n’y a eu aucun versement en espèces de notre part, précise-t-on chez Veolia . Après, nous ne sommes pas responsables s’ils ont fabriqué du liquide avec des sociétés écrans et des virements de compte à compte?". Toujours est-il que les 20 millions se sont retrouvés sur un compte d’Alexandre Guérini au Luxembourg. Interrogé par les gendarmes sur l’utilisation de cet argent, il a répondu: " J’ai vécu dessus et j’ai fait vivre ma famille, soit ma femme et ma fille " [Et il n'aurait donc ni été la pompe-à fric du PS régional ni financé les campagnes de son grand frère !] Une somme dont il ne lui resterait plus que 6 millions d’euros, désormais déposés sur un compte en Suisse. [A elle seule, cette famille socialiste-là a de vraiment gros besoins...]

Cet article centré sur les paradis fiscaux et les flux d'argent socialiste n'abordent pas le système mafieux mis en place par la famille Guérini et qui implique des hôpitaux, le logement social et des maisons de retraite de la région.

A bientôt pour de nouvelles aventures en Socialie !
Prévoir un masque anti-odeurs.

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